A Cross of Wheat - Rome
С переводом

A Cross of Wheat - Rome

  • Альбом: Die Aesthetik der Herrschaftsfreiheit - Band 1

  • Année de sortie: 2012
  • Langue: Allemand
  • Durée: 7:09

Voici les paroles de la chanson : A Cross of Wheat , artiste : Rome Avec traduction

Paroles : A Cross of Wheat "

Texte original avec traduction

A Cross of Wheat

Rome

Оригинальный текст

Was wisst ihr von unseren Wanderungen, von unseren Handstreichen?

Man nähert sich heimlich in Booten, lässt sie auf den Grund des Sees sinken

und verschanzt sich dann in den einsamsten Bergen, wo die grossen Wälder hinter

einem liegen.

Man richtet sich ein, unter den kargen Bäumen der Fremde.

Ein Leben in der verzweifelten Ruhe einer schweigsamen Welt.

Und dann die

ewige Bewegung, dies Atemholen in winzigen Pensionszimmern vor der nächsten

Flucht.

Aus allen Städten, Bünden, Gemeinschaften, Wohnmaschinen sind wir

ausgewandert.

Wie oft haben wir schon in diesen Kleidern geschlafen,

wie oft die nassen Hosen an der Ofenglut getrocknet?

Alleine geschlafen.

Im Stroh.

Wie oft haben wir daran gedacht diese Koffer zu

verpfänden und unsere Einsamkeiten zusammenzulegen, um Wanderung und Hunger fur

kurze Zeit von uns zu werfen, um endlich wieder ein altes Leben abzustreifen?

So wie damals.

Der Sommer gelb und sengend.

Der Verschanzung in den

Gewerkschaftslokalen müde geworden, rissen wir die Siegel ab, öffneten die

Türen, wenn auch nur fur einen kurzen Moment

Schnell, Zuflucht, Schlüssel im Schloss, Vorhänge.

Hier machen wir Rast

Wir waschen uns, öffnen die Fenster, kriechen unter dicke, graue Decken und

schlafen einen Tag lang ohne Traum.

Dann flicken wir unsere Lumpen zusammen,

versorgen uns mit Vorräten und Trinkrationen.

Hämmern Bretter in die Fenster,

Platten in die Wände, spinnen Seil, Tuch, Faden in wirrer Folge.

Und nun, mit Neugier auf die Städte erwacht, auf den Abend und die Stadt,

nun doch ermutigt, uns allein ins Weite zu wagen.

Raus in die Maisfelder.

Durch den Schlamm der Gärten, durch den Lehm der Strassen.

Wir treffen uns in

den Bibliotheken, den Zentren permanenter Verschwörung gegen alle etablierten

Ordnungen, oder an den Wasserreservoirs.

Man erkennt sich und doch gerät man

Dann und Wann unter eitle Uniformen, parfümiert wie Huren.

Sekt fest in greller

Lederhandschuhhand, Adler an Feindesschulter.

Mit fetten Hälsen in steifem

Kragen und in spitzer Zwickernase der Verdacht.

Und jeder glaubt an seine

Revolution.

Und jeder verklärt seine Art des Verrats.

Schlechte Träume auf

feuchten Lagern.

Raus aus geistlosem Komfort, als Möbel nur zufälliges Gut.

In meiner Tasche nur zerknittertes Papier und die Butterbrotdose mit den

wenigen Patronen.

Fahrkarte, Koffer, Reisekleidung, Schwefelhölzer.

Weiter.

Warum ist es immer Nacht wenn die Briefe kommen?

Am Ende verrinnt jede Zeile.

Auf den Lippen der Gruss, auf unseren Stiefeln der Staub der erwanderten Jahre.

Es geht weiter.

Der Abend naht

Wie hoffnungslos weit wir uns

Doch von allem entfernt haben

Wie unnütz so unversehrt zu sterben

Doch wie nun beharrlich sