Manhattan Monotone - Diane Tell

Les dingues des buildings déambulent\nLes taxis ont la jaunisse\nLes néons, les pubs majuscules\nNew York existe\nC’est trop grand pour moi,\nQu’est-ce que je fais là\nDans cette ville dessinée?\nPeter Stuyvesant, si tu voyais\nTa pomme bien aimée\nJe l’ai croquée, c’est bizarre\nLe goût qu’elle a, la star\nManhattan monotone\nJ' suis en panne comme une pomme\nOn m' disait que t’avais tout\nDans ta rondeur, y a des trous\nManhattan monotone\nJe suis Diane, pas Lennon\nIl t’appelait centre du monde\nT’as pris la tête, Manhattan\nTon p’tit billet vert et tes gadgets\nLes maisons qui grattent le ciel\nHarlem, ton village et ses poètes\nCa donne des ailes\nTu fais couler beaucoup d’encre\nGraffiti pour les cancres\nHold on !\nPourtant tu as le son\nEt ça, c’est vraiment bon\nEt le vent dans le béton\nQui vient de l’océan, souvent, souvent\nManhattan monotone\nJ' suis en panne et ça m'étonne\nOn m' disait que t’avais tout\nDans ta rondeur, y a des trous\nManhattan monotone\nJe suis Diane, pas Lennon\nIl t’appelait centre du monde\nT’as pris la tête, Manhattan