Ждём - Рем Дигга

Я открываю глаза и проверяю пульс, гоняет мускул.

Календарь роняет листы словно неряха мусор.

Нагара нет вкуса, я чую как-будто мне лет 5 а не 100,

Гляньте прошло, побило старый мой кузов.

Устали верить в Иисуса и стали верить в Иисуса.

К самому краю подошла вечерняя туса.

Медленно

Сдулся и повис шар.

Крепись, брат.

Держись там,

Где лишь два слова: «Свобода!»

и «Она».

Медленно тикает стрелка, копирует эхо.

Краса Неля — за Гелик так же программирует сердце.

А ветер поёт об одном — о былом, и нам пускает салют.

Кент смотрит в потолок и курит, и кидает.

Свалю я, нах*р.

Кружит крону и день толкает плечом.

Несётся голову он сломя.

Искрит, сгорает свечой.

Ты знаешь, в этом весь наш мир.

Судьба, сука, без лица.

То для сумм больших пресса, то на руки два кольца, — и думай.

Припев:

Стоит моя провинция.

Застыло время будто среди дня.

Грустит моя провинция, и захватила эта грусть меня.

Горит земля или бела она — молчит и забывает имена.

Горят и потухают имена;

А мы верим и ждём, —

Ждём, верим;

до конца.

Я подниму воротник, птицу я увижу в небе, улыбнусь,

Подожди меня!

Ты где была?

— Птичка, родная.

Видела, что ты летая?

Знаешь ли цену свободы;

Знаешь, как в жизни бывает?

Урока лёгкая рука рубит всё с плеча.

Пацанва молодуху губит с пьяну, с горяча.

Как сам, брат?

Где пропал, и кого с наших встречал?

Знаю, дела, дела, как у меня дела?

Ветер завывает, в соснах разжигает печаль,

Со смеху плакали, веселились и пылала коса.

Я точно знаю, о чём все эти деревья молчат,

Об этих днях, что горят, как угли и не ходят назад.

Призраки дней, сына.

Вижу часто призраки дней, сына.

Пустые в дыме тела их близко ко мне сильно.

Смотрят сквозь меня, куда-то в сторону заката,

Я им жму лапу на прощание, и так же тут жду брата.

Припев:

Стоит моя провинция.

Застыло время будто среди дня.

Грустит моя провинция, и захватила эта грусть меня.

Горит земля или бела она — молчит и забывает имена.

Горят и потухают имена;

Горят и потухают.

Есть один секрет.

Ты его запомни и никому не говори.

«Не верь.

Не бойся и не проси.»

Складываешь два пальца, и перед началом каждого дела

Сходу вспоминаешь эти три правила:

«Не верь.

Не бойся и не проси.»

J'ouvre les yeux et vérifie mon pouls, un muscle palpite.

Le calendrier laisse tomber les feuilles comme une poubelle slob.

Nagara n'a pas de goût, j'ai l'impression d'avoir 5 ans et pas 100,

Écoute, c'est parti, mon vieux corps a été brisé.

Nous nous sommes lassés de croire en Jésus et avons commencé à croire en Jésus.

Une soirée approchait du bord.

Tout doucement

Le ballon s'est dégonflé et s'est accroché.

Accroche-toi, mon frère.

Tiens là

Où il n'y a que deux mots : "Liberté !"

et elle".

Cochez lentement la flèche, copiant l'écho.

Krasa Nelya - pour Gelik programme également le cœur.

Et le vent chante à propos d'une chose - à propos du passé et des feux d'artifice sur nous.

Kent lève les yeux vers le plafond et fume et jette.

Je m'en vais, putain.

Tourne la couronne et pousse le jour avec son épaule.

Il fonce tête baissée.

Étincelles, brûle avec une bougie.

Vous savez, c'est tout notre monde.

Le destin, salope, sans visage.

Soit pour de grandes quantités de presse, puis deux anneaux pour les mains - et réfléchissez.

Refrain:

Vaut ma province.

Le temps s'est figé comme en plein jour.

Ma province est triste, et cette tristesse m'a saisi.

La terre brûle ou elle est blanche - elle se tait et oublie les noms.

Les noms brûlent et s'éteignent ;

Et nous croyons et attendons, -

Nous attendons, nous croyons ;

finir.

Je lèverai mon col, je verrai un oiseau dans le ciel, je sourirai,

Attends-moi!

Où étiez-vous?

- Oiseau, chéri.

Avez-vous vu que vous voliez ?

Connaissez-vous le prix de la liberté ?

Savez-vous comment cela se passe dans la vie ?

La main légère de la leçon coupe tout de l'épaule.

Le gamin est en train de ruiner une jeune femme ivre, bouillante.

Comment vas-tu mon frère?

Où avez-vous disparu et qui avez-vous rencontré parmi notre peuple ?

Je sais, je vais, je vais, comment je vais ?

Le vent hurle, attise la tristesse dans les pins,

Ils ont pleuré de rire, se sont amusés et la faux a brûlé.

Je sais exactement sur quoi tous ces arbres se taisent,

A propos de ces jours qui brûlent comme des charbons et ne reviennent pas.

Fantômes des jours, fiston.

Je vois souvent les fantômes des jours, fils.

Leurs corps, vides de fumée, sont tout près de moi.

Ils regardent à travers moi, quelque part vers le coucher du soleil,

Je secoue leur patte au revoir, et j'attends aussi mon frère.

Refrain:

Vaut ma province.

Le temps s'est figé comme en plein jour.

Ma province est triste, et cette tristesse m'a saisi.

La terre brûle ou elle est blanche - elle se tait et oublie les noms.

Les noms brûlent et s'éteignent ;

Ils brûlent et s'éteignent.

Il y a un secret.

Vous vous en souvenez et ne le dites à personne.

"Ne crois pas.

N'aie pas peur et ne demande rien."

Vous pliez deux doigts, et avant le début de chaque entreprise

Rappelez-vous immédiatement ces trois règles :

"Ne crois pas.

N'aie pas peur et ne demande rien."