Chocomel und Vla - ANTILOPEN GANG

Okay

Früher gab es Krieg, früher gabs Beef, früher wart ihr weak

Standard MCs ohne Fantasie auf miese Standard Beats

Früher gab’s nur Apathie, früher war der Alltag mies

Die heute kunterbunte Welt war früher anthrazit

Doch der lange Weg der vor uns liegt führt Schritt für Schritt ins Paradies

Ich lade meine Batterie und trinke einen Aperitif

Koljah ist ein guter Mann, wie’s Lenin oder 2Pac war’n

Hab alles was ich brauch, wie so ein elendiger Supermarkt

Ich schmelze so dahin, wenn ich durch Traumlandschaften tänzel

Mein Trauma ist zu Ende und ich bauchpinsel mich selber

Seh' die Äpfel der Versuchung in den Bäumen sprießen

Ich ess direkt sieben und werd' nirgendwo vertrieben, ich genieß es

Das Reich der Freiheit bringt nichts aus der Ruhe wie die Tiefsee

Und es steht für Frieden, wie die alliierten Bomben gegen ISIS

Feeling wie im Frühling, auch im Winter und im Herbst

Und die Eltern dieser Welt kriegen die Kinder jetzt ernährt

Es riecht nach frisch gebrühtem Kaffee und nach Toast mit Marmelade

Aus den Wolken rieselt Kokos und der Honig fließt ins Tal

Das hier ist ein Stück vom Himmel, so wie Chocomel und Vla

Doch unsere Wangen streifen Tränen aus Zitronenkonzentrat

Das ist nur blablabla, wir komm' nicht klar, klar, klar

Antilopen bis ins Grab

Das ist blablabla, wir komm nicht klar (klar, klar)

Antilopen bis ins Grab

Früher war die Welt noch grade und so kalt wie ihre Farben

Heute lässt die Hitze alle Formen durch die Linse wabern

Batikmuster auf den Straßen, man riecht indische Gewürze

Und wir sagen Ja und Amen statt die Finsternis zu fürchten

Die Engel spiel’n Trompete, grell und stechend wie ein Apfel

Mein Freund Jimi spielt ein Solo auf der Fender Stratocaster

Wir schlendern auf dem Wasser und versinken im Asphalt

Alle Kindheitserinnerung' verschwimmen wie die Zeit

Ab und zu schwebt ein Schwarm kleiner Seepferdchen vorbei

Diese Wesen reden dir ihre Lebensweisheit ein:

«Gibt das Leben dir Zitronen, mach 'nen Obstladen auf

Wo du unter deiner Ladentheke Drogen verkaufst»

Pass bloß auf, diese fiesen Biester trachten nach der Freiheit

Deines Paradieses, denn sie leben lieber in der Eiszeit

Also schütz deine Blase, deinen Trip, die Extase

Sonst wird sich der Nebel lichten und dann ringst du um Atem

Es riecht nach frisch gebrühtem Kaffee und nach Toast mit Marmelade

Aus den Wolken rieselt Kokos und der Honig fließt ins Tal

Das hier ist ein Stück vom Himmel, so wie Chocomel und Vla

Doch unsere Wangen streifen Tränen aus Zitronenkonzentrat

Das ist nur blablabla, wir komm' nicht klar, klar, klar

Antilopen bis ins Grab

Das ist blablabla, wir komm nicht klar (klar, klar)

Antilopen bis ins Grab

Guck mal, früher glaubten alle an das Leben nach dem Tod

Und haben sich deswegen auch ihr ganzes Leben lang benomm'

Denn sie träumten von dem Paradies und arbeiteten sich dabei zu Grunde,

doch am Tunnelende wartete das Nichts

Heute ist es schlimmer, denn die Menschen sind noch dümmer

Und sie glauben allen ernstes immer, sie gehör'n zu den Gewinnern

Weil sie alle ganz bestimmt mal ernten was sie säen

Das Heilsversprechen löst sich ein, ha’m sie im Fernseh’n so geseh’n

Und von Anfang an gelernt, denn in Beziehung und Familie

Und in jedem Molekül des Lebens sitzt dieser Kassierer

Und der rechnet nach und überlegt ob es sich grade lohnt

Sogar intime Gefühle sind nur Verwertbarkeitslogik

Ihr Deppen, Hip Hop ging’s nie um Befreiung oder Widerstand

Die Jungs in Harlem wollten nur das gleiche in den Siebzigern

Ein fettes Auto, Geld, Goldketten und Statussymbole

Etwas besser ausgebeutet werden als sie es wurden

Das ist nur blablabla, wir komm' nicht klar, klar, klar

Antilopen bis ins Grab

Das ist blablabla, wir komm nicht klar (klar, klar)

Antilopen bis ins Grab

Das ist nur blablabla, wir komm' nicht klar, klar, klar

Antilopen bis ins Grab

Das ist blablabla, wir komm nicht klar (klar, klar)

