Love Is Love - Mary Lambert

I know girls who are trying to fit into the social norm

Like squeezing into last year’s prom dress

I know girls who are low rise, mac eyeshadow, and binge drinking

I know girls that wonder if they’re disaster and sexy enough to fit in

I know girls who are fleeing bombs from the mosques of their skin

Playing russian roulette with death;

it’s never easy to accept

That our bodies are fallible and flawed

But when do we draw the line?

When the knife hits the skin?

Isn’t it the same thing as purging

Because we’re so obsessed with death

Some women just have more guts than others

The funny thing is women like us don’t shoot

We swallow pills, still wanting to be beautiful at the morgue

Still proceeding to put on make-up

Still hoping that the mortician finds us fuckable and attractive

We might as well be buried with our shoes

And handbags and scarves, girls

We flirt with death everytime we etch a new tally mark into our skin

I know how to split my wrists to reveal a battlefield too

But the time has come for us to reclaim our bodies

Our bodies deserve more than to be war-torn and collateral

Offering this fuckdom as a pathetic means to say

«I only know how to exist when I am wanted»

Girls like us are hardly ever wanted, you know?

We’re used up and sad and drunk and

Perpetually waiting by the phone for someone to pick up

And tell us that we did good

We did good

I know I am because I said am

I know I am because I said am

I know I am because I said am

My body is home

My body is home

I know I am because I said am

I know I am because I said am

I know I am because I said am

Je connais des filles qui essaient de s'intégrer à la norme sociale

Comme se faufiler dans la robe de bal de l'année dernière

Je connais des filles taille basse, fard à paupières Mac et beuveries

Je connais des filles qui se demandent si elles sont désastreuses et assez sexy pour s'intégrer

Je connais des filles qui fuient les bombes des mosquées de leur peau

Jouer à la roulette russe avec la mort ;

il n'est jamais facile d'accepter

Que nos corps sont faillibles et imparfaits

Mais quand trace-t-on la ligne ?

Quand le couteau touche la peau ?

N'est-ce pas la même chose que purger

Parce que nous sommes tellement obsédés par la mort

Certaines femmes ont juste plus de courage que d'autres

Le plus drôle, c'est que les femmes comme nous ne tirent pas

Nous avalons des pilules, voulant toujours être beaux à la morgue

Toujours en train de se maquiller

En espérant toujours que le croque-mort nous trouve baisables et attirants

Nous pourrions tout aussi bien être enterrés avec nos chaussures

Et des sacs à main et des écharpes, les filles

Nous flirtons avec la mort chaque fois que nous gravons une nouvelle marque de pointage dans notre peau

Je sais comment me fendre les poignets pour révéler un champ de bataille aussi

Mais le temps est venu pour nous de récupérer nos corps

Nos corps méritent plus que d'être déchirés par la guerre et collatéraux

Offrir ce bordel comme un moyen pathétique de dire

"Je ne sais exister que lorsque je suis désiré"

Les filles comme nous ne sont presque jamais désirées, tu sais ?

Nous sommes épuisés et tristes et ivres et

Attendre perpétuellement au téléphone que quelqu'un décroche

Et dis-nous que nous avons bien fait

Nous avons bien fait

Je sais que je le suis parce que j'ai dit que je le suis

Je sais que je le suis parce que j'ai dit que je le suis

Je sais que je le suis parce que j'ai dit que je le suis

Mon corps est à la maison

Mon corps est à la maison

Je sais que je le suis parce que j'ai dit que je le suis

Je sais que je le suis parce que j'ai dit que je le suis

Je sais que je le suis parce que j'ai dit que je le suis