Leaving LA - Father John Misty

I was living on the hill

By the water tower and hiking trails

And when the big one hit I’d have a seat

To watch masters abandon their dogs and dogs run free

Oh baby, it’s time to leave

Take the van and the hearse down to New Orleans

Leave under the gaze of the billboard queens

Five-foot chicks with parted lips selling sweatshop jeans

These L.A. phonies and their bullshit bands

That sound like dollar signs and Amy Grant

So reads the pull quote from my last cover piece

Entitled «The Oldest Man in Folk Rock Speaks»

You can hear it all over the airwaves

The manufactured gasp of the final days

Someone should tell them ‘bout the time that they don’t have

To praise the glorious future and the hopeless past

A few things the songwriter needs

Arrows of love, a mask of tragedy

But if you want ecstasy or birth control

Just run the tap until the water’s cold

Anything else you can get online

A creation myth or a .45

You’re going to need one or the other to survive

Where only the armed or the funny make it out alive

Mara taunts me 'neath the tree

She’s like, «Oh great, that’s just what we all need

Another white guy in 2017

Who takes himself so goddamn seriously.»

She’s not far off, the strange thing is

That’s pretty much what I thought when I started this

It took me my whole life to learn to play the G

But the role of Oedipus was a total breeze

Still I dreamt of garnering all rave reviews

Just believably a little north of God’s own truth

«He's a national treasure now, and here’s the proof

In the form of his major label debut»

A little less human with each release

Closing the gap between the mask and me

I swear I’ll never do this, but is it okay?

Don’t want to be that guy but it’s my birthday

If everything ends with a photo then I’m on my way

Oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh

I watched my old gods all collapse

Were way more violent than my cartoon past

It’s like my father said before he croaked:

«Son, you’re killing me, and that’s all folks.»

So why is it I’m so distraught

That what I’m selling is getting bought?

At some point you just can’t control

What people use your fake name for

So I never learned to play the lead guitar

I always more preferred the speaking parts

Besides there’s always someone willing to

Fill up the spaces that I couldn’t use

Nonetheless, I’ve been practicing my whole life

Washing dishes, playing drums, and getting by

Until I figured, if I’m here then I just might

Conceal my lack of skill here in the spotlight

Maya, the mother of illusions, a beard, and I

2000 years or so since Ovid taught

Night-blooming, teenage rosebuds, dirty talk

And I’m merely a minor fascination to

Manic virginal lust and college dudes

I’m beginning to begin to see the end

Of how it all goes down between me and them

Some 10-verse chorus-less diatribe

Plays as they all jump ship, «I used to like this guy

This new shit really kinda makes me wanna die»

Oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh

My first memory of music’s from

The time at JCPenney’s with my mom

The watermelon candy I was choking on

Barbara screaming, «Someone help my son!»

I relive it most times the radio’s on

That «tell me lies, sweet little white lies» song

That’s when I first saw the comedy won’t stop for

Even little boys dying in department stores

So we leave town in total silence

New Year’s Day, it’s 6 o’clock AM

I’ve never seen Sunset this abandoned

Reminds me predictably of the world’s end

It’ll be good to get more space

God knows what all these suckers paid

I can stop drinking and you can write your script

But what we both think now is…

Je vivais sur la colline

Près du château d'eau et des sentiers de randonnée

Et quand le gros frapperait, j'aurais un siège

Pour regarder les maîtres abandonner leurs chiens et les chiens courir librement

Oh bébé, il est temps de partir

Descendez la camionnette et le corbillard à la Nouvelle-Orléans

Partez sous le regard des reines du panneau d'affichage

Poussins de cinq pieds avec des lèvres entrouvertes vendant des jeans d'atelier de misère

Ces phonies de L.A. et leurs groupes de conneries

Cela ressemble à des signes dollar et Amy Grant

Alors lit la citation extraite de ma dernière couverture

Intitulé "L'homme le plus âgé du folk rock parle"

