Téléportation - Caballero, Les Corbeaux

Il est temps d’bouger, de voir autre chose

Ce décor m’a vraiment soûlé

Faut qu’le climat soit trop chaud, je ferme les yeux

J’les ouvre et j’vois des oiseaux mauves, j’me crois au zoo

Pas un seul freestyle, juste une petite paille

Dans une noix d’coco fraîchement coupée

J’veux ni ta croisière, ni ton club Med

Un blunt d’herbe, quelques frères en chemise hawaïenne

On rigole à des blagues nulles à chier

On marche sur l’avenue, toute la cote on l’aura vu à pied

L’instinct nous guide, on cherche l'épicerie

Pour une boisson désaltérante

Merde, j’crois qu’on est passés devant

On veut partir tout noirs donc mes gars s'étendent

Malgré les heures au Soleil, j’ai un teint tout gris

Impossible que tu n’aies plus chaud

Ici, même les nuits sont douces, on fait du bruit, on s’fout en l’air

Heureusement, que j’ai fui mon trou, j’fais une pause

Avant qu’le couplet finisse et qu’l’histoire suive son cours

Téléportation…

J’me casserai quand j’trouverai l’argent, là, j’ai pas les thunes

Entouré par des murs, j’voyage sans bouger d’ma chambre

Téléportation, on s’téléporte !

Téléportation

J’me casserai quand j’trouverai l’argent, là, j’ai pas les thunes

J’voyage sans bouger d’ma chambre

Téléportation, on s’téléporte !

Téléportation

Lassé, j’laisse derrière un caddie pleins marchandises

Et comme Hiro, j’parcours le monde en un battement d’cils

J’me promène sans devoir bouger mon gros orteil

J’veux qu’y ait des beaux rayons quand j’bronze au Soleil

C’est le soulagement, j’me casse, ksar, la plage à Barça

Pas d’bagages car je serai d’retour avant ce soir

Puis, j’pars m’exiler en Inde, déguster un curry

Avec un thé du Darjeeling frais et sucré (C'est un pur kiff !)

Aliments, continents, c’est grâce à ces connexions que j’voyage

Ces éléments orientent actuellement mes projections astrales

Mes soucis s’en vont, je m’oublie en prenant des photos

En bon touriste, moi, bouffant mon sushi devant l’Mont Fuji

J’veux des linguines en Sicile avec une huile d’olive fine

Donc j’file vite à 10 000 kilomètres des villes chimiques

J’visite hôtels et rues mystiques au rythme de mes évasions

Ma tête fait sa ronde mais, physiquement, j’fais du nivelling

Téléportation…

J’me casserai quand j’trouverai l’argent, là, j’ai pas les thunes

Entouré par des murs, j’voyage sans bouger d’ma chambre

Téléportation, on s’téléporte !

Téléportation

J’me casserai quand j’trouverai l’argent, là, j’ai pas les thunes

J’voyage sans bouger d’ma chambre

Téléportation, on s’téléporte !

Téléportation

Des fois, c’est vrai, j’me tue l’cerveau

J’suis plus qu’un numéro mais j’me décompose sur ce canapé

Déploie mes ailes, loin de mes problèmes si rudes

J’nettoie les plaies grâce à l’imaginaire, j’ferme les yeux

Perçois des rêves, observe les lueurs d’espoir célestes, merveilleux

D’où j’suis, ma Lune est mauve, est-elle même rouge?

J’délire après une douce nuit, XXX de mi madre

Un peu d’air pur et d’eau fraîche, chez nous, c’est vital, frère

Y’a rien d’plus réglo, réveil naturel au lever du Soleil

Sur le chant du coq, je sais qu’tu connais

Le thé sur nos lèvres nous ravive

La famille assise sur une même table, tout s’anime

Du coup, j’arrive plus à quitter la Voie Lactée

J’voyage, et ce toute la nuit…

Téléportation…

J’me casserai quand j’trouverai l’argent, là, j’ai pas les thunes

Entouré par des murs, j’voyage sans bouger d’ma chambre

Téléportation, on s’téléporte !

Téléportation

J’me casserai quand j’trouverai l’argent, là, j’ai pas les thunes

J’voyage sans bouger d’ma chambre

Téléportation, on s’téléporte !

Téléportation

Paroles rédigées et annotées par la communauté RapGenius France