Antilopen bis ins Grab

Das ist nur blablabla, wir komm' nicht klar, klar, klar

Antilopen bis ins Grab

Das ist blablabla, wir komm nicht klar (klar, klar)

Antilopen bis ins Grab

D'ACCORD

Il y avait la guerre, il y avait du boeuf, tu étais faible

Des MC standard sans imagination sur des rythmes standard moche

Il n'y avait que de l'apathie, la vie quotidienne était moche

Le monde coloré d'aujourd'hui était anthracite

Mais le long chemin qui nous attend mène pas à pas au paradis

Je charge ma batterie et bois un apéritif

Koljah est un homme bon, comme l'étaient Lénine ou 2Pac

J'ai tout ce dont j'ai besoin, comme un supermarché misérable

Je fond juste en dansant à travers des paysages de rêve

Mon traumatisme est terminé et je me brosse le ventre

Voir les pommes de la tentation germer dans les arbres

Je mange tout de suite et je ne suis vendu nulle part, je me régale

Rien n'ébranle le royaume de la liberté comme la mer profonde

Et ça représente la paix, comme les bombes alliées contre ISIS

Se sentir comme au printemps, aussi en hiver et en automne

Et les parents de ce monde nourrissent les enfants maintenant

Ça sent le café fraîchement moulu et du pain grillé avec de la confiture

La noix de coco coule des nuages ​​et le miel coule dans la vallée

C'est un coin de paradis, comme Chocomel et Vla

Mais nos joues sont striées de larmes de concentré de citron

C'est juste bla bla bla, nous ne comprenons pas, bien sûr, bien sûr

antilopes à la tombe

C'est blablabla, on s'entend pas (d'accord, d'accord)

antilopes à la tombe

Le monde était droit et aussi froid que ses couleurs

Aujourd'hui, la chaleur permet à toutes les formes de vaciller à travers l'objectif

Des motifs batik dans les rues, ça sent les épices indiennes

Et on dit oui et amen au lieu de craindre les ténèbres

Les anges jouent de la trompette, stridente et perçante comme une pomme

Mon ami Jimi joue un solo sur la Fender Stratocaster

On se promène sur l'eau et on s'enfonce dans l'asphalte

Tous les souvenirs d'enfance s'estompent comme le temps

De temps en temps, un essaim de petits hippocampes flotte

Ces êtres vous parlent de leur sagesse de vie :

"Quand la vie te donne des citrons, ouvre une fruiterie

Où tu vends de la drogue sous ton comptoir »

Attention, ces vilaines bêtes cherchent la liberté

Votre paradis, parce qu'ils préfèrent vivre à l'ère glaciaire

Alors protège ta vessie, ton trip, ton extase

Sinon, le brouillard se lèvera et vous aurez le souffle coupé

Ça sent le café fraîchement moulu et du pain grillé avec de la confiture

La noix de coco coule des nuages ​​et le miel coule dans la vallée

C'est un coin de paradis, comme Chocomel et Vla

Mais nos joues sont striées de larmes de concentré de citron

C'est juste bla bla bla, nous ne comprenons pas, bien sûr, bien sûr

antilopes à la tombe

C'est blablabla, on s'entend pas (d'accord, d'accord)

antilopes à la tombe

Regardez, tout le monde croyait en la vie après la mort

Et c'est pourquoi ils se sont comportés toute leur vie

Parce qu'ils rêvaient du paradis et travaillaient jusqu'au bout,

mais rien n'attendait au bout du tunnel

C'est pire aujourd'hui car les gens sont encore plus con

Et ils y croient toujours en toute sincérité, ils sont parmi les gagnants

Parce qu'ils récoltent tous ce qu'ils ont semé

La promesse du salut s'accomplit, comme elle l'a vu à la télévision

Et appris dès le début, parce que dans la relation et la famille

Et dans chaque molécule de la vie se trouve ce caissier

Et il fait le calcul et considère si ça vaut le coup

Même les sentiments intimes ne sont qu'une logique d'utilisabilité

Espèce d'idiots, le hip hop n'a jamais été une question de libération ou de résistance

Les garçons de Harlem voulaient juste la même chose dans les années 70

Une grosse voiture, de l'argent, des chaînes en or et des symboles de statut

Être exploité un peu mieux qu'ils ne l'étaient

C'est juste bla bla bla, nous ne comprenons pas, bien sûr, bien sûr

antilopes à la tombe

C'est blablabla, on s'entend pas (d'accord, d'accord)

antilopes à la tombe

C'est juste bla bla bla, nous ne comprenons pas, bien sûr, bien sûr

antilopes à la tombe

C'est blablabla, on s'entend pas (d'accord, d'accord)

antilopes à la tombe

C'est juste bla bla bla, nous ne comprenons pas, bien sûr, bien sûr

antilopes à la tombe

C'est blablabla, on s'entend pas (d'accord, d'accord)

antilopes à la tombe