Roadkill - Faun Fables

To the coyote lying dead on the side of the highway:

I’ve been through your land countless times

Without asking your leave

But now it seems that I am free to go on my way

While you would left there broken

With only burning father sun

To grieve and bleach your bones

As white as the moon

As white as the yellow moon

To the vulture flying low along the line of the highway:

You won’t have to wait very long

To eat your fill

'Cause the river of grey that divides the horizon

Will surely leave a carcass in its wake

A twisted golden braid of fur and meat

Turning black

Black as the road

As black as the grey road

And the grey road is the great worm

That meets itself on the far side of the world

And the grey road is the great worm

That eats its tail beneath our feet

To the man selling blankets on the side of the highway:

The sign says you’re friendly and nice

And I have no doubt that’s true

But one of these mornings you gonna rise up singing

A song that your grandfather knew

But your father forgot

And buried

And was paved over by the grey road

The same road that you walk now

As nice as a man

As nice as the last man

And the grey road is the great worm

That meets itself on the far side of the world

And the grey road is the great worm

That eats its tail beneath our feet

Au coyote étendu mort sur le bord de l'autoroute :

J'ai traversé ton pays un nombre incalculable de fois

Sans demander ton congé

Mais maintenant, il semble que je sois libre de poursuivre mon chemin

Alors que tu t'en sortirais brisé

Avec seulement le père soleil brûlant

Pour pleurer et blanchir vos os

Aussi blanc que la lune

Aussi blanc que la lune jaune

Au vautour volant bas le long de la ligne de l'autoroute :

Vous n'aurez pas à attendre très longtemps

Pour manger à sa faim

Parce que la rivière grise qui divise l'horizon

Laissera sûrement une carcasse dans son sillage

Une tresse dorée torsadée de fourrure et de viande

Devenir noir

Noir comme la route

Aussi noir que la route grise

Et la route grise est le grand ver

Qui se retrouve de l'autre côté du monde

Et la route grise est le grand ver

Qui mange sa queue sous nos pieds

À l'homme qui vend des couvertures au bord de l'autoroute :

Le signe dit que vous êtes amical et gentil

Et je n'ai aucun doute que c'est vrai

Mais un de ces matins tu vas te lever en chantant

Une chanson que ton grand-père connaissait

Mais ton père a oublié

Et enterré

Et a été pavée par la route grise

La même route que tu marches maintenant

Aussi gentil qu'un homme

Aussi gentil que le dernier homme

Et la route grise est le grand ver

Qui se retrouve de l'autre côté du monde

Et la route grise est le grand ver

Qui mange sa queue sous nos pieds