Black Canal - Fish

They’ll always find a place for you in the sidewalk cafes

No one ventures into the streets these days

Except strangers and those like me, looking for work

I noticed the smell when I got off the bus

And traced it down to a canal that ran

Right through the heart of the city

Like an open vein full of black rotten blood

A mirror surface broken only by the bubbles of gas

Escaping from the stagnating mess that lay on the bottom

Fuelled by the chemicals and effluent of the city

Which was fed, in turn, by the barges and the ships

That followed that line and created the waves across that

Surface to the dockside where they unloaded their holds

The swarms of people clambering over them

I sat down in a cafe and I was holding my own

And minding my own business

And a voice spoke in my ears as if it recognized

That I was questioning the source of the smell

Have another beer boy, take it with a pinch of snuff

And my eyes were bedazzled, by the jewels in his silken cuff

And a voice rolled out from an ashen cloud from behind a long cigar

Son, you’ll never need to smell the black canal

It was as if he’d read my mind, as if he expected it

And, as the afternoon was wasted, I became aware

I was becoming wrapped up in his world

I became aware of the smell from the bouquet in his buttonhole

It was taking me away from the canal

And away from my questions

I was aware that the perfumes were all around us

And he sold me the city, well at least he tried to with all his stories

All the silks out of China

And all the satins out of Spain

All the powders for your noses

Will keep the stench at bay

Have another beer boy, take it with a pinch of snuff

Your eyes will be bedazzled, by the jewels in my scented cuff

And a voice rolled out from an ashen cloud from behind a long cigar

Son, you’ll never need to smell this black canal

And my world was spinnin', my head was awash

With this promises and his beer

And I looked up as he reached down

And snorted the flower in his buttonhole

He smiled and his eyes lied

I was staring at a suit with no soul

No matter how you wash them

How you scrub and bleach and boil

You’ll never get rid of the smell of the black canal

Of the black canal

Black canal

The black canal

The black canal

The black canal

(Derek Dick/Foss Paterson)

Ils trouveront toujours une place pour vous dans les cafés-terrasses

Personne ne s'aventure dans les rues ces jours-ci

Sauf les étrangers et ceux comme moi qui cherchent du boulot

J'ai remarqué l'odeur quand je suis descendu du bus

Et l'a retracé jusqu'à un canal qui coulait

En plein cœur de la ville

Comme une veine ouverte pleine de sang noir pourri

Une surface miroir brisée uniquement par les bulles de gaz

S'échapper du désordre stagnant qui gisait au fond

Alimenté par les produits chimiques et les effluents de la ville

Qui était alimenté, tour à tour, par les péniches et les navires

Cela a suivi cette ligne et a créé les vagues à travers cela

Faire surface jusqu'au quai où ils ont déchargé leurs cales

Les essaims de personnes qui grimpent dessus

Je me suis assis dans un café et je tenais le mien

Et m'occuper de mes propres affaires

Et une voix a parlé dans mes oreilles comme si elle reconnaissait

Que je m'interrogeais sur la source de l'odeur

Prends un autre garçon de bière, prends-le avec une pincée de tabac à priser

Et mes yeux étaient éblouis par les bijoux de sa manchette de soie

Et une voix s'est déroulée d'un nuage de cendre derrière un long cigare

Fils, tu n'auras jamais besoin de sentir le canal noir

C'était comme s'il lisait dans mes pensées, comme s'il s'y attendait

Et, alors que l'après-midi était perdu, j'ai pris conscience

Je devenais enveloppé dans son monde

J'ai pris conscience de l'odeur du bouquet dans sa boutonnière

Ça m'éloignait du canal

Et loin de mes questions

J'étais conscient que les parfums étaient tout autour de nous

Et il m'a vendu la ville, du moins il a essayé avec toutes ses histoires

Toutes les soies de Chine

Et tous les satins d'Espagne

Toutes les poudres pour votre nez

Gardera la puanteur à distance

Prends un autre garçon de bière, prends-le avec une pincée de tabac à priser

Vos yeux seront éblouis par les bijoux de ma manchette parfumée

Et une voix s'est déroulée d'un nuage de cendre derrière un long cigare

Fils, tu n'auras jamais besoin de sentir ce canal noir

Et mon monde tournait, ma tête était inondée

Avec ces promesses et sa bière

Et j'ai levé les yeux alors qu'il se baissait

Et sniffé la fleur dans sa boutonnière

Il a souri et ses yeux ont menti

Je regardais un costume sans âme

Peu importe comment vous les lavez

Comment vous frottez et blanchissez et faites bouillir

Tu ne te débarrasseras jamais de l'odeur du canal noir

Du canal noir

Canal noir

Le canal noir

Le canal noir

Le canal noir

(Derek Dick/Foss Paterson)