Voici les paroles de la chanson : Chikungunya , artiste : La Rue Kétanou Avec traduction
Texte original avec traduction
La Rue Kétanou
Il était né un moustique brésilien dans une eau stagnante loin de mon chemin
Moi je quittais des nuits de doutes et lui portais la rosée du matin
Fuyant la dictature qui grandissait, les moustiquaires qui se rapprochaient
Il décidait de fuir loin vers des pays européens
Quand le moment fut venu, de déployer ses ailes dans d’autres coins du monde,
ah, enfin le monde
Il ne réfléchit pas, et d’un tir d’ailes, passa d’un cou, d’une cuisse,
d’un brun, d’une rousse ou d’une blonde
Piqua li, li, li, piqua ouh, ouh, ouh, piqua zot, zot, zot
Pique tout le monde, partout, partout
Piqua li, li, li, piqua ouh, ouh, ouh, piqua zot, zot, zot
Pique tout le monde, partout, partout
Et pensant que le monde, applaudissait, serrant et serrant, c’est sur la piste
il se donnait
Il ne se doutait pas, que la fièvre montait d’un coup, par la nuque, le genou,
d’un brun, d’une rousse ou d’une blonde
Piqua li, li, li, piqua ouh, ouh, ouh, piqua zot, zot, zot
Pique tout le monde, partout, partout
Piqua li, li, li, piqua ouh, ouh, ouh, piqua zot, zot, zot
Pique tout le monde, partout, partout
Il vécut donc comme un épicurien gardant que ceux qui se tenaient en main
Délesté de ses doutes mais croyant toujours au lendemain
C’est d’un revers de main qu’il nous quittait, elui-ci même qui m’avait forcé
Cloué au lit à danser la fièvre sur son chikungunya
Et c’est dans cet état, où les délires me montent
Qu’il revint me conter les secrets de son monde
Il faut tenir le carnaval, et gouter chaque seconde
Depuis j’en cause aux oreilles des bruns, des rousses et puis des blondes
Piqua li, li, li, piqua ouh, ouh, ouh, piqua zot, zot, zot
Pique tout le monde, partout, partout
Piqua li, li, li, piqua ouh, ouh, ouh, piqua zot, zot, zot
Pique tout le monde, partout, partout
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