Шестнадцатая рота - 25/17, Андрей Филиппак, Алексей Шутов

Спектакль поставлен на основе фрагментов романа Захара Прилепина «Обитель».

Алё-малё, старичок.

Ну чё, лови бодряки!

Ты приплыл — Одиссей, как в Кронштадт моряки.

И не поможет тебе больше советом Афина;

Её закрыли в барак, к шал*вам и графиням.

Своих детей ест Кронос, семнадцатый год,

Мужик где-то в Поволжье тоже ребятишек жрёт.

После гражданской войны — твоя, как-то по детски.

Ты спускался в Аид — попробуй ад Соловецкий.

Можно дать маху, и голову на плаху.

И больше не увидеть плоть от плоти Телемаха.

К тебе во сне ещё приходит твоя Пенелопа?

Мудрость тут тоже есть театр, смотри и хлопай.

Носителям папах — сапогом бьют в пах.

Кто не по ихнему пах — попал под размах.

От тоски три трески, такой вот весь, а по-русски пинка

Кипятка три глотка, и я полез на ярус.

Припев:

А мне так сильно ещё пожить охота.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Лишь бы тебя увидеть — дайте мне работу.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

А мне так сильно ещё пожить охота.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Лишь бы тебя увидеть — дайте мне работу.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Поэт Афанасьев, из двадцать седьмого пишу я.

Вам с Соловков — здесь Понтий вместе с Иешуа.

А присягнул бы кто из вас багряному Воланду?

Продав себя, как Исав, за баланду с голоду.

Или предпочёл бы мёрзнуть и гнить.

Вместе со здоровьем, как вес, терять дни.

Но не подумайте что здесь лишь только изуверы.

Просто нет чувства меры, просто потеряна вера.

От политических — привет всем боевым креаклам!

Конечно, ваш протест — тринадцатый подвиг Геракла.

Постишь с Айфона на Фейсбук селфи из автозака,

А здесь — постятся годами, те кто ходили в атаку.

От блатных еще привет художникам опасным.

Здесь им пригодится ваше чувство прекрасного!

И не серчайте шипко, если вам скрутил кишку, я —

Поэт Афанасьев, мне прострелили башку!

Припев:

А мне так сильно ещё пожить охота.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Лишь бы тебя увидеть — дайте мне работу.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

А мне так сильно ещё пожить охота.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Лишь бы тебя увидеть — дайте мне работу.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

А мне так сильно ещё пожить охота.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Лишь бы тебя увидеть — дайте мне работу.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

А мне так сильно ещё пожить охота.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

Лишь бы тебя увидеть — дайте мне работу.

Добро пожаловать в шестнадцатую роту!

La performance est basée sur des fragments du roman de Zakhar Prilepin La Demeure.

Bonjour, petit vieux.

Eh bien, attrapez des vigueurs !

Vous avez navigué - Ulysse, comme les marins à Kronstadt.

Et Athéna ne vous aidera pas plus avec des conseils;

Elle a été enfermée dans une caserne, avec vous et les comtesses.

Kronos mange ses enfants, la dix-septième année,

Un homme quelque part dans la région de la Volga mange aussi des enfants.

Après la guerre civile - la vôtre, en quelque sorte puérile.

Vous êtes descendu dans l'Hadès - essayez l'enfer Solovetsky.

Vous pouvez donner une gaffe, et votre tête est sur le bloc.

Et ne plus voir la chair de la chair de Télémaque.

Votre Pénélope vient-elle encore à vous en rêve ?

La sagesse est aussi un théâtre ici, regardez et applaudissez.

Les porteurs de papas sont battus à l'aine avec une botte.

Qui ne sentait pas comme eux - tombait sous le coup.

Trois morues de mélancolie, c'est tout, et en russe un coup de pied

Trois gorgées d'eau bouillante et je montai sur le gradin.

Refrain:

Et j'ai toujours une forte envie de vivre.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Juste pour te voir - donne-moi un travail.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Et j'ai toujours une forte envie de vivre.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Juste pour te voir - donne-moi un travail.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Poète Afanasiev, j'écris depuis le vingt-septième.

À vous de Solovki - voici Ponce avec Yeshua.

Et est-ce que l'un d'entre vous jurerait allégeance au Woland cramoisi ?

S'étant vendu, comme Esaü, pour le gruau de la faim.

Ou je préfère geler et pourrir.

Avec la santé, comme le poids, perdez des jours.

Mais ne pensez pas qu'il n'y a ici que des fanatiques.

Il n'y a tout simplement aucun sens des proportions, la foi est tout simplement perdue.

De la politique - bonjour à tous les crackers de combat !

Bien sûr, votre protestation est le treizième travail d'Hercule.

Vous postez un selfie depuis la paddy wagon de l'iPhone vers Facebook,

Et ici ils jeûnent depuis des années, ceux qui sont passés à l'attaque.

Des voleurs, bonjour aux artistes dangereux.

C'est là que votre sens de la beauté vous sera utile !

Et ne sois pas énervé si tu t'es tordu le ventre, je -

Poète Afanasiev, ils m'ont tiré une balle dans la tête !

Refrain:

Et j'ai toujours une forte envie de vivre.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Juste pour te voir - donne-moi un travail.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Et j'ai toujours une forte envie de vivre.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Juste pour te voir - donne-moi un travail.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Et j'ai toujours une forte envie de vivre.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Juste pour te voir - donne-moi un travail.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Et j'ai toujours une forte envie de vivre.

Bienvenue dans la seizième compagnie !

Juste pour te voir - donne-moi un travail.

Bienvenue dans la seizième compagnie !