Vous pouvez l'entendre sur toutes les ondes

Le souffle fabriqué des derniers jours

Quelqu'un devrait leur dire 'bout le temps qu'ils n'ont pas

Louer le futur glorieux et le passé sans espoir

Quelques éléments dont l'auteur-compositeur a besoin

Des flèches d'amour, un masque de tragédie

Mais si vous voulez de l'ecstasy ou un contraceptif

Il suffit de faire couler le robinet jusqu'à ce que l'eau soit froide

Tout ce que vous pouvez obtenir en ligne

Un mythe de la création ou un .45

Vous allez avoir besoin de l'un ou de l'autre pour survivre

Où seuls les armés ou les drôles s'en sortent vivants

Mara me nargue sous l'arbre

Elle est comme, "Oh super, c'est juste ce dont nous avons tous besoin

Un autre Blanc en 2017

Qui se prend tellement au sérieux. »

Elle n'est pas loin, la chose étrange est

C'est à peu près ce que je pensais quand j'ai commencé

Il m'a fallu toute ma vie pour apprendre à jouer du G

Mais le rôle d'Œdipe était un jeu d'enfant

Pourtant, je rêve de recueillir toutes les critiques élogieuses

Juste vraisemblablement un peu au nord de la propre vérité de Dieu

"C'est un trésor national maintenant, et voici la preuve

Sous la forme de ses débuts sur un label majeur »

Un peu moins humain à chaque version

Combler le fossé entre le masque et moi

Je jure que je ne ferai jamais ça, mais est-ce que ça va ?

Je ne veux pas être ce type mais c'est mon anniversaire

Si tout se termine par une photo, alors je suis en route

Oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh

J'ai regardé mes anciens dieux s'effondrer

Étaient bien plus violents que mon passé de dessin animé

C'est comme mon père a dit avant de croasser :

"Fils, tu me tues, et c'est tout."

Alors pourquoi est-ce que je suis si désemparé

Que ce que je vends est acheté ?

À un moment donné, vous ne pouvez tout simplement pas contrôler

Pourquoi les gens utilisent votre faux nom

Donc je n'ai jamais appris à jouer de la guitare solo

J'ai toujours préféré les parties parlées

De plus, il y a toujours quelqu'un qui veut

Remplir les espaces que je ne pouvais pas utiliser

Néanmoins, j'ai pratiqué toute ma vie

Laver la vaisselle, jouer de la batterie et se débrouiller

Jusqu'à ce que je comprenne, si je suis ici, je pourrais bien

Cacher mon manque de compétence ici sous les projecteurs

Maya, la mère des illusions, une barbe, et moi

2 000 ans environ depuis qu'Ovide a enseigné

Floraison nocturne, boutons de rose chez les adolescentes, bavardages

Et je ne suis qu'une petite fascination pour

Luxure virginale maniaque et mecs d'université

Je commence à commencer à voir la fin

De comment tout se passe entre moi et eux

Une diatribe de 10 couplets sans refrain

Joue alors qu'ils sautent tous du navire, "J'aimais ce type

Cette nouvelle merde me donne vraiment envie de mourir »

Oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh, oh-hoh

Mon premier souvenir de musique date de

Le temps passé chez JCPenney avec ma mère

Le bonbon à la pastèque avec lequel je m'étouffais

Barbara criant : "Quelqu'un aide mon fils !"

Je revis la plupart du temps que la radio est allumée

Cette chanson "dis-moi des mensonges, doux petits mensonges blancs"

C'est à ce moment-là que j'ai vu pour la première fois que la comédie ne s'arrêterait pas pour

Même les petits garçons meurent dans les grands magasins

Alors nous quittons la ville dans un silence total

Le jour de l'An, il est 6 heures du matin

Je n'ai jamais vu Sunset aussi abandonné

Me rappelle de façon prévisible la fin du monde

Ce sera bien d'avoir plus d'espace

Dieu sait ce que tous ces connards ont payé

Je peux arrêter de boire et tu peux écrire ton script

Mais ce que nous pensons tous les deux maintenant, c'est…