Не успел - Poligon

Миг за мигом догорают дни,

Эти пыльные стены — мы всегда в них одни…

В душных квартирах, словно в грязной тюрьме,

Мы даём мечтам умереть в себе!

Но наступает время, пробивают часы,

Приходят мысли о том, чего не сделал ты,

О том, что столько хотелось успеть,

Но где тот ластик, что даст

Все ошибки стереть?

Знаешь и не знаешь, находишь и теряешь,

А свет в конце тоннеля — это поезд на путях!

День за днём проходит и жизнь к концу подходит,

А всё что так хотел ты… не успел!

II.

Жизнь, как река: нас уносит волнами

И холодный поток оставляет без сил.

Разрывая на части, погружая в глубины,

Она в пыль растирает всё, что ты так любил!

Хороводы теней… Незнакомые лица…

В них теряя друзей, мы находим врагов.

И, потратив всю жизнь на пустые стремления,

Мы погрязнем в трясине несбывшихся снов.

III.

Словно стрелки часов, ты бежишь круг за кругом,

Испугавшись успеть, так спешишь опоздать.

Не хочешь смириться и себе признаться,

Что теперь слишком поздно хоть что-то менять!

Размытый силуэт, ты — тень среди людей,

Жизнь превратил в могилу и схоронился в ней.

И разум костенеет, и страх грызёт тебя:

Ты хочешь, но не можешь вырваться со дна…

Moment après moment les jours brûlent

Ces murs poussiéreux - nous y sommes toujours seuls...

Dans des appartements étouffants, comme dans une sale prison,

On laisse mourir les rêves en nous !

Mais le temps vient, l'horloge sonne,

Les pensées viennent à propos de ce que tu n'as pas fait

A propos du fait que je voulais tant faire,

Mais où est la gomme qui donnera

Effacer toutes les erreurs ?

Tu sais et tu ne sais pas, tu trouves et tu perds,

Et la lumière au bout du tunnel est un train sur les rails !

Jour après jour passe et la vie se termine,

Et tout ce que tu voulais tant... tu n'as pas eu le temps !

II.

La vie est comme un fleuve : nous sommes emportés par les vagues

Et le courant froid vous laisse sans force.

Déchirant, plongeant dans les profondeurs,

Elle réduit en poussière tout ce que vous aimiez tant !

Rondes d'ombres... Visages inconnus...

Perdant des amis en eux, nous trouvons des ennemis.

Et, ayant passé toute ma vie sur des aspirations vides,

Nous allons nous vautrer dans le bourbier des rêves non réalisés.

III.

Comme les aiguilles d'une horloge tu tournes en rond

Peur d'être à l'heure, donc pressé d'être en retard.

Tu ne veux pas te réconcilier et t'avouer

Il est trop tard pour changer quoi que ce soit maintenant !

Silhouette floue, tu es une ombre parmi les gens

Il a transformé la vie en une tombe et s'y est enterré.

Et l'esprit se raidit, et la peur te ronge :

Tu veux, mais tu ne peux pas t'échapper par le bas...