No Man's Land - Peter, Paul and Mary

Well, how do you do Private William McBride?

Do you mind if I sit here down by your graveside?

I’ll rest for awhile in the warm summer sun

I’ve been walking all day, and I’m nearly done

And I see by your gravestone you were only 19

When you joined the glorious fallen in 1916

And I hope you died quick, and I hope you died clean

Or, William McBride, was it slow and obscene?

Did they beat the drum slowly?

Did they sound the pipes lowly?

Did the rifles fire o’er you as they lowered you down?

Did the bugle play the last post and chorus?

Did the pipes play the «Flowers o' the Forest»?

Well the sun it shines now on these green fields of France

The warm wind blows gently and the red poppies dance

The trenches have vanished now under the plow

No gas and no barbed wire, no guns fire now

For here in this graveyard it’s still no man’s land

And the countless white crosses in mute witness stand

To man’s blind indifference to his fellow man

And a whole generation who butchered and damned

Did they beat the drum slowly?

Did they sound the pipes lowly?

Did the rifles fire o’er you as they lowered you down?

Did the bugle play the last post and chorus?

Did the pipes play the «Flowers o' the Forest»?

Well I can’t help but wonder now, Willie McBride

Do all those who lie here know just why they died?

Did you really believe them when they told you the cause?

Did you really believe this war would end all wars?

But the suffering, the sorrow, the glory, the shame

The killing, the dying: it was all done in vain

For William McBride, it’s all happened again

And again and again and again and again

Did they beat the drum slowly?

Did they sound the pipes lowly?

Did the rifles fire o’er you as they lowered you down?

Did the bugle play the last post and chorus?

Did the pipes play the «Flowers o' the Forest»?

Eh bien, comment allez-vous le soldat William McBride ?

Ça vous dérange si je m'assieds ici près de votre tombe ?

Je vais me reposer un moment sous le chaud soleil d'été

J'ai marché toute la journée et j'ai presque fini

Et je vois par ta pierre tombale que tu n'avais que 19 ans

Quand tu as rejoint les glorieux tombés en 1916

Et j'espère que tu es mort rapidement, et j'espère que tu es mort propre

Ou, William McBride, était-ce lent et obscène ?

Ont-ils battu le tambour lentement ?

Ont-ils sonné les tuyaux tout bas ?

Les fusils ont-ils tiré sur vous pendant qu'ils vous descendaient ?

Le clairon a-t-il joué le dernier message et le refrain ?

Les flûtes ont-elles joué les « Flowers o' the Forest » ?

Eh bien, le soleil brille maintenant sur ces champs verts de France

Le vent chaud souffle doucement et les coquelicots rouges dansent

Les tranchées ont maintenant disparu sous la charrue

Pas de gaz et pas de barbelés, pas de coups de feu maintenant

Car ici, dans ce cimetière, c'est toujours un no man's land

Et les innombrables croix blanches à la barre des témoins muets

À l'indifférence aveugle de l'homme envers son prochain

Et toute une génération qui a massacré et damné

Ont-ils battu le tambour lentement ?

Ont-ils sonné les tuyaux tout bas ?

Les fusils ont-ils tiré sur vous pendant qu'ils vous descendaient ?

Le clairon a-t-il joué le dernier message et le refrain ?

Les flûtes ont-elles joué les « Flowers o' the Forest » ?

Eh bien, je ne peux pas m'empêcher de me demander maintenant, Willie McBride

Est-ce que tous ceux qui gisent ici savent exactement pourquoi ils sont morts ?

Les avez-vous vraiment crus quand ils vous ont dit la cause ?

Croyez-vous vraiment que cette guerre mettrait fin à toutes les guerres ?

Mais la souffrance, le chagrin, la gloire, la honte

Le meurtre, la mort : tout a été fait en vain

Pour William McBride, tout est redevenu

Et encore et encore et encore et encore

Ont-ils battu le tambour lentement ?

Ont-ils sonné les tuyaux tout bas ?

Les fusils ont-ils tiré sur vous pendant qu'ils vous descendaient ?

Le clairon a-t-il joué le dernier message et le refrain ?

Les flûtes ont-elles joué les « Flowers o' the Forest » ?