In - Horrorshow

Don’t push me 'cause I’m

Close to the edge

I’m tryin' not to

Lose my head, a-ha-ha-ha-ha

Nothin' in my pockets but an empty wallet and some house keys

And a fuck you for anyone who doubts me

As I walk the streets armed with the faith

That these boots will be enough to get me home in one piece

I exhale, breathe the air

Smoke trail got me thinkin' 'bout the reason I’m here

'Cause I’m only 19 but my mind is old

Sydneysider heatwave to Minnesota cold

Cold like the streets of the Cross where underages

Litter the pavement, this ain’t «Paradise», it’s «Innocence Lost»

Cold like the veins of the junkies

Cold like the hearts of those who take their money

I swear to God somebody died on my block the other night

A life lost to a domestic fight, and that shit ain’t right

Now my picket fence don’t look so white

I wonder what possesses a man to kill his wife?

And as if that wasn’t enough, we got these fuckin'

Poker machines sucking the souls of our single mums

See, I’m like Tim Freedman, I wish I could blow 'em up

For all the futures that they ruined and the homes they’ve broken up

Now that’s proof of a cold world, they package an addiction

And they sell it as a game, but anyway

Times are exponential, two-party preferential

And though it’s incremental, day-to-day we makin' change

So here I am still tryna make this stone bleed

In the city of late trains and broken dreams

Where you rap with your talk, or you graff on the wall

You gotta make something outta nothin' at all

And yes, I built this house, I made it wrong

I watched it crumble, now I’m moving on

Now shit is rotten to the core, what a pity

We don’t wanna be forgotten, it’s why we write our stories on the walls of our

cities

I’d write 'em all for you if I had the time

In 40-foot high letters 'cause they’re important

It’s enough of a challenge handlin' mine, take it one day at a time

Treadin' water and crossin' borders

Next to me a baby’s cryin' for his mum as the ground’s leavin'

Economy class with chaos all around me

But I don’t even care, I’m not even there

Frozen in a blank stare with my headphones blaring like:

Don’t push me 'cause I’m

Close to the edge

I’m tryin' not to

Lose my head, a-ha-ha-ha-ha

Nothin' in my pockets but a boarding pass and a passport

Plus an «I love you» for the friends I never asked for

It keeps me safe, guards me from the sickness

Like a pocketful of posie as I walk with the wicked

Talk with a quickness, never let 'em catch up

They wouldn’t play with you if they could see the odds was stacked up

So you pack it up, move it town to town

Gotta study how the local village people get down

Ridin' through the night on a tube train

Having revelations 'bout my place in the food chain

Lookin' out the window at the world whizzin' by

I’m determined to do something with my given time

And to begin with I’ma fit it in a rhyme

Watch us plant this forest one seed at a time

So shit, I spend my days hopin' but by the same token

We here to get our chains broken and our names spoken

So this is my dot on the map, my drop in the ocean

My patch of dirt, and I’ma make somethin'

Make somethin' work, make somethin' feel

Make somethin' hurt to make somethin' real

Make somethin' out of me, make a friend out of you

Then again, make an enemy if need be

So just let me be, let me rest

Let me sleep, let me wake

Let me eat, let me grow

Be at peace, let your guard down

Let me close, I’ll let you see

Let you know, let you near

Draw you in, let you hear

Show you things, I’ma let you in

Said I’ma let you in

Said I’ma let you in

Horrorshow, 2009

One time for your mind, said I’ma let you in

'Bout to take you inside

«So here is us, on the raggedy edge.

Don’t push me, and I won’t push you.»

Ne me pousse pas parce que je suis

Près du bord

J'essaie de ne pas

Perdre la tête, a-ha-ha-ha-ha

Rien dans mes poches à part un portefeuille vide et des clés de maison

Et va te faire foutre pour tous ceux qui doutent de moi

Alors que je marche dans les rues armé de la foi

Que ces bottes suffiront à me ramener à la maison en un seul morceau

J'expire, respire l'air

La traînée de fumée m'a fait réfléchir à la raison pour laquelle je suis ici

Parce que je n'ai que 19 ans mais mon esprit est vieux

La canicule de Sydneysider et le froid du Minnesota

Froid comme les rues de la Croix où les mineurs

Jette le trottoir, ce n'est pas "Paradise", c'est "Innocence Lost"

Froid comme les veines des junkies

Froid comme le cœur de ceux qui prennent leur argent

Je jure devant Dieu que quelqu'un est mort dans mon quartier l'autre nuit

Une vie perdue à cause d'un combat domestique, et cette merde n'est pas bonne

Maintenant, ma palissade n'a plus l'air si blanche

Je me demande ce qui pousse un homme à tuer sa femme ?

