Lingering in an Imprint Haunting - Carach Angren

Kill!

Here I walk down this godless trench where the corpses sink forever into

shallow marshy grounds

I can’t remember confronting these extreme forms of violence

Knee-deep in mud, where skies weep leaden tears and blood

It’s hard to breathe within this thick cloak of sulfurous mist conjuring

slaughtering soldiers into sickening silhouettes

From this forsaken battlefield no soul can be dismissed

As if the devil is in charge, giving orders from the depths of the abyss

Goddamn!

It’s coming hard, fire fight and waves of bombardments blowing soil,

bone and flesh apart

Running to survive maybe the last private still alive

Suddenly it stops.

I turn and see no enemy.

there’s nothing behind me!

I can’t believe my eyes.

I can’t believe what I see

A timeless, frozen scenery where nature stands still!

Except for me!

So strange to see a still image of this infernal reality

Staring at shrapnel and bullets with an incomplete journey

When suicide burdens my mind, I’m startled by a horrible screaming from behind,

luring me to a spot where a friend of my platoon walked into an ambush,

he screamed: «please kill me!

Charlie’s coming soon!»

My 1911 is too loud, that’s why I reach for the knife

Then, again, hesitation!

I cannot take his life!

Goddamned fucking gooks!

He’s captured by the enemy

Dragged away for days of torture, screaming these last words at me

«You son of a whore should be terrified!

In this hell I’ll wait for you!»

And right before I step on that mine I ask myself: «did he just spoke the truth?

Briefly I comprehend, all this time I was damned

His grudge keeps me in hell for eternity

Every time I die he waits for me

This is my destiny

Tuer!

Ici, je marche dans cette tranchée impie où les cadavres s'enfoncent pour toujours

terrain marécageux peu profond

Je ne me souviens pas avoir été confronté à ces formes extrêmes de violence

Jusqu'aux genoux dans la boue, où les cieux pleurent des larmes de plomb et du sang

Il est difficile de respirer dans cet épais manteau de brouillard sulfureux qui évoque

massacrant des soldats en silhouettes écœurantes

De ce champ de bataille abandonné, aucune âme ne peut être renvoyée

Comme si le diable était aux commandes, donnant des ordres du fond de l'abîme

Merde !

Ça arrive dur, des combats de feu et des vagues de bombardements qui soufflent sur le sol,

os et chair séparés

Courir pour survivre peut-être le dernier soldat encore en vie

Tout à coup, ça s'arrête.

Je me retourne et ne vois aucun ennemi.

il n'y a rien derrière moi !

Je n'en crois pas mes yeux.

Je ne peux pas croire ce que je vois

Un paysage glacé hors du temps où la nature s'arrête !

Sauf pour moi!

Tellement étrange de voir une image fixe de cette réalité infernale

Regarder des éclats d'obus et des balles avec un voyage incomplet

Quand le suicide accable mon esprit, je suis surpris par un horrible cri venant de derrière,

m'attirer à un endroit où un ami de mon peloton est tombé dans une embuscade,

il a crié : "S'il vous plaît, tuez-moi !

Charlie arrive bientôt ! »

Mon 1911 est trop bruyant, c'est pourquoi je prends le couteau

Alors, encore une fois, hésitation !

Je ne peux pas lui ôter la vie !

Putains de putains de gooks !

Il est capturé par l'ennemi

Traîné pendant des jours de torture, me criant ces derniers mots

"Ton fils de pute devrait être terrifié !

Dans cet enfer, je t'attendrai !"

Et juste avant de marcher sur la mienne, je me demande : "Est-ce qu'il vient de dire la vérité ?

Bref je comprends, tout ce temps j'étais damné

Sa rancune me garde en enfer pour l'éternité

Chaque fois que je meurs, il m'attend

C'est mon destin