Yayeboy - Barack Adama

Yaye boy, yaye boy, yaye boy, ya

Ouais ouais

Yaye boy yay, Zeg P

Yaye boy, yaye boy, yaye boy, ya

Ouais ouais, ouais ouais

Tout d’abord c’est un texte plutôt banal

Écrit par un négro qui est né dans le centre de Paname

Dieu merci, pour l’instant ma tête n’a pas connu d’balafre

Y a que l’intérieur qu’est touché mais j’suis pas un cadavre

Mon défaut à moi c’est que je suis pas un rêveur (nan)

Assez de faire le singe, assez de manger des bananes

Moi mon rêve c’est pas que ma fille fasse des pubs pour Danone ou pour pas mal

de marques de yaourts ou de bagnoles

Et la plus grosse michto que je connaisse aujourd’hui

Et bah tu veux savoir qui c’est?

C’est mon téléphone

Cette pute quand je n’ai rien ne fait pas d’bruit

Mais quand y a du buzz c’est bizarre rien qu’mon tél' il sonne (allô, ouais boy)

Si j'écoute les gens, j’arrête de courir tout d’suite et j’me coupe les jambes

Je vomis toute ma haine et j'étouffe dedans

Car quand c’est la rre-gue tu veux qu’on soient tous devant

Yaye boy, yaye boy ça veut dire Mama

Je n’peut pas m’empêcher de parler d’elle

Je fais ma vie mais c’est pour elle que je taffe la night

Et chaque ramdam passe, je m’dis qu’ils sont encore debout

À chaque rap, ça m’passe par la tête et mes larmes me remplissent mes joues

Je suis un grand môme moi, je n’suis pas un super fan de Rambo

On cherche du liquide, et je n’parle en eau

Je n’suis pas une victime, mais trouvez-en un autre

Une putain d’mélodie t’a traversé la tête

C'était la voix d’une femme dans les bravas d’un traître

C'était la go d’un pote, il faisait du concret

Tu n'étais pas sous drogue, tu n'étais pas pompette

Tu te fais des reproches, des fois tu te détestes

Tu te dis que ton poto savait que tu savais

Que sa chérie s’abaisse tous les soirs et que ça baise sous son toit

Et que te détesterait car le regard de son poto ça blesse aussi

Ouais

En gros des fois, faut faire le sourd

En gov' le soir, j’aime faire des tours

Surtout une heure avant le Ftour

Mais faut faire doucement avec le bide car on est négligé même par les s’cours

La ti-peu est si peu culottée

Mets la cinquième si tu peux piloter (yayeboy)

L’alcool n’est plus du tout siroté

Les anciens n’ont plus d’lovés, ils ont la cirrhose et, font que pivoter

Elle veut te garder donc oublie la pilule, ouais

Mais quelle mauvaise idée comme nous mettre en cellule, oh ouais eh

Tu forces, il fuit, tu laisses, elle simule

Yo, les hommes sont cons, les hommes sont si nuls

Yayeboy, yayeboy, yayeboy, yaye

Chu

Libertad enfin, ouais, 2020 nouvelle année, nouvelles résolutions,

nouveaux projets

Nouvel indépendant, nouvelle page

On est ensemble et on s’quitte plus

C’est Bavarotti

Libertad clan