Lavoro - Mondo Marcio

E' da una vita che aspetto, di andare via

Credimi se ci rifletto, è una follia

Io cerco di dargli un senso, comunque sia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

Yeah, un disoccupato può andare a dormire tardi

Ma è disabituato a interagire con gli altri

Quando esco di casa l’aria è buona

È meglio senza cash che rinchiuso in un periodo di prova

Qua il tempo non perdona, il portafoglio è commosso

Forse è un vantaggio, così voglio bere e non posso

Non ho socialità fissa, ti cerchi un poco di tranquillità

Io penso non esista.

Di sera giro gonfio come chi si fa cretina

La mattina dopo in coda con l’auto in mezzo alla brina

E sono favole che puoi raccontare a tuo figlio

E il lavoro no, non mobilita al lavoro ed io mi umilio

Ogni collega è ostile e mi fa.

pena

Non ascolto ciò che dicono, parlano di lavoro anche a .cena

E lo scenario qua non cambia, è vecchio riflesso

E' uguale come uno specchio davanti a uno specchio

E' da una vita che aspetto, di andare via

Credimi se ci rifletto, è una follia

Io cerco di dargli un senso, comunque sia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

Prima avevo il vizio di lasciare, la sveglia a suonare (poi)

Di corsa a lavorare, scendi di fretta le scale

Chi è che può sopportare un giorno di vita normale

Qua non c'è nulla di speciale, ogni giornata è uguale

Non a caso ogni giorno vai dalla stessa parte

E le lancette corrono sullo stesso quadrante

Il tempo fugge e disincanta

Come lacrime che sciolgono il trucco di donne sopra i quaranta

Mia mamma canta i dischi della sua generazione

E di me non si vanta, io sono una delusione, già

E non può farlo se sto bene a fumare

Un giorno sto bene, uno male, manco conviene parlare

La mia mente è sempre stata mezza pazza

Avevo un sogno in più della gente di quella piazza

Ho fatto piangere me stesso a più di una ragazza

Sono fuggito spesso perché la routine mi ammazza

E' da una vita che aspetto, di andare via

Credimi se ci rifletto, è una follia

Io cerco di dargli un senso, comunque sia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

E' da una vita che aspetto, di andare via

Credimi se ci rifletto, è una follia

Io cerco di dargli un senso, comunque sia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

Ma più lavoro e più ho freddo, non è colpa mia

J'ai attendu toute une vie pour m'en aller

Croyez-moi quand j'y pense, c'est de la folie

J'essaie de lui donner un sens, mais c'est

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

Ouais, un chômeur peut se coucher tard

Mais il n'est pas habitué à interagir avec les autres

Quand je sors de la maison il fait bon

C'est mieux sans cash que enfermé en période d'essai

Ici le temps ne pardonne pas, le portefeuille est déplacé

C'est peut-être un avantage, donc je veux boire et je ne peux pas

Je n'ai pas de sociabilité fixe, tu cherches un peu de tranquillité d'esprit

Je pense que ça n'existe pas.

Le soir j'me promène gonflé comme quelqu'un qui devient con

Le lendemain matin dans une file d'attente avec la voiture au milieu du givre

Et ce sont des contes de fées que tu peux raconter à ton enfant

Et bosser non, ça se mobilise pas pour bosser et j'm'humilie

Chaque collègue est hostile et me rend.

peine

Je n'écoute pas ce qu'ils disent, ils parlent de travail même au dîner

Et le scénario ici ne change pas, c'est une vieille réflexion

C'est comme un miroir devant un miroir

J'ai attendu toute une vie pour m'en aller

Croyez-moi quand j'y pense, c'est de la folie

J'essaie de lui donner un sens, mais c'est

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

J'avais l'habitude de partir, l'alarme se déclenche (alors)

Se précipiter au travail, dévaler les escaliers

Qui est-ce qui peut supporter une journée de vie normale

Il n'y a rien de spécial ici, chaque jour est le même

Ce n'est pas un hasard si tu vas du même côté tous les jours

Et les aiguilles courent sur le même cadran

Le temps fuit et désenchante

Comme des larmes qui dissolvent le maquillage des femmes de plus de quarante ans

Ma mère chante des disques de sa génération

Et il ne se vante pas de moi, je suis déjà une déception

Et il ne peut pas faire ça si je suis d'accord avec le fait de fumer

Un jour je vais bien, un mauvais, je n'ai même pas besoin de parler

Mon esprit a toujours été à moitié fou

J'ai eu un rêve de plus que les gens de cette place

J'ai moi-même fait pleurer plus d'une fille

J'ai souvent fui parce que la routine me tue

J'ai attendu toute une vie pour m'en aller

Croyez-moi quand j'y pense, c'est de la folie

J'essaie de lui donner un sens, mais c'est

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

J'ai attendu toute une vie pour m'en aller

Croyez-moi quand j'y pense, c'est de la folie

J'essaie de lui donner un sens, mais c'est

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute

Mais plus je travaille, plus j'ai froid, ce n'est pas ma faute