1999 Pt. II - Haftbefehl, Milonair, Hanybal

Mein Husten weckt mich auf, wie jeden Morgen

Die Lunge pfeift, Bruder, wie’n defekter Mercedes-Motor

Ich steh' auf, und mein erster Gedanke ist

Ob Mama wohl mein Para und mein Abiat fand

Wie vor 'nem Monat meine Tante

800 Mark und 40 Dinger Ganja

Vallah choa, Albtraum

Seitdem bunker' ich unter’m Bett, und nicht mehr auf’m Schrank, cho

Auf leerem Magen geht 'ne Marlboro

Block Panorama siebter Stock vom Balkon

Traurige Aussicht und du gibst dein Glück auf

Der Ausblick so grau und trist, dass er dir die Sicht raubt

Ich nehm' die Kippe aus der Hand, lauf' in Mamas Schlafzimmer

Küsse ihre Hand und bete zu Allah, wie immer

Um Vergebung und beende das Gebet mit 'nem «in schā'a llāh»

Doch dann ruft die Stimme in meinem Kaffa

Lass die Schultasche liegen, pack dein Hasch ein

Vergiss dein Butterfly bloß nicht, du hast kein'

Du bist verlassen und allein in Offenbach am Main

Jeder hasst hier jeden, nur ich bin hier dein Freund

Ma toux me réveille comme elle le fait tous les matins

Les poumons sifflent, frère, comme un moteur Mercedes défectueux

Je me lève et ma première pensée est

Maman a-t-elle retrouvé mon Para et mon Abiat ?

Comme ma tante il y a un mois

800 marques et 40 choses de ganja

Vallah choa, cauchemar

Depuis je bunker sous le lit et non plus sur le placard, cho

Vous pouvez avoir une Marlboro à jeun

Bloquer le panorama du septième étage depuis le balcon

Triste perspective et tu renonces à ton bonheur

La vue est si grise et lugubre qu'elle vous prive de la vue

Je prends la clope de ma main, cours dans la chambre de maman

Embrassez sa main et priez Allah comme toujours

Pour le pardon et terminer la prière par un «in sha'a llāh»

Mais ensuite la voix m'appelle dans mon café

Laisse ton sac d'école, prépare ton hasch

N'oublie pas ton papillon, tu n'en as pas

Vous êtes abandonné et seul à Offenbach am Main

Tout le monde déteste tout le monde ici, seulement je suis ton ami ici