1981 - Giorgio Gaber
С переводом

1981 - Giorgio Gaber

  • Альбом: Anni affollati

  • Année de sortie: 2011
  • Langue: italien
  • Durée: 7:27

Voici les paroles de la chanson : 1981 , artiste : Giorgio Gaber Avec traduction

Paroles : 1981 "

Texte original avec traduction

1981

Giorgio Gaber

Оригинальный текст

Ma la Storia lasciò l’uomo

al numero 1981

e l’uomo come congelato

non intravedeva il suo destino.

Non era il capolinea

qualcosa doveva accadere

lo suggeriva una fede spontanea

che non era ancora il tempo di morire.

Il vecchio saggio

e il bimbo appena nato

guardavano la notte

dove il caso è in agguato.

E la notte

lasciava intravedere la notte

col trucco metafisico e scioccante

che l'è proprio

le cose che riuscivano a stupire

il bimbo e il vecchio.

Come ad esempio su di un cielo eterno

un grattacielo illuminato di pistacchio.

Il vecchio saggio

e il bimbo tra le braccia della mamma

di fronte a quella strana meraviglia

rinnovarono il dilemma

se quelle cose colorate e straordinarie

sarebbero col tempo diventate

se a Dio fosse piaciuto

necessarie.

Ma di una cosa siamo certi

che i loro occhi vedevano

non so se con fiducia o senza scampo

quell’enorme assurdità che è il tempo.

Signore Iddio, non so se faccia bene o faccia male

assistere ogni tanto al tuo definitivo e ricorrente funerale.

Questa volta c’era poca gente,

troppo poca gente

di cardinali e papi non se ne son visti

del resto i tuoi ministri

sono troppo effettuali

a noi piaceva immaginarli un po' più metafisici e mentali

a noi che siamo i più ultimi fedeli

ma a scanso di fraintesi non faccio il polemista per mestiere

cerco solo di capire

di capire come fa la gente a vivere contenta

senza la forza vitale di una spinta

di capire come fa la gente che vive

senza correr dietro a niente.

È vero sono un po' anarcoide e pieno di livore

ma in questo mondo troppo sazio di analisi brillanti e di torpore

ci sarà pure un po' di spazio per chi si vuole sputtanare

perché piuttosto che giocare con le più acute e raffinate astuzie del cervello

è meglio ricoprirsi di merda fino al collo

e tirar fuori la rabbia spudorata di chi è stupido ma crede

e urla il suo bisogno disperato di una fede.

Perché Dio c'è ancora

Dio c'è ancora, io insisto

Dio c'è ancora, altrimenti non esisto.

È un Dio inconsueto, che non ha niente di assoluto

è un Dio che non conosce il bene e il male

figuriamoci il sociale

è un Dio severo che con magica ironia

ci diede insieme il falso e il vero

è un Dio inventato, senza altari né vangeli

ma è l’unica mia spinta in questo mondo di infedeli.

Signore Iddio, non so se faccia bene o faccia male

assistere ogni tanto al tuo definitivo e ricorrente funerale.

C’era poca gente appunto

troppo poca gente

e rimpiangevo le piccole sapienze

che ogni trapasso lascia

e poi non resta niente.

E mi veniva il mente quando si credeva come dei bambini

e insieme a tre ragazzi finiti male si livellava destini.

Ma come fate ora a vivere e a morire

senza qualcosa da inseguire

ma come fate a viver tra la gente

con l’anima neutrale e indifferente.

È vero, si perde un po' il pudore a riparlare di morale

però mi fa un po' schifo saltellare dal fanatismo più feroce

all’abbandono più totale

e praticare nei salotti la tecnica furbastra

di fare a gara chi è più a destra.

Confronto a questi ironici infedeli senza il minimo spessore

è molto meglio la mancanza più assoluta di pudore

confronto allo snobismo dei guardoni distaccati e intelligenti

è molto meglio persino la retorica dei vecchi sentimenti

è molto meglio l’urlo disperato di un coglione

che muore e che ha bisogno di una nuova religione.

Perché Dio c'è ancora,

Dio c'è ancora, io insisto

Dio c'è ancora, altrimenti io non esisto.

È un Dio incostante

che non ha mai fermato niente

è un Dio che si rincorre senza scampo

è l’immagine del tempo.

È un Dio un po' strano che ci insegna la follia

di ribaltare sempre il piano

è un Dio ancestrale che è l’essenza del pensiero

la forza naturale che mi spinge verso il vero.

Signore Iddio, non so s'è irriverente o s'è normale

dover ricominciare dal tuo definitivo e ricorrente funerale.

