Alone Again Naturally - Nina Simone

I remember this afternoon

When my sister came into the room

She refused to say how my father was

But I knew he’d be dying soon.

And I was oh so glad, and it was oh so sad

That I realized that I despised this man I once called father.

In his hanging on, with fingers clutching

His body now just eighty-eight pounds

Blinded eyes still searching

For some distant dream that had faded away at the seams.

Dying alone, naturally.

I was his favourite child, I had him a little while

Just as long as I could play the piano and smile a little smile

Just when I needed him most, he was already a ghost

And for all my life there where promises and they always have been broken

Leaving me alone with all my troubles

Not ever once touching me and saying

«Daughter, I’ll help you get over.»

Now he’s fading away and I’m glad to say,

He’s dying at last.

Naturally.

It’s a very sad thing to see that my mother with all her heart

Believes the words that the Bible said «Til death do us two part».

For her that was forever and ay, he decided her night and day

How could some English words so small affect someone so strangely?

Taking her away from us, her soul included

She might es well be gone with him, all the children are excluded.

Loneliness is hell, I know so well,

For I’m alone.

Naturally.

I waited three weeks for him to die

I waited three weeks for him to die

Every night he was calling on me

I wouldn’t go to him.

I waited three weeks for him to die

Three weeks for him to die.

And after he died, after he died

Every night I went out, every night I had a flight.

It didn’t matter who it was with

'Cos I knew what it was about.

And if you could read between lines, my Dad and I close as flies.

I loved him then and I loved him still, that’s why my heart’s so broken.

Leaving me to doubt God in His Mercy

And if He really does exist then why does He desert me?

When he passed away I smoked and drank all day,

Alone.

Again.

Naturally.

Je me souviens de cet après-midi

Quand ma sœur est entrée dans la pièce

Elle a refusé de dire comment allait mon père

Mais je savais qu'il allait bientôt mourir.

Et j'étais oh si heureux, et c'était oh si triste

Que j'ai réalisé que je méprisais cet homme que j'appelais autrefois père.

Dans sa suspension, les doigts serrés

Son corps maintenant juste quatre-vingt-huit livres

Les yeux aveuglés cherchent toujours

Pour un rêve lointain qui s'était évanoui jusqu'aux coutures.

Mourir seul, naturellement.

J'étais son enfant préféré, je l'ai eu un peu de temps

Tant que je pouvais jouer du piano et sourire un peu

Juste au moment où j'avais le plus besoin de lui, il était déjà un fantôme

Et pour toute ma vie là où les promesses ont toujours été brisées

Me laissant seul avec tous mes problèmes

Ne jamais me toucher et dire

"Ma fille, je vais t'aider à surmonter."

Maintenant, il s'estompe et je suis heureux de dire :

Il est enfin en train de mourir.

Naturellement.

C'est une chose très triste de voir que ma mère de tout son cœur

Croit les mots que la Bible a dit "Jusqu'à ce que la mort nous sépare".

Pour elle, c'était pour toujours et ay, il a décidé d'elle nuit et jour

Comment des mots anglais si petits peuvent-ils affecter quelqu'un si étrangement ?

Nous l'enlevant, son âme incluse

Elle pourrait bien être partie avec lui, tous les enfants sont exclus.

La solitude c'est l'enfer, je le sais si bien,

Car je suis seul.

Naturellement.

J'ai attendu trois semaines pour qu'il meure

J'ai attendu trois semaines pour qu'il meure

Chaque nuit, il m'appelait

Je n'irais pas vers lui.

J'ai attendu trois semaines pour qu'il meure

Trois semaines pour qu'il meure.

Et après sa mort, après sa mort

Chaque nuit je sortais, chaque nuit j'avais un vol.

Peu importe avec qui c'était

Parce que je savais de quoi il s'agissait.

Et si vous pouviez lire entre les lignes, mon père et moi fermons comme des mouches.

Je l'aimais alors et je l'aimais encore, c'est pourquoi mon cœur est si brisé.

Me laissant douter de Dieu dans sa miséricorde

Et s'il existe vraiment, pourquoi m'abandonne-t-il ?

Quand il est décédé, j'ai fumé et bu toute la journée,

Seule.

De nouveau.

Naturellement.