Робинзон - MONOЛИЗА

В зарубках сосны.

Я считаю дни.

В ребро ногой стучится осень.

Тепла запасы снова подвели.

Меня мотает и заносит.

Я, как давно забытый Робинзон,

Из облетевших листьев лета,

Из мной придуманных ответов,

Из снов осенних строю дом.

Мне ни неба, ни земли,

Даже воздуха не надо!

Мне бы знать, что где-то рядом зажигаются огни

Твоего ко мне пути, непротоптанной дороги!

В мой оранжевый рассвет ты ворвешься утром ранним.

Ты увидишь, что напрасно называли случай крайним.

В одну сторону билет, где земли и неба нет.

Ракеты в небо из коротких слов

Давно о помощи сигналят.

Но только будто не доходит ток

По проводам до магистрали.

И все вопросы сундуком на дно,

И все слова ветрам на откуп.

Пусть будет маяком, когда темно,

Моя заброшенная лодка.

Мне ни неба, ни земли,

Даже воздуха не надо!

Мне бы знать, что где-то рядом зажигаются огни

Твоего ко мне пути, непротоптанной дороги!

В мой оранжевый рассвет ты ворвешься утром ранним.

Ты увидишь, что напрасно называли случай крайним.

В одну сторону билет, где земли и неба нет.

Dans les coupes de pin.

Je compte les jours.

L'automne frappe à la côte.

Réserves de chaleur à nouveau résumées.

Il me secoue et me porte.

Moi, comme un Robinson oublié depuis longtemps,

Des feuilles mortes de l'été,

D'après les réponses que j'ai trouvées,

De rêves d'automne, je construis une maison.

Je n'ai ni ciel ni terre,

Vous n'avez même pas besoin d'air !

Je voudrais savoir que les lumières sont allumées quelque part à proximité

Votre chemin vers moi, la route inexplorée !

Tu feras irruption dans mon aube orange tôt le matin.

Vous verrez qu'en vain ils ont appelé le cas extrême.

Billet aller simple, où il n'y a ni terre ni ciel.

Des fusées dans le ciel à partir de mots courts

Ils demandent de l'aide depuis longtemps.

Mais seulement si le courant n'atteint pas

Par fil jusqu'à l'autoroute.

Et toutes les questions dans la poitrine jusqu'au fond,

Et tous les mots sont à la merci des vents.

Que ce soit un phare quand il fait noir

Mon bateau abandonné.

Je n'ai ni ciel ni terre,

Vous n'avez même pas besoin d'air !

Je voudrais savoir que les lumières sont allumées quelque part à proximité

Votre chemin vers moi, la route inexplorée !

Tu feras irruption dans mon aube orange tôt le matin.

Vous verrez qu'en vain ils ont appelé le cas extrême.

Billet aller simple, où il n'y a ni terre ni ciel.