Перевод песни

Mais l'histoire a laissé l'homme

au numéro 1981

et l'homme comme gelé

il n'a pas vu son destin.

Ce n'était pas le terminus

quelque chose devait arriver

la foi spontanée l'a suggéré

qu'il n'était pas encore temps de mourir.

Le vieux sage

et le nouveau-né

ils ont regardé la nuit

où l'affaire se cache.

Et la nuit

ça laissait entrevoir la nuit

au maquillage métaphysique et choquant

c'est tout

les choses qui ont réussi à étonner

l'enfant et le vieil homme.

Comme sur un ciel éternel

un gratte-ciel illuminé de pistache.

Le vieux sage

et le bébé dans les bras de la mère

face à cette étrange merveille

renouvelé le dilemme

si ces choses colorées et extraordinaires

avec le temps, ils deviendraient

si Dieu l'a aimé

nécessaire.

Mais d'une chose nous sommes sûrs

que leurs yeux ont vu

Je ne sais pas si avec confiance ou sans échappatoire

cette énorme absurdité qu'est le temps.

Seigneur Dieu, je ne sais pas si c'est bon ou mauvais

assister de temps à autre à vos funérailles finales et récurrentes.

Cette fois, il y avait peu de monde,

trop peu de monde

aucun cardinal ni pape n'a été vu

après tous tes ministres

ils sont trop efficaces

on aimait les imaginer un peu plus métaphysiques et mentaux

à nous qui sommes les derniers fidèles

mais pour éviter tout malentendu, je ne suis pas polémiste pour gagner ma vie

j'essaie juste de comprendre

comprendre comment les gens vivent heureux

sans la force vitale d'une poussée

comprendre comment les gens qui vivent le font

sans courir après quoi que ce soit.

C'est vrai que je suis un peu anarchique et plein de dépit

mais dans ce monde trop repu d'analyses brillantes et d'engourdissements

il y aura aussi de la place pour ceux qui veulent foirer

car plutôt que de jouer avec les tours les plus pointus et les plus raffinés du cerveau

tu ferais mieux de te couvrir de merde jusqu'au cou

et faire ressortir la colère éhontée de ceux qui sont stupides mais croient

et crie son besoin désespéré d'une foi.

Parce que Dieu existe toujours

Dieu est toujours là, j'insiste

Dieu est toujours là, sinon je n'existe pas.

C'est un Dieu hors du commun, qui n'a rien d'absolu

c'est un Dieu qui ne connaît pas le bien et le mal

sans parler du social

est un Dieu sévère qui, avec une ironie magique

il nous a donné le faux et le vrai

c'est un Dieu inventé, sans autels ni évangiles

mais c'est ma seule poussée dans ce monde d'infidèles.

Seigneur Dieu, je ne sais pas si c'est bon ou mauvais

assister de temps à autre à vos funérailles finales et récurrentes.

Il y avait peu de monde en fait

trop peu de monde

et j'ai regretté les petites sagesses

que chaque passage laisse

et puis il ne reste plus rien.

Et ça m'est venu à l'esprit quand il pensait qu'il était comme des enfants

et avec trois garçons qui avaient mal tourné, il a nivelé ses destins.

Mais comment vivez-vous et mourez-vous maintenant

sans rien à chasser

mais comment faites-vous pour vivre parmi les gens

avec une âme neutre et indifférente.

C'est vrai, on perd un peu de pudeur pour reparler de morale

mais ça me suce un peu de sauter du fanatisme le plus féroce

à l'abandon total

et pratiquer la technique astucieuse dans les salons

pour concourir qui est le plus à droite.

Comparaison à ces infidèles ironiques sans la moindre profondeur

le manque absolu de pudeur c'est bien mieux

par rapport au snobisme des voyeurs détachés et intelligents

même la rhétorique des anciens sentiments est bien meilleure

le cri désespéré d'un con c'est bien mieux

mourant et ayant besoin d'une nouvelle religion.

Parce que Dieu est toujours là,

Dieu est toujours là, j'insiste

Dieu est toujours là, sinon je n'existe pas.

C'est un Dieu inconstant

qui n'a jamais rien arrêté

c'est un Dieu qui court après l'autre sans échappatoire

c'est l'image du temps.

C'est un Dieu un peu étrange qui nous apprend la folie

renverser toujours le haut

c'est un Dieu ancestral qui est l'essence de la pensée

la force naturelle qui me pousse vers la vérité.

Seigneur Dieu, je ne sais pas si c'est irrévérencieux ou normal

avoir à recommencer depuis vos funérailles finales et récurrentes.

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