Cadejo Negro - Mamaleek

And so the grotesque clowns wander

But unlike the prophets, they squander

In the desert over yonder

And I’ve traveled so long to sit and groan

And I’ve traveled so far to be so alone

And I’ve traveled so long to sit and groan

And I’ve traveled so far to be so alone

Just the drab furniture and the terrible thoughts that led me here

To the middle of an arid desert

One where God erected tall mountains

And once sent His missioned prophets

But now remains only deadly serpents and prickly thicket

Whose backs are beaten by a boiling star

That keeps this circus in town

I tell ya, the clowns are crying along with the children they terrorize

God damn it, God damn it!

Someone tell them the circus caravan left

The circus caravan left

And there’s no more fun to be had

The opportunity to get another bite of the apple

Amid a barren chapel

Where knees once bent for a celestial master

Who would change their forsaken lot

But I know that the desert and the mountains and the fruit and even the clowns

And serpents will bring the truth of my exile

Then finally, the oneiric pestilence will recede into

The shadows of the black cadejo

Sure as poison

Sure as the staff of Moses

Et ainsi les clowns grotesques errent

Mais contrairement aux prophètes, ils gaspillent

Dans le désert là-bas

Et j'ai voyagé si longtemps pour m'asseoir et gémir

Et j'ai voyagé si loin pour être si seul

Et j'ai voyagé si longtemps pour m'asseoir et gémir

Et j'ai voyagé si loin pour être si seul

Juste les meubles ternes et les pensées terribles qui m'ont conduit ici

Au milieu d'un désert aride

Celui où Dieu a érigé de hautes montagnes

Et une fois envoyé ses prophètes missionnaires

Mais maintenant ne reste que des serpents mortels et des fourrés épineux

Dont le dos est battu par une étoile bouillante

Cela maintient ce cirque en ville

Je te le dis, les clowns pleurent avec les enfants qu'ils terrorisent

Bon Dieu, putain de Dieu !

Quelqu'un leur dit que la caravane du cirque est partie

La caravane du cirque est partie

Et il n'y a plus de plaisir à avoir

L'occasion de prendre une autre bouchée de la pomme

Au milieu d'une chapelle stérile

Où les genoux ont fléchi pour un maître céleste

Qui changerait leur sort abandonné

Mais je sais que le désert et les montagnes et les fruits et même les clowns

Et les serpents apporteront la vérité de mon exil

Puis enfin, la peste onirique s'éloignera dans

Les ombres du cadejo noir

Bien sûr comme un poison

Aussi sûr que le bâton de Moïse