If I Should Die - Aephanemer

Delusion or

Worth my lifetime

How would I deem what I lived for

If I should die?

The toil must be done

Days are passing by

But tomorrow might be the last one

And I shall die

A habit is for us to deny

Spinning a web of silver lies

To hide the many agonies

All around us, for every being

We seem happier reduced by hunger

Flattering ourselves to be starved

Utterly craving for all that lies beyond our grasp

On the path of darkness and desire

A sweet scent of extinguished fire

We’re getting worse, eager to curse

Not the curtain, but what’s behind

Intoxicated within the smell of humankind

Today should be like every remaining day

Definitely all that I ask for

Whatever the moment when I’ll go away

That does not change anything at all

Happiness is complete in the here and now

It will not increase with a longer time

No other place but where I’m sitting down

This one quiet throne that I recognize as mine

A busy life and good relations

Just like everybody else

Meeting these people’s expectations

Worrying about judgments

But in my chest this acute pain

This unusual taste in my mouth

And all that counted now seems vain

Suddenly overwhelmed by doubt

I cannot be struck by these throes

With all my feelings and my thoughts

It would be too much awful woes

That my efforts had been for naught

On the chase of dreams and their demise

A sense of nonsense in disguise

This is not fair, we cannot bear

Yet another kind of torment

So disappointed, in absolute bewilderment

Today should be like every remaining day

Definitely all that I ask for

Whatever the moment when I’ll go away

That does not change anything at all

Happiness is complete in the here and now

It will not increase with a longer time

No other place but where I’m sitting down

This one quiet throne that I recognize as mine

Maybe it is going to take me nowhere

But I reckon not having to go anywhere

I don’t keep any illusion to hold dear

I just need to be ready to disappear

Void comes from the self alone

Fear from what we believe we own

Stoics across time give an advice

May death be daily before our eyes

Délire ou

Vaut ma vie

Comment jugerais-je ce pour quoi j'ai vécu

Si je devrais mourir ?

Le labeur doit être fait

Les jours passent

Mais demain pourrait être le dernier

Et je mourrai

Une habitude est pour nous de nier

Tisser une toile de mensonges argentés

Pour cacher les nombreuses angoisses

Tout autour de nous, pour chaque être

Nous semblons plus heureux réduits par la faim

Se flatter d'être affamé

Envie totale de tout ce qui se trouve au-delà de notre portée

Sur le chemin des ténèbres et du désir

Un doux parfum de feu éteint

Nous empirons, désireux de maudire

Pas le rideau, mais ce qu'il y a derrière

Enivré par l'odeur de l'humanité

Aujourd'hui devrait être comme tous les jours restants

Certainement tout ce que je demande

Quel que soit le moment où je partirai

Cela ne change rien du tout

Le bonheur est complet ici et maintenant

Il n'augmentera pas avec plus de temps

Pas d'autre endroit que celui où je suis assis

Ce trône silencieux que je reconnaît comme le mien

Une vie bien remplie et de bonnes relations

Comme tout le monde

Répondre aux attentes de ces personnes

Se soucier des jugements

Mais dans ma poitrine cette douleur aiguë

Ce goût inhabituel dans ma bouche

Et tout ce qui comptait maintenant semble vain

Soudain submergé par le doute

Je ne peux pas être frappé par ces affres

Avec tous mes sentiments et mes pensées

Ce serait trop d'affreux malheurs

Que mes efforts avaient été vains

À la poursuite des rêves et de leur disparition

Un sentiment d'absurdité déguisé

Ce n'est pas juste, nous ne pouvons pas supporter

Encore un autre type de tourment

Si déçu, dans la perplexité absolue

Aujourd'hui devrait être comme tous les jours restants

Certainement tout ce que je demande

Quel que soit le moment où je partirai

Cela ne change rien du tout

Le bonheur est complet ici et maintenant

Il n'augmentera pas avec plus de temps

Pas d'autre endroit que celui où je suis assis

Ce trône silencieux que je reconnaît comme le mien

Peut-être que ça ne me mènera nulle part

Mais je pense ne pas avoir à aller n'importe où

Je ne garde aucune illusion à chérir

J'ai juste besoin d'être prêt à disparaître

Le vide vient de soi seul

Peur de ce que nous croyons posséder

Les stoïciens à travers le temps donnent un conseil

Que la mort soit chaque jour devant nos yeux