A Hand To Take Hold Of The Scene - Okkervil River

I’m a band in a show about a man holding hands with his wife

On a therapist’s couch, with his face to the ground after fucking around

countless nights

And there’s this one episode, close-up cameras are showing him crying

His red head and his red eyes

I’m a band in a show about a boy being buried alive

From his head to his toes, by a criminal, but with a sensitive soul,

with a set of raccoon eyes

And there’s this scene in the show when a hustler knows he’s going to die

The ground opens and he climbs inside

And as he speaks his last line, a thought falls from his mind, and I pick it up

right through the TV

Oh, oh

Is there a hand to take hold of the scene?

I’m a man in a dream and there, dancing in front of my eyes

Is a queen formed out of flaws, with her eyes all gone odd and a rod bolted

into her spine

She rises up like a yawn, grips my heart like a claw, splits apart like a jaw,

like an eye

And she asks me with a sigh

«When we’re so far from right, when we’re losing the fight, when we are letting

the light weaken its beam

Oh, oh

Is there a hand to take hold of the scene?»

I want a smile like a glistening shard

I want a kiss that’s as sharp as a knife

The day expires

And the dry, cracked, trembling lips

God saw fit to put this kiss inside

I lift them up to you

I’d like to bear witness to

A light that is fine and is filling the crying-est eyes

Grace in each face that is making the wasted-est, broken-est ones fairly fly

Love that is innocent of that old cynical, covetous, cancerous vibe

And a beauty that annihilates all life

Like it’s lived in these nights, holding your hatred tight like a sign that

you’re right or you’re strong

When your doors are shut tight, I will dream you tonight and my dream will just

sweep you along

When all fires are fanned, when we’re shucking our plans, when we’re too weak

to stand on our two feet

Oh, oh

Is there a hand to take hold of the scene?

Je suis un groupe dans une émission sur un homme tenant la main de sa femme

Sur le canapé d'un thérapeute, le visage contre le sol après avoir baisé

d'innombrables nuits

Et il y a cet épisode, des caméras en gros plan le montrent en train de pleurer

Sa tête rousse et ses yeux rouges

Je suis un groupe dans une émission sur un garçon enterré vivant

De la tête aux pieds, par un criminel, mais avec une âme sensible,

avec une paire d'yeux de raton laveur

Et il y a cette scène dans la série où un arnaqueur sait qu'il va mourir

Le sol s'ouvre et il grimpe à l'intérieur

Et alors qu'il prononce sa dernière ligne, une pensée lui échappe et je la reprends

directement à travers le téléviseur

Oh, oh

Y a-t-il une main pour saisir la scène ?

Je suis un homme dans un rêve et là, dansant devant mes yeux

Est une reine formée à partir de défauts, avec ses yeux devenus bizarres et une tige boulonnée

dans sa colonne vertébrale

Elle se lève comme un bâillement, saisit mon cœur comme une griffe, se fend comme une mâchoire,

comme un œil

Et elle me demande avec un soupir

"Quand nous sommes si loin d'avoir raison, quand nous perdons le combat, quand nous laissons

la lumière affaiblit son faisceau

Oh, oh

Y a-t-il une main pour prendre la scène ? »

Je veux un sourire comme un éclat scintillant

Je veux un baiser aussi tranchant qu'un couteau

Le jour expire

Et les lèvres sèches, craquelées et tremblantes

Dieu a jugé bon de mettre ce baiser à l'intérieur

Je les lève vers toi

J'aimerais témoigner

Une lumière qui est bien et remplit les yeux qui pleurent le plus

La grâce dans chaque visage qui fait voler les plus gaspillés et les plus brisés

Un amour innocent de cette vieille ambiance cynique, cupide et cancéreuse

Et une beauté qui anéantit toute vie

Comme si c'était vécu ces nuits, serrant ta haine comme un signe qui

tu as raison ou tu es fort

Quand tes portes seront bien fermées, je te rêverai ce soir et mon rêve sera juste

t'emporter

Quand tous les feux sont attisés, quand on bouscule nos plans, quand on est trop faible

se tenir sur nos deux pieds

Oh, oh

Y a-t-il une main pour saisir la scène ?