Quando lo vedi anche - Giorgio Gaber
С переводом

Quando lo vedi anche - Giorgio Gaber

  • Альбом: Libertà obbligatoria

  • Année de sortie: 2011
  • Langue: italien
  • Durée: 6:03

Voici les paroles de la chanson : Quando lo vedi anche , artiste : Giorgio Gaber Avec traduction

Paroles : Quando lo vedi anche "

Texte original avec traduction

Quando lo vedi anche

Giorgio Gaber

Оригинальный текст

Quando lo vedi sulle facce degli altri

Quando li osservi in quel loro appiattimento

In un salotto o in un bar con un campari soda

Così assuefatti alla violenza dolce della moda

Quando lo vedi sugli altri e ti senti diverso

E credi di non essere sommerso

Non è ancora il momento di soffrire

Puoi ridere di loro, ti serve per capire

Sono persone piatte, molli, stanche…

Ma quando lo vedi anche

Sulla tua maglietta

Sulle scarpe da tennis

Sui blue-jeans da quattordici once

Su come parli, cosa canti, come ti vesti

Sui tuoi bisogni, sulle tue scelte, sui tuoi gusti

Allora ti senti anche tu arrendevole e fiacco

Allora ti piaci un po' meno e non sai perché

E non riesci a trovare nemmeno abbastanza distacco

Per ridere di te… per ridere di te

Quando lo vedi sulle facce degli altri

Quando li osservi in quel loro appiattimento

Gli stessi atteggiamenti, la stessa ironia

E le loro battute un po' da trattoria

E le mani curate, le camicie pulite, bianche…

Ma quando lo vedi anche

Sulla tua maglietta

Sulle scarpe da tennis

Sui blue-jeans da quattordici once

Su quel giaccone americano che ho comprato

Con pochi soldi al mercatino dell’usato

Allora arriva al disgusto la tua stravaganza

Allora diventa una moda ogni gesto che fai

Non si riesce nemmeno ad avere abbastanza coscienza

Per piangere di noi… per piangere di noi

Di noi così ribelli, così devoti

Di noi così folli, così massificati

Di noi così avanti, così impotenti

Coi capelli un po' lunghi

E le nostre barbe da impegnati

Di questa nostra assurda mancanza di rigore

Di una mollezza sorda che non ci fa reagire

Di noi che non sappiamo cosa sia

La nostra malattia

E forse non abbiamo ancora fatto un gemito

Ma la paura comincia a salire dagli intestini

Come il vomito

Noi così vitali, così distrutti

Noi così creativi, così assuefatti

Ci aggrappiamo ad un gesto che sembra di rottura

Con l’illusione e il pretesto di scegliere ancora

Noi così originali e spappolati

Creiamo saltando liberi come pidocchi

Coi nostri gusti schifosi accumulati

Fra la testa e gli occhi

Ormai sei soggetto a una forza

Che ti è sconosciuta

Ormai sei libero e schiavo

Ormai sei coinvolto

E di colpo ti viene il sospetto

Che in tutta la vita

Non hai mai scelto

Non hai mai scelto

Non hai mai scelto

Quando lo vedi anche

Sulla tua maglietta

Sulle scarpe da tennis

Sui blue-jeans da quattordici once…

Перевод песни

Quand tu le vois sur les visages des autres

Quand tu les observes dans leur aplatissement

Dans un salon ou un bar avec un soda campari

Tellement accro à la douce violence de la mode

Quand tu le vois sur les autres et que tu te sens différent

Et tu crois que tu n'es pas submergé

Ce n'est pas encore le moment de souffrir

Tu peux rire d'eux, tu dois comprendre

Ce sont des gens plats, mous, fatigués...

Mais quand tu le vois aussi

Sur ta chemise

Sur les tennis

Environ quatorze onces de blue jeans

A propos de la façon dont vous parlez, ce que vous chantez, comment vous vous habillez

De vos besoins, de vos choix, de vos goûts

Alors toi aussi tu te sens docile et faible

Alors tu t'aimes un peu moins et tu ne sais pas pourquoi

Et tu ne peux même pas trouver assez de détachement

Se moquer de toi... se moquer de toi

Quand tu le vois sur les visages des autres

Quand tu les observes dans leur aplatissement

Les mêmes attitudes, la même ironie

Et leurs blagues un peu comme une trattoria

Et les mains manucurées, les chemises blanches et propres...

Mais quand tu le vois aussi

Sur ta chemise

Sur les tennis

Environ quatorze onces de blue jeans

Sur cette veste américaine que j'ai achetée

Avec peu d'argent au marché aux puces

Alors votre extravagance vient au dégoût

Alors chaque geste que tu fais devient une mode

Tu ne peux même pas avoir assez de conscience

Pleurer pour nous... pleurer pour nous

De nous si rebelles, si dévoués

De nous si fous, si massifiés

De nous si loin devant, si impuissants

Aux cheveux légèrement longs

Et nos barbes occupées

De notre absurde manque de rigueur

D'une douceur sourde qui ne nous fait pas réagir

De nous qui ne savons pas ce que c'est

Notre maladie

Et peut-être que nous n'avons pas encore gémi

Mais la peur commence à monter des intestins

Comme des vomissements

Nous sommes si vitaux, si détruits

Nous sommes tellement créatifs, tellement accros

On s'accroche à un geste qui semble se briser

Avec l'illusion et le prétexte de choisir à nouveau

Nous sommes tellement originaux et pulpeux

Nous créons en sautant libre comme les poux

Avec nos mauvais goûts accumulés

Entre la tête et les yeux

Vous êtes maintenant soumis à une force

Qui vous est inconnu

Tu es maintenant libre et esclave

A présent, vous êtes impliqué

Et soudain tu deviens méfiant

Que dans toute la vie

Tu n'as jamais choisi

Tu n'as jamais choisi

Tu n'as jamais choisi

Quand tu le vois aussi

Sur ta chemise

Sur les tennis

Un jean bleu d'environ quatorze onces...

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