Signs of Affection - Hanging Garden

In the vague light of this dawnlit room

With tender feet a spider brushes my brow

She longs for the warmth and all the blessed things

Long since gone

In their stead

A starlit void to take us in

Unsullied altogether by a single city’s light

The profound silence of the woods

The strange serenity of these hollow homes

And those of us that remain able to provide

Each other these signs of affection

The perfect brown egg fresh from the coop

A crumble sweet, a mound of berries black

A warm cup of tea second to last in existence

A slight touch of gentle confusion

Of sorrow, of compassion, or risen from rare tenderness

All the more fragile and bittersweet in the dawning awareness

Of how little there is left to possess

To share

To sustain

To nurture a forlorn thread of hope resting in the cup if one’s palm

Not long now

I suppose the wind

Shall kill the last of flames

We’ve run out of things to burn and devour

Will it sooth us then, in the end of all things

To gently grasp the hand of another

Slowly growing cold

Dans la vague lumière de cette pièce éclairée par l'aube

Avec des pieds tendres une araignée effleure mon front

Elle aspire à la chaleur et à toutes les choses bénies

Parti depuis longtemps

À leur place

Un vide étoilé pour nous emmener

Tout à fait immaculé par la lumière d'une seule ville

Le profond silence des bois

L'étrange sérénité de ces maisons creuses

Et ceux d'entre nous qui restent en mesure de fournir

L'un l'autre ces signes d'affection

L'œuf brun parfait fraîchement sorti du poulailler

Un crumble sucré, un monticule de baies noires

Une tasse de thé chaude avant-dernière dans l'existence

Une légère touche de douce confusion

De tristesse, de compassion ou issu d'une rare tendresse

D'autant plus fragile et douce-amère dans la prise de conscience naissante

Du peu qu'il reste à posséder

Partager

Soutenir

Nourrir un fil d'espoir désespéré reposant dans la tasse si sa paume

Pas longtemps maintenant

Je suppose que le vent

Doit tuer la dernière des flammes

Nous n'avons plus de choses à brûler et à dévorer

Cela nous apaisera-t-il alors, à la fin de toutes choses

Saisir doucement la main d'un autre

Froid de plus en plus lent