Blauer Engel - Alphaville

Frühmorgens halbgeträumte Nacht fliegt wie ein Echo durch den Kopf

Du schaust den Spiegel unverwandt an, der mit Fingern dich befühlt

Dein Photo aneinanderreiht

Millionenfach, zu and’rer Zeit

Millonennfach, zu and’rer Zeit

Das bin dann ich, nicht etwa du

Du schaust mir nur von Weitem zu

Du schreist, ich seh’s an deinem Blick

Ich aber lache nur zurück

Dagegen kalt auf Bahnsteig sechs, Berlin von Hamm über Hannover

Kommandos gellen an den Zügen, die Wagen rucken in die Nacht

Passiert die endlos lange Front von Fenstern déja vu die Augen

Und Bild um Bild verschmelzen sie zum allerletzten Passagier

Das bin dann ich, nicht etwa du

Du schaust mir nur von Weitem zu

Du schreist, ich seh’s an deinem Blick

Ich aber lache nur zurück

Zuletzt woanders, 12. Stockwerk, Appartement 100, Appartement 100

Und jemand schleicht sich durch den Raum…

Drei schnelle Schritte zum Balkon, die Tür knallt hinter dir ins Schloss

Und krachen dreissig Türen und hallen wider wie wilde Tiere

Das sind dann wir, nur ich und du, wir schauen uns im Fallen zu

Der Schrei bist du, ich dein Gesicht

Du nur ein Schatten, ich das Licht…

Tôt le matin, la nuit à moitié rêvée vole comme un écho dans la tête

Tu regardes attentivement le miroir qui te sent avec les doigts

Alignez votre photo

Des millions de fois, à d'autres moments

Des millions, à d'autres moments

C'est moi, pas toi

Tu me regardes juste de loin

Tu cries, je peux le voir dans ton regard

Mais je ris juste en retour

En revanche, froid sur le quai six, Berlin de Hamm via Hanovre

Les commandes crient sur les trains, les voitures se précipitent dans la nuit

Passé l'interminable façade de fenêtres déja vu les yeux

Et image par image, ils fusionnent dans le tout dernier passager

C'est moi, pas toi

Tu me regardes juste de loin

Tu cries, je peux le voir dans ton regard

Mais je ris juste en retour

Dernier ailleurs, 12e étage, appartement 100, appartement 100

Et quelqu'un se faufile à travers la pièce...

Trois pas rapides vers le balcon, la porte se referme derrière toi

Et claquer trente portes et résonner comme des bêtes sauvages

C'est nous alors, juste toi et moi, nous nous regardons tomber

Tu es le cri, je suis ton visage

Toi seulement une ombre, moi la lumière...