Твои слова - Катя Лель

Я один, ничего не вернуть, не жалею об этом.

Фотографии не сжег — все они под стеклом на столе.

И опять по ночам, этим тихим, безоблачным летом,

Лунный свет озаряет улыбку твою в полумгле.

Я живу на Канавной, в кафе ежедневно бываю,

От другой и чужой без тоски ухожу по утру,

Да на правую руку кольцо второпях надеваю,

И в трамвае пустом, два билета забывшись, беру.

Припев:

Твои слова я не сберег, твои слова,

Когда-нибудь наступит срок твоим словам,

Когда-нибудь наступит срок твоим слезам,

Забыть тебя не смог, забыть тебя…

Я одна, ничего не вернуть, но с тобою я все же,

Открываю альбом и смотрю на тебя каждый день.

В одиночестве сером закована, будто в оковы,

И жалею о том, что нет тебя рядом теперь.

Я живу, как и прежде, все там же, в дальнем районе,

Набираю твой номер и в трубку безмолвно молчу,

И когда я у дома встречаю опять почтальона,

В ожидании писем, но нет их, в бессилье кричу.

Припев:

Твои слова я не сберег, твои слова —

Твои слова не сберегла, твои слова —

Когда-нибудь наступит срок твоим слезам,

Забыть тебя не смог — забыть тебя я не смогла.

Твои слова я не сберег, твои слова —

Твои слова не сберегла, твои слова —

Когда-нибудь наступит срок твоим слезам,

Забыть тебя не смог — забыть тебя я не смогла.

Je suis seul, rien ne peut être retourné, je ne le regrette pas.

Je n'ai pas brûlé les photos - elles sont toutes sous verre sur la table.

Et encore la nuit, cet été calme et sans nuages,

Le clair de lune illumine votre sourire dans la pénombre.

Je vis à Kanavnaya, je visite le café tous les jours,

De l'autre et de l'inconnu sans mélancolie je pars le matin,

Oui, j'ai mis la bague à ma main droite en hâte,

Et dans un tram vide, oubliant deux tickets, je le prends.

Refrain:

Je n'ai pas gardé tes mots, tes mots,

Un jour, il y aura un temps pour tes paroles,

Un jour il y aura un temps pour tes larmes

Je ne pouvais pas t'oublier, t'oublier...

Je suis seul, rien ne peut être retourné, mais je suis avec toi tout de même,

J'ouvre l'album et te regarde tous les jours.

Dans la solitude, enchaîné en gris, comme enchaîné,

Et je regrette que tu ne sois pas là maintenant.

Je vis, comme avant, tous au même endroit, dans une région reculée,

Je compose ton numéro et garde silencieusement le silence au téléphone,

Et quand je retrouve le facteur à la maison,

Dans l'attente de lettres, mais il n'y en a pas, je crie d'impuissance.

Refrain:

Je n'ai pas gardé tes mots, tes mots -

Je n'ai pas gardé tes mots, tes mots -

Un jour il y aura un temps pour tes larmes

Je ne pouvais pas t'oublier - je ne pouvais pas t'oublier.

Je n'ai pas gardé tes mots, tes mots -

Je n'ai pas gardé tes mots, tes mots -

Un jour il y aura un temps pour tes larmes

Je ne pouvais pas t'oublier - je ne pouvais pas t'oublier.