Amor America - Maria Faradouri, Mikis Theodorakis
С переводом

Amor America - Maria Faradouri, Mikis Theodorakis

Год
2012
Язык
`Espagnol`
Длительность
631440

Voici les paroles de la chanson : Amor America , artiste : Maria Faradouri, Mikis Theodorakis Avec traduction

Paroles : Amor America "

Texte original avec traduction

Amor America

Maria Faradouri, Mikis Theodorakis

Оригинальный текст

Antes que la peluca y la casaca

fueron los ríos, ríos arteriales:

fueron las cordilleras, en cuya onda raída

el cóndor o la nieve parecían inmóviles:

fue la humedad y la espesura, el trueno

sin nombre todavía, las pampas planetarias.

El hombre tierra fue, vasija, párpado

del barro trémulo, forma de la arcilla,

fue cántaro caribe, piedra chibcha,

copa imperial o sílice araucana.

Tierno y sangriento fue, pero en la empuñadura

de su arma de cristal humedecido,

las iniciales de la tierra estaban

escritas.

Nadie pudo

recordarlas después: el viento

las olvidó, el idioma del agua

fue enterrado, las claves se perdieron

o se inundaron de silencio o sangre.

No se perdió la vida, hermanos pastorales.

Pero como una rosa salvaje

cayó una gota roja en la espesura

y se apagó una lámpara de tierra.

Yo estoy aquí para contar la historia.

Desde la paz del búfalo

hasta las azotadas arenas

de la tierra final, en las espumas

acumuladas de la luz antártica,

y por las madrigueras despeñadas

de la sombría paz venezolana,

te busqué, padre mío,

joven guerrero de tiniebla y cobre,

oh tú, planta nupcial, cabellera indomable,

madre caimán, metálica paloma.

Yo, incásico del légamo,

toqué la piedra y dije:

Quién

me espera?

Y apreté la mano

sobre un puñado de cristal vacío.

Pero anduve entre llores zapotecas

y dulce era la luz como un venado,

y era la sombra como un párpado verde.

Tierra mía sin nombre, sin América,

estambre equinoccial, lanza de púrpura,

tu aroma me trepó por las raíces

hasta la copa que bebía, hasta la más delgada

palabra aún no nacida de mi boca.

Перевод песни

Avant la perruque et la veste

étaient les fleuves, fleuves artériels :

étaient les chaînes de montagnes, dont la vague effilochée

le condor ou la neige semblaient immobiles :

C'était l'humidité et l'épaisseur, le tonnerre

encore sans nom, la pampa planétaire.

L'homme de la terre était, vaisseau, paupière

de boue tremblante, forme d'argile,

C'était un pichet antillais, pierre Chibcha,

coupe impériale ou silice araucana.

C'était tendre et sanglant, mais dans la poignée

de son arme de verre humectée,

les initiales de la terre étaient

écrit.

personne ne pouvait

s'en souvenir plus tard : le vent

les oublie, le langage de l'eau

a été enterré, les clés ont été perdues

ou ils étaient inondés de silence ou de sang.

Sa vie n'était pas perdue, frères pasteurs.

Mais comme une rose sauvage

une goutte rouge est tombée dans le fourré

et un lampadaire s'est éteint.

Je suis ici pour raconter l'histoire.

De la paix du bison

aux sables fouettés

de la terre finale, dans les écumes

accumulé de la lumière antarctique,

et à travers les terriers escarpés

de la sombre paix vénézuélienne,

Je t'ai cherché, mon père,

jeune guerrier des ténèbres et du cuivre,

oh toi, plante nuptiale, cheveux sauvages,

mère alligator, colombe métallique.

Moi, Inca du limon,

J'ai touché la pierre et j'ai dit :

Qui

attends-moi?

Et j'ai serré ta main

sur une poignée de verre vide.

Mais j'ai marché parmi les larmes zapotèques

et douce était la lumière comme un cerf,

et l'ombre était comme une paupière verte.

Ma terre sans nom, sans Amérique,

étamine équinoxiale, lance de pourpre,

ton parfum a grimpé mes racines

à la tasse que j'ai bue, au plus mince

mot qui n'est pas encore sorti de ma bouche.

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