Regen - Jaill

Ich bin benebelt, häng' im Viertel, kalt, doch lebender Verkehr

Papes am kleben, umso mehr, denn mich benehmen fällt mir schwer

Komm' voran, nehm', was mir liegt, ist Rap mit Tatsachen zum Beat

Ich wollt' nie Parts machen für Kies, sondern für in the Gees

Abgekatert ist das Spiel, du lachst, ich frag', was ist da fair?

Bin penibel, was ich mach' und meine Parts füll' ich mit Herz

Auf der Straße prägt die Frage: Wer vergeht und wer hier Aussicht hat

Die Lunge sich verdreht und bald die Farbe meiner Haustür hat

Keine Pause, passt die Gegend mir nicht fremd

Dass du gut aufpasst und wer draußen nachts im Nebel dich erkennt

Ich hab' gelegentlich kein Cent, doch Optimismus in die Ferne

Weil ich weiß, wer mich beschützt, werd' ich verrückt auf dieser Erde

Teil vom Glück sind meine Verse, denn sie sprechen, was ich fühl'

Hab’s berechnet, bis ich sterb', man, bleibt’s hier flächendeckend kühl

Ich krieg' langsam leichte Schäden, denn die Gegend hält sich schwül

Meine Seele steht im Regen, bittet Elend um Asyl

Denn im Regen erfährst du Niemand, der dich schätzt

Für's Profit machen versetzt, die große Liebe ist ein Test

Denn im Regen sinkt meine Körperwärme stark

Schreibe Wörter, mach' draus Parts, ähnelt mein Kopf zerstört im Glas

Denn im Regen kann ich schon auf ein Schlag sehen, wer du bist

Wer vernarbt und wer vergisst, bei Gott, das Staatssystem Beschiss

Denn im Regen begibt mein Fahrer sich ins Nest

Dein Kadaver im Asbest, Machst du Palaver, gibt’s halt Stress

Ich hab 'n Kater bis zum Montag

Denn der Körper drückt sich aus

Wie 'n Gestörter schreib' ich Wörter

Sitz' verwirrt auf meiner Couch

Roll' ne Lunte, dreh' ne Runde mit dem Hund und mach' mir Luft

Schreib' ne Stunde, wenn ich muss, plus für den Umsatz fällt ein Schuss

Schade schade, kleiner Penner, doch der Magen füllt sich schwer

Harte Tage, kaltes Wetter, keine Schwarte bleibt hier leer

Kleiner warte auf die Frage, wer versagt und noch viel mehr

Was ich trage, wiegt ne Tonne, hilft kein Arzt, willkomm’n im Herr

Selbst mein Vater mir nichts wert

Wer bist denn du, dass du mich juckst?

Du wirst gesucht, machst du mir Druck und vor den U-Bahn-Zug geschubst

Hab' meine Fußstapfen erguckt, also belehr' mich nicht, du Spast

Hab' ne Kerbe plus 'n Knacks, doch meine Verse kühlen nicht ab

Auf dieser Erde blüht der Hass, ich halt' Balance und halt' mich fern

Schreibe Texte, wie in Trance, wie sonst, ich kann das nicht erklär'n

Flieg' per Adler ins Nirvana, kein Theater, wahrer Kern

Fick' Barbara tief in After, so kann Drama nicht vermehr’n

Denn im Regen erfährst du Niemand, der dich schätzt

Für's Profit machen versetzt, die große Liebe ist ein Test

Denn im Regen sinkt meine Körperwärme stark

Schreibe Wörter, mach' draus Parts, ähnelt mein Kopf zerstört im Glas

Denn im Regen kann ich schon auf ein Schlag sehen, wer du bist

Wer vernarbt und wer vergisst, bei Gott, das Staatssystem Beschiss

Denn im Regen begibt mein Fahrer sich ins Nest

Dein Kadaver im Asbest, Machst du Palaver, gibt’s halt Stress

Je suis brumeux, suspendu dans le quartier, froid, mais trafic vivant

Papes qui collent, d'autant plus que j'ai du mal à me tenir

Allez, prends ce qui m'arrange, c'est du rap avec des faits au rythme

Je n'ai jamais voulu faire de parties pour Kies, mais pour les Gees

Le jeu a la gueule de bois, tu ris, je demande ce qui est juste ?

Je suis méticuleux dans ce que je fais et je remplis mes rôles avec cœur

Dans la rue, la question c'est : qui décède et qui a une vue ici

Poumon tordu et bientôt la couleur de ma porte d'entrée

Pas de pause, la région ne me convient pas étrangement

Que tu sois très attentif et quiconque te reconnaît dehors la nuit dans le brouillard

Parfois, je n'ai pas un centime, mais je suis optimiste quant à l'avenir

Parce que je sais qui me protège, je deviens fou sur cette terre

Mes vers font partie du bonheur, car ils disent ce que je ressens

Je l'ai calculé jusqu'à ma mort, mec, ça reste cool ici partout

Je reçois lentement des blessures mineures, car la zone est collante

Mon âme se tient sous la pluie, demande asile à la misère

Parce que sous la pluie tu ne trouves personne qui t'apprécie

Déménagé pour le profit, le grand amour est un test

Parce que sous la pluie, ma chaleur corporelle chute fortement

Écrire des mots, en faire des parties, ressemble à ma tête détruite dans le verre

Parce que sous la pluie je peux voir qui tu es d'un seul coup

Qui cicatrise et qui oublie, par Dieu, le système étatique craint

Parce que sous la pluie mon chauffeur va au nid

Ton cadavre dans l'amiante, si tu fais des palabres, y'aura du stress

J'ai la gueule de bois jusqu'à lundi

Parce que le corps s'exprime

J'écris des mots comme une personne dérangée

Assis confus sur mon canapé

Roulez un fusible, promenez-vous avec le chien et donnez-moi un peu d'air

Écrivez une heure si je dois le faire, plus un coup pour les ventes

C'est dommage, petit clochard, mais le ventre se remplit difficilement

Journées difficiles, temps froid, aucune croûte ne reste vide ici

Moins d'attente pour la question qui échoue et bien plus encore

Ce que je porte pèse une tonne, aucun médecin ne m'aidera, bienvenue dans le Seigneur

Même mon père ne signifie rien pour moi

Qui es-tu pour me démanger ?

Tu es recherché, tu m'as mis la pression et poussé devant la rame de métro

J'ai vu mes pas, alors ne me sermonne pas, tu as craché

J'ai un cran plus une fissure, mais mes couplets ne se refroidissent pas

La haine fleurit sur cette terre, je garde mon équilibre et garde mes distances

Écrire des paroles comme en transe, comme d'habitude, je ne peux pas l'expliquer

Volez à l'aigle vers le nirvana, pas de théâtre, vrai noyau

Baiser Barbara au fond de son anus, donc le drame ne peut pas augmenter

Parce que sous la pluie tu ne trouves personne qui t'apprécie

Déménagé pour le profit, le grand amour est un test

Parce que sous la pluie, ma chaleur corporelle chute fortement

Écrire des mots, en faire des parties, ressemble à ma tête détruite dans le verre

Parce que sous la pluie je peux voir qui tu es d'un seul coup

Qui cicatrise et qui oublie, par Dieu, le système étatique craint

Parce que sous la pluie mon chauffeur va au nid

Ton cadavre dans l'amiante, si tu fais des palabres, y'aura du stress