Les âmes perdues - Manu MIlitari

Combien d’gens préfèrent la mort à leur existence

Y’a pas qu’les croyants qu’il l’attendent comme une délivrance

Les malheureux la veulent comme la femme d’un autre

Faique certain d’entre eux

S’coupent les veines dans un bain d’eau chaude

Leur vie s'évapore comme leur douleur est méprisée

Par ceux qui pensent qu’on peut recoudre un coeur brisé

Faudrait qui creve de faim pour qu’leur douleur soit respectée

Le fait qu’ils s’crèvent eux-mêmes ca d’l’air qu’c’est pas assez

On aimerait voir leur gout de vivre ralentir

Mais leur peine est invisible faut un coeur pour la sentir

Aujourd’hui l’homme oublie son coté animal

La cervelle déchiré comme le tissu familial

Même dans un crew on s’appelle on s’voit

Mais nos relations sont froides

Comme la broue dans laquelle on se noie

Comment dire que ca va mal sans se faire traiter d’pd

Faique sans prévenir les jeunes s’enlèvent la vie comme Dédé

Sans prévenir les jeunes s’enlèvent la vie comme Dédé

Mais comment dire que sa va mal sans s’faire traiter de pd

S’il veulent pas s’aider c’est qu’il ont pu la force

Ils sont prêt à exploser impossible qu’on les désamorcent

Quand qu’la poussière retombe on se sent coupable

On lit mille fois la lettre trouvée sur un bout d’table

En guise d’héritage un paquet de phrases illogiques

Pleine de peine genre j’t’aime mais j’te quitte

Pis quand qu’la feuille jaunit parce qu’la vie continue

Ça nous fait toujours mal mais c’est rien qu’on l’dit plus

On a autre chose à faire d’notre salive

Pis des vie pendant qu’on en perd d’autre arrivent

Mais bon c’est sur quand c’est ton père c’est irremplaçable

Tu t’sent seul face au monde comme Bachar al-Assad

Tu t’cherche un modèle tu prend pas souvent l’bon

À l'école c’est l’bordel, parce qu’tu fait tout le temps l’con

Parce qu’tu cherche d’l’attention tu grandis dans délinquance

C'était écrit, t'étais déjà fucké dès l’enfance

Faique tu r’garde le destin les yeux plein d’méfiance

Puis dès qu’il se retourne, tu l’frappes en criant vengeance

Dès qui se r’tourne tu l’frappes en criant vengeance

Tu r’garde le destin avec les yeux plein de méfiance

Dès qui se r’toune tu l’frappes en criant vengeance

Après les gens t’disent

Faux qu’tu passe à autre chose tes problèmes t’hypnotisent

Ils savent pas qu’dans l’fond c’est ca qui t’motive

Chaque fois qu’tu y penses c’est comme un coup de pied dans l’cul

Parce qu’ton seul porte-chance c’est la corde d’un pendu

Mais tu t’plaint pas t’acceptes les choix du sort

Tu fais partie de ceux qui travaillent deux fois plus fort

Malheureusement c’est pas pareil pour certains gars d’la clique

Même si quand qu’t’es vois

Ils sont toujours souriants comme l’Afrique

Tout a lair de bien aller ils veulent juste pas en parler

Leurs sentiments ont comme une odeur de renfermé

C’est surement parce qu’il pourissent à l’intérieur

À voir les autres réussir ils s’imaginent inférieur

C’t’une maladie, beaucoup de gens la traitent par l’alcool

Mais les plus atteints la traite par la corde

Ont les r’trouve à la morgue la gorge fendue

Ils sont c’que l'église appelle les âmes perdues