Не засыпай, чтобы любить - Palaraga

В темной комнате, одна, играет светом телевизор.

Город слышно из окна, на небе красные эскизы.

Ты пытаешься заснуть, переставая звезды видеть.

Своё сердце обмануть, и снова все во сне увидеть.

Просыпаешься в слезах, а холод плечи не ласкает.

Тело хочется связать, пусть только сон не умолкает.

Ты заставишь свои мысли снова в грёзы окунуться.

Ты как птица на свободе, нет причины извиняться.

Ночь разглаживая тенью, свет закрытыми глазами.

Снова хочется уснуть, и сон не путать со слезами.

Губы слились в поцелуе, нежно держишь мои руки.

Всё как-будто позади, а сном становится разлука.

Сердце бьется от волненья, больше нету в нем печали.

Боль отступит далеко, и вместе мы рассвет встречаем.

Согреваясь теплым ветром, мы не будем расставаться.

Свет разбудит тебя утром, сон не станет повторяться.

Не засыпай, чтобы чувствовать любовь, не засыпай, её там нет…

День пытаясь проскочить, за вечным сном поторопиться,

Ты не хочешь грусть лечить, ты ею хочешь насладиться.

Песню сделаешь погромче, разобьешь ты звуком стекла,

Миллионы разных строчек, под дождем стоишь и мокнешь.

Заставляя мир уснуть, в тумане страшно испариться,

Слезы тают под дождем, боишься в ливне заблудиться.

Покидая сонный город, меня забрать ты несумеешь,

А маршруты, что ты знаешь, до утра ты не измеришь.

Всё попрячет, пыль иллюзий, ей посыпаны дороги,

Но ты хочешь здесь ходить, и даже если вязнут ноги.

Мы не тонем в горьких фразах, нет прощальных предложений.

Пылью скрыты твои сны, и слоем новых заблуждений.

Продолжаешь сладко спать, а ночь тебя не отпускает.

В сердце запертые двери ключ на время открывает.

В облака холодным ветром тело к звездам поднимаешь,

И, застыв в моих объятьях, пустоту ты обнимаешь…

Не засыпай, чтобы чувствовать любовь, не засыпай, её там нет…

Не засыпай, чтобы чувствовать любовь, не засыпай, её там нет…

слова: Сергей Пришвин

Dans une pièce sombre, seule, la télé joue avec la lumière.

Vous pouvez entendre la ville depuis la fenêtre, il y a des croquis rouges dans le ciel.

Vous essayez de vous endormir, cessant de voir les étoiles.

Pour tromper votre cœur et tout revoir en rêve.

Vous vous réveillez en larmes, mais le froid ne caresse pas vos épaules.

Je veux lier le corps, même si le rêve ne s'arrête pas.

Vous replongerez vos pensées dans les rêves.

Vous êtes comme un oiseau en liberté, il n'y a aucune raison de vous excuser.

Ombre lissante de nuit, yeux clairs fermés.

Je veux me rendormir, et le sommeil ne doit pas être confondu avec les larmes.

Lèvres fusionnées dans un baiser, tu tiens doucement mes mains.

Tout semble être derrière, et la séparation devient un rêve.

Le cœur bat d'excitation, il n'y a plus de tristesse en lui.

La douleur s'éloignera loin, et ensemble nous rencontrons l'aube.

Réchauffés par le vent chaud, nous ne nous séparerons pas.

La lumière vous réveillera le matin, le rêve ne se répétera pas.

Ne t'endors pas pour ressentir l'amour, ne t'endors pas, ce n'est pas là...

Essayer de glisser à travers la journée, se dépêcher pour le sommeil éternel,

Vous ne voulez pas traiter la tristesse, vous voulez en profiter.

Tu rends la chanson plus forte, tu la brises avec le bruit du verre,

Des millions de lignes différentes, vous vous tenez sous la pluie et vous vous mouillez.

Forcer le monde à dormir, c'est effrayant de s'évaporer dans le brouillard,

Les larmes fondent sous la pluie, vous avez peur de vous perdre sous l'averse.

En quittant la ville endormie, tu ne pourras pas venir me chercher,

Et les itinéraires que vous connaissez, vous ne les mesurerez qu'au matin.

Il cache tout, la poussière des illusions, les routes en sont saupoudrées,

Mais vous voulez marcher ici, même si vos pieds se coincent.

Nous ne nous noyons pas dans des phrases amères, il n'y a pas de propositions d'adieu.

Vos rêves sont cachés par la poussière et une couche de nouvelles illusions.

Vous continuez à dormir doucement, mais la nuit ne vous lâche pas.

Au cœur des portes verrouillées, la clé s'ouvre momentanément.

Vous élevez votre corps vers les étoiles dans les nuages ​​avec un vent froid,

Et, figée dans mes bras, tu embrasses le vide...

Ne t'endors pas pour ressentir l'amour, ne t'endors pas, ce n'est pas là...

Ne t'endors pas pour ressentir l'amour, ne t'endors pas, ce n'est pas là...

mots: Sergey Prishvin