Tu mi ricordi Milano - Ornella Vanoni

Tu mi ricordi Milano, il suo viso strano che d’inverno è più vivo…

Il giro di boa quotidiano di gente che parte, di gente che arriva

La parte più calda e più densa, la mia confidenza con questa città

Mi pare che tu rassomigli a questi Navigli vestiti di nebbia

Al mare di questi bambini che giocan vicini a ricordi di sabbia

Ti trovo nel verde rubato, sui tetti impazziti di questa città

Le strade della tua città vecchia, la tua timidezza, io le giro a piedi

E poi, ritornando nel centro, mi sentirò dentro la tua tenerezza

Nel corso dei nostri pensieri, nel sabato sera di questa città

E dietro i tuoi occhi, finestre che filtrano sempre un po' di poesia

Con questa mania di vivere tutto come dovessi andare via

Le strade diverse che vanno lontano dalla grande città…

Sei come al caldo di un respiro, che quando fa freddo ti si ferma vicino

E ti fa sentire, anche in periferia, di essere ricco, di essere vivo

Ho voglia di prendere in mano la grande Milano e la tua libertà

Io ora spegno le luci di questa città

Ti amo, torno a casa con te

Milano, torno a casa con te

Ti amo, torno a casa con te

Tu me rappelles Milan, son visage étrange qui est plus vivant en hiver...

Le tournant quotidien des gens qui partent, des gens qui arrivent

La partie la plus chaude et la plus dense, ma confiance dans cette ville

Il me semble que tu ressembles à ces canaux habillés de brouillard

A la mer de ces enfants qui jouent près des souvenirs de sable

Je te trouve dans le vert volé, sur les toits fous de cette ville

Les rues de ta vieille ville, ta timidité, je les contourne

Et puis, retournant au centre, je sentirai ta tendresse à l'intérieur

Au fil de nos pensées, le samedi soir de cette ville

Et derrière tes yeux, des fenêtres qui filtrent toujours un peu de poésie

Avec cette manie de tout vivre comme si je devais m'en aller

Les différentes routes qui s'éloignent de la grande ville...

Tu es comme la chaleur d'un souffle, qui s'arrête près de toi quand il fait froid

Et ça te fait sentir, même en banlieue, que t'es riche, que t'es vivant

Je veux prendre le contrôle du grand Milan et de ta liberté

J'éteins maintenant les lumières de cette ville

Je t'aime, je rentre à la maison avec toi

Milan, je rentre à la maison avec toi

Je t'aime, je rentre à la maison avec toi