Ténébreux #1 - Koba LaD

Moi, j’sais c’que j’te raconte, en vrai si tu bé-tom, c’est qu’t’es con

La prison, ça rend pas plus fort, ça fait perdre des thunes et beaucoup d’temps

Faut pas qu’tu fasses la merde (non), quitte à prendre des coups,

faut qu’tu fonces dans l’tas

J’ai pris l’habitude de me lever tôt et j’vais placer des guetteurs sur le toit

Devant le 9-m, tu changes de ton, elle m’envoie sa shneck et ses tétons

J’ai compris que j’dois plus perdre de temps, je braque, je ramasse et je me

casse aussitôt

On n’est plus des têtards (non), tu t’enflammes, on t'éteint (vite)

Pour vous, j’ai pas l’bon teint mais c’est les blacks qu’elle kiffe cette

grosse timp (cette grosse pute)

Ça existe pas l’argent facile, y’a les poucaves, les courses poursuites,

les saisies

Y’a des reufs qui tombent pour six ans, y’en a d’autres qui tté-fri la beuh aux

ciseaux

À toutes les bagarres, moi, j’ai assisté, je nargue mes ennemis en les insultant

Et moi c’est l’argent qui m’a incité à revendre mes stupéfiants sans hésiter

Koba LaD du 7, j’suis toujours dans le même Binks

Gamin, fais attention, mélange pas l’business et tes frères

Pour l’instant tout va bien, moi, les miens sont toujours àl

C’est moi qui ravitaille et c’est moi qui doit détaille

À l’argent, j’me suis attaché, excité quand j’suis d’vant sa chatte

Et les keufs commencent à m’faire chier, à venir tous les jours juste pour

jouer à chat

La vie d’charbon, des fois, c’est chiant, une petite dette peut coûter cher

Mes reufs deviennent de plus en plus méchant, depuis tout p’tit c’est l’argent

qu’on che-cher

Et regarde mon chichon, ouvre-le, c’est vert comme des pistaches

Tu payes si tu touches ou ton t-shirt s’ra remplis d’taches

Si t’es avec moi, check, sinon trace ton ch’min

Vrais reconnaissent vrais, j’suis toujours avec les mêmes

Et maintenant, qu’j’ai un peu d’succès, j’en connais plus d’une qui voudrait

m’sucer

Elle trouve mon regard un peu persistant mais j’veux qu’elle s’retourne,

c’est son cul qu’j’veux mater

À fond dans l’auto, j’passe pas les rapports, c’est Koba LaD qui tue tes

rappeurs

À chaque nouveau texte, à chaque fois plus fort, les plus grands sont fiers,

m’disent que je vais cer-per