Et comme si cela ne suffisait pas, nous avons ces putains de

Les machines à poker sucent l'âme de nos mères célibataires

Tu vois, je suis comme Tim Freedman, j'aimerais pouvoir les faire exploser

Pour tous les futurs qu'ils ont ruinés et les maisons qu'ils ont détruites

C'est la preuve d'un monde froid, ils emballent une dépendance

Et ils le vendent comme un jeu, mais de toute façon

Les temps sont exponentiels, préférentiels bipartites

Et bien que ce soit progressif, nous apportons des changements au jour le jour

Alors je suis toujours en train d'essayer de faire saigner cette pierre

Dans la ville des trains en retard et des rêves brisés

Où tu rappes avec ton discours, ou tu graffes sur le mur

Tu dois faire quelque chose à partir de rien du tout

Et oui, j'ai construit cette maison, je l'ai mal faite

Je l'ai regardé s'effondrer, maintenant je passe à autre chose

Maintenant, la merde est pourrie jusqu'à la moelle, quel dommage

Nous ne voulons pas être oubliés, c'est pourquoi nous écrivons nos histoires sur les murs de notre

villes

Je les écrirais tous pour toi si j'avais le temps

En lettres de 40 pieds de haut parce qu'elles sont importantes

C'est assez d'un défi pour gérer le mien, prenez-le un jour à la fois

Marcher sur l'eau et traverser les frontières

À côté de moi, un bébé pleure après sa maman alors que le sol s'éloigne

Classe économique avec le chaos tout autour de moi

Mais je m'en fiche, je ne suis même pas là

Figé dans un regard vide avec mon casque hurlant comme :

Ne me pousse pas parce que je suis

Près du bord

J'essaie de ne pas

Perdre la tête, a-ha-ha-ha-ha

Rien dans mes poches à part une carte d'embarquement et un passeport

Plus un "Je t'aime" pour les amis que je n'ai jamais demandés

Cela me protège, me protège de la maladie

Comme une poche pleine de posie alors que je marche avec les méchants

Parlez rapidement, ne les laissez jamais rattraper

Ils ne joueraient pas avec vous s'ils pouvaient voir que les chances étaient élevées

Alors vous l'emballez, le déplacez de ville en ville

Je dois étudier comment les gens du village local descendent

Rouler toute la nuit dans un train de métro

Avoir des révélations sur ma place dans la chaîne alimentaire

Je regarde par la fenêtre le monde qui passe

Je suis déterminé à faire quelque chose avec le temps qui m'est imparti

Et pour commencer, je vais le mettre dans une rime

Regardez-nous planter cette forêt une graine à la fois

Alors merde, je passe mes journées à espérer mais du même coup

Nous sommes ici pour briser nos chaînes et prononcer nos noms

C'est donc mon point sur la carte, ma goutte dans l'océan

Mon tas de terre, et je vais faire quelque chose

Faire quelque chose fonctionner, faire sentir quelque chose

Faire quelque chose de mal pour rendre quelque chose de réel

Faire quelque chose de moi, faire de toi un ami

Encore une fois, faites-vous un ennemi si besoin est

Alors laisse-moi être, laisse-moi me reposer

Laisse-moi dormir, laisse-moi réveiller

Laisse-moi manger, laisse-moi grandir

Soyez en paix, baissez votre garde

Laissez-moi fermer, je vous laisserai voir

Laissez-vous savoir, laissez-vous près

Vous attirer, vous laisser entendre

Te montrer des choses, je vais te laisser entrer

J'ai dit que je te laisserais entrer

J'ai dit que je te laisserais entrer

Spectacle d'horreur, 2009

Une fois pour ton esprit, j'ai dit que je te laisserais entrer

Je suis sur le point de t'emmener à l'intérieur

« Alors nous voilà, sur le bord raggedy.

Ne me pousse pas, et je ne te pousserai pas. »