Calor Calor - La Troba Kung-Fú

Calor, calor

Que em falta calor!

Acosta´t una mica per favor!

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L´alcohol que em baixa ja no em crema

Que a l´entranya hi tinc una pedra

Pedra de gel feta de pena

Ja no li cau ni una llagrimeta

Nano, tu ets jove -em diuen veuetes-

Per veure els dies passar tant ràpid

Acava el trago i aixeca la vista

I surt al carrer i busca qui t´estima

Però jo tot iaio ple de cabòries

Menjant cigarros i a la meva olla

Donant-me brasa sense profit

Sempre m´explico deu mil històries

I em dic que jo puc, que no sóc poruc

Però el fred de peus em fa sentir sirenes

Cada sirena pel què he perdut

A tots els trens als què he dat l´esquena

Que no sóc gat i a mi em falten vides

El fred em pela i m´esqueixa a tires

Calor, calor

Que em falta calor!

Acosta´t una mica per favor!

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Però dins el glaç el meu cor batega

Bombeja sang a ritme de fera

I el fred de peus ara pica al terra

I el canigó se m´ha tornat cascada

I canto blues en llengua bastarda

Perquè ell té mare, però qui sap el pare

I donc les gràcies perquè respiro

Vull estimar tot allò que miro

Trobo el sereno al carrer mullat

És el tanguero de les altes hores

Que canta sol amb l´orquestra mora

I dóna avís als qui escolta senya

I dóna senya al niu de la pena

Que no hi ha roca que l´aigua no mogui

Que la cançó és per qui la canti

I la guitarra és per qui la toqui

Que no sóc gat i a mi em falten vides

Però ja no tinc fred, ja no m´esqueixo a tires

Calor, calor

Quina calor que fa!

Que ens haurem de despullar!

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Calor, calor

Quina calor que fa!

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Calor, calor

Quina calor que fa!

Que ens haurem de despullar!

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Chaleur, chaleur

je manque de chaleur !

S'il vous plait, approchez-vous un peu !

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L'alcool qui me descend ne me brûle plus

Que j'ai une pierre dans mon ventre

Pierre de glace faite de chagrin

Plus une larme ne tombe sur elle

Nano, tu es jeune, tu m'appelles

Voir les jours passer si vite

Il finit son verre et lève les yeux

Et sors dans la rue et cherche celui qui t'aime

Mais je suis plein de conneries

Manger des cigarettes et dans mon pot

Me donnant du charbon en vain

Je raconte toujours dix mille histoires

Et je me dis que je peux, je n'ai pas peur

Mais le froid de mes pieds me fait me sentir comme des sirènes

Chaque sirène pour ce que j'ai perdu

A tous les trains auxquels j'ai tourné le dos

Que je ne suis pas un chat et que je manque de vies

Le froid m'épluche et me coupe en lanières

Chaleur, chaleur

je manque de chaleur !

S'il vous plait, approchez-vous un peu !

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Mais à l'intérieur de la glace mon coeur bat

Il pompe le sang à un rythme de bête

Et les pieds froids frappent maintenant le sol en courant

Et le canigó est devenu une cascade pour moi

Et je chante du blues en langue bâtarde

Parce qu'il a une mère, mais qui connaît le père

Et donc merci de respirer

Je veux aimer tout ce que je regarde

Je trouve le serein dans la rue mouillée

C'est le tanguero des grandes heures

Qui chante en solo avec l'orchestre mauresque

Et il avertit ceux qui entendent le signe

Et il signale au nid de chagrin

Qu'il n'y a pas de rocher que l'eau ne bouge pas

Que la chanson est pour celui qui la chante

Et la guitare est pour celui qui la joue

Que je ne suis pas un chat et que je manque de vies

Mais je n'ai plus froid, je ne déchire pas

Chaleur, chaleur

Qu'est-ce qu'il fait chaud !

Qu'il va falloir se déshabiller !

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Chaleur, chaleur

Qu'est-ce qu'il fait chaud !

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Chaleur, chaleur

Qu'est-ce qu'il fait chaud !

Qu'il va falloir se déshabiller !

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