Nicht allein - Beginner

Halleluja, hallo du da, ja du da

Siehst du dich nicht auch, ab und zu mal

Allein auf weiter Flur, nur von Einzellern umgeben

Die sich zur Musik von Zweizellern bewegen

Ihr Leben nach dem Wort von Dreizellern leben

Und all' ihre Moneten den Vierzellern geben

Bist auch du ein Fernsehen-Gernseher

Obwohl du beinahe kotzt, wenn du dann einmal glotzt

Zapp, zapp: Gescheiterte, Gescheitelte

Zapp, zapp: Verblühte, Vergnügte

Zapp, zapp: Oh Gott, was’n Schrott

Doch der Finger kann nicht drücken, auf den kleinen roten Knopp!

Ist auch dir die Übernahme durch’s Digitale nicht geheuer

Die PC-CD Paranoia

Wo alles nur noch piept, inklusive Eier

Nur noch die Daten zählen, als wär' die Welt 'n Flyer

Wird im Winter nett geraved, wird’s im Internet gesaved

Alle schön mit Online, näher dran an Bonn sein

Siehst du dich nicht manchmal auch im ICE nach Eschede

Als einziger der’s ahnen kann, der alle warnen kann

Und dann schaust du dich um, siehst das Grauen um dich 'rum

Du weißt, die sind zu dumm, um dir zu

Glauben und du bleibst stumm

Die wollen es doch nicht checken, na sollen sie doch verrecken

Mit Vollgas und Grinse-Fressen ins Ende des Schreckens!

Wenn alles Jacke wie Hose ist, dummes Rumgepose ist

Nix geheuer ist und alles zu teuer ist

Und über kurz oder lang alles gleich wird und träge

Durch dick und dünn, ohne Kollege

Nasebohrend vor’m Kühlschrank, der leer ist

Ich früher weit vorn und jetzt alles weit her ist

Keine Frau, kein Glück, kein Style, da «0190…» und so weiter

Weder klingelnde Kassen, noch Telephone

Kein Schwein weiß, wo ich wohne

Wenn der Hocker der Thron ist, auf dem ich throne

Am Tresen in der Kneipe, auf’m Bier die Krone

Keiner mit mir, sondern jeder down ist

Lang nix abging, weil jeder abgehaun' ist

Freunde mir Raps stehlen, statt mit mir Pferde

Meine Mutter mich fragt, was ich werde!

Alléluia, bonjour toi là-bas, oui toi là-bas

Ne te vois-tu pas aussi, de temps en temps

Seul à l'air libre, entouré uniquement d'organismes unicellulaires

Ce mouvement sur la musique de Zweizellern

Vivez votre vie par la parole de trois celliers

Et donner tout leur argent aux quatre-celliers

Es-tu aussi téléspectateur

Même si tu vomis presque quand tu regardes

Zapp, zapp : échoué, séparé

Zapp, zapp : flétri, heureux

Zapp, zapp : Oh mon Dieu, quelle ordure

Mais le doigt ne peut pas appuyer sur le petit bouton rouge !

Vous n'êtes pas non plus à l'aise avec la reprise numérique ?

La paranoïa du CD PC

Où tout ne fait que biper, y compris les œufs

Seules les dates comptent, comme si le monde était un flyer

S'il y a du beau délire en hiver, ce sera enregistré sur internet

Tout va bien avec en ligne, soyez plus proche de Bonn

Ne vous voyez-vous pas parfois emmener l'ICE à Eschede ?

Comme le seul qui peut deviner, qui peut avertir tout le monde

Et puis tu regardes autour de toi, tu vois l'horreur autour de toi

Tu sais qu'ils sont trop stupides pour te le dire

Crois et tu restes silencieux

Ils ne veulent pas le vérifier, eh bien, laissez-les mourir

À plein régime et en souriant jusqu'à la fin de l'horreur !

Quand tout est veste comme pantalon, c'est stupide de poser

Rien n'est sûr et tout est trop cher

Et tôt ou tard tout deviendra pareil et lent

À travers vents et marées, sans collègue

Se curer le nez devant le frigo qui est vide

J'avais l'habitude d'être loin devant et maintenant tout est loin

Pas de femme, pas de chance, pas de style, car "0190..." et ainsi de suite

Ni les caisses enregistreuses qui sonnent, ni les téléphones

Aucun cochon ne sait où j'habite

Quand le tabouret est le trône sur lequel je suis intronisé

Au bar du pub, la couronne sur la bière

Personne avec moi mais tout le monde est en panne

Il ne s'est rien passé pendant longtemps car tout le monde s'est enfui

Des amis me volent le viol au lieu des chevaux avec moi

Ma mère me demande ce que je vais faire !