Ennesima Eclisse - Carmen Consoli

In effeti sembra notte fonda

l’ennesima eclisse tra un dolore e un altro

qua giu’all’inferno s’invecchia l’aria e’piu’accesa

qua giu’all’inferno si cambia piu’spesso rotta

nessuna beata certezza ne’l’ombra

di commovente pieta'…

non pensare che sia distante non pensare

non pensare che sia distante non pensare

non pensare che sia distante

da qui vedo la tua casa

In effetti tra un girone e un altro

cercavo i tuoi occhi blu di metilene

qua giu’all’inferno perpetua

croce e delizia

qua giu’all’inferno si sconta

l’aspra e inflessibile sentenza

tra gli inferi il dubbio serpeggia

nessuna beata certezza ne’l’ombra

di commevente pieta'…

non pensare che sia distante non pensare

non pensare che sia distante non pensare

non pensare che sia distante

da qui vedo la tua casa

En fait c'est comme au milieu de la nuit

encore une autre éclipse entre une douleur et une autre

ici en enfer l'air devient plus vieux et plus brillant

ici en enfer on change plus souvent de cap

aucune certitude bienheureuse dans l'ombre

d'une pitié émouvante...

ne pense pas que c'est éloigné ne pense pas

ne pense pas que c'est éloigné ne pense pas

ne pense pas que c'est éloigné

d'ici je vois ta maison

En effet, d'un groupe à l'autre

Je cherchais tes yeux bleus de méthylène

ici-bas dans l'enfer perpétuel

croix et délice

ici en enfer est à prix réduit

la peine dure et inflexible

le doute serpente dans le monde souterrain

aucune certitude bienheureuse dans l'ombre

de pitié compatissante...

ne pense pas que c'est éloigné ne pense pas

ne pense pas que c'est éloigné ne pense pas

ne pense pas que c'est éloigné

d'ici je vois ta maison