Live Oak - Jason Isbell

There’s a man who walks beside me he is who I used to be

And I wonder if she sees him and confuses him with me

And I wonder who she’s pining for on nights I’m not around

Could it be the man who did the things I’m living down

I was rougher than the timber shipping out of Fond du Lac

When I headed south at seventeen, the sheriff on my back

I’d never held a lover in my arms or in my gaze

So I found another victim every couple days

But the night I fell in love with her, I made my weakness known

To the fighters and the farmers digging dusty fields alone

The jealous innuendos of the lonely-hearted men

Let me know what kind of country I was sleeping in

Well you couldn’t stay a loner on the plains before the war

When my neighbors took to slightin' me, I had to ask what for

Rumors of my wickedness had reached our little town

Soon she’d heard about the boys I used to hang around

We’d robbed a great-lakes freighter, killed a couple men aboard

When I told her, her eyes flickered like the sharp steel of a sword

All the things that she’d suspected, I’d expected her to fear

Was the truth that drew her to me when I landed here

There’s a man who walks beside me he is who I used to be

And I wonder if she sees him and confuses him with me

And I wonder who she’s pining for on nights I’m not around

Could it be the man who did the things I’m living down

Well I carved her cross from live oak and her box from short-leaf pine

And buried her so deep, she’d touch the water table line

And picked up what I needed and I headed south again

To myself, I wondered, «Would I ever find another friend»

There’s a man who walks beside her, he is who I used to be

And I wonder if she sees him and confuses him with me

Il y a un homme qui marche à côté de moi, il est celui que j'étais

Et je me demande si elle le voit et le confond avec moi

Et je me demande pour qui elle se languit les nuits où je ne suis pas là

Serait-ce l'homme qui a fait les choses que je vis

J'étais plus rude que le bois qui expédiait de Fond du Lac

Quand je me suis dirigé vers le sud à 17 ans, le shérif sur mon dos

Je n'avais jamais tenu un amant dans mes bras ou dans mon regard

Alors j'ai trouvé une autre victime tous les deux jours

Mais la nuit où je suis tombé amoureux d'elle, j'ai fait connaître ma faiblesse

Aux combattants et aux fermiers qui creusent seuls des champs poussiéreux

Les insinuations jalouses des hommes au cœur solitaire

Faites-moi savoir dans quel genre de pays je dormais

Eh bien, vous ne pouviez pas rester solitaire dans les plaines avant la guerre

Quand mes voisins ont commencé à m'agresser, j'ai dû demander pourquoi

Les rumeurs de ma méchanceté avaient atteint notre petite ville

Bientôt, elle a entendu parler des garçons avec qui je traînais

Nous avions cambriolé un cargo des Grands Lacs, tué quelques hommes à bord

Quand je lui ai dit, ses yeux ont clignoté comme l'acier tranchant d'une épée

Toutes les choses qu'elle soupçonnait, je m'attendais à ce qu'elle craigne

Était-ce la vérité qui l'attirait vers moi quand j'ai atterri ici

Il y a un homme qui marche à côté de moi, il est celui que j'étais

Et je me demande si elle le voit et le confond avec moi

Et je me demande pour qui elle se languit les nuits où je ne suis pas là

Serait-ce l'homme qui a fait les choses que je vis

Eh bien, j'ai sculpté sa croix en chêne vivant et sa boîte en pin à feuilles courtes

Et l'a enterrée si profondément qu'elle toucherait la ligne de la nappe phréatique

Et j'ai ramassé ce dont j'avais besoin et je suis retourné vers le sud

Pour moi-même, je me suis demandé : "Est-ce que je trouverais jamais un autre ami ?"

Il y a un homme qui marche à côté d'elle, c'est celui que j'étais

Et je me demande si elle le voit et le confond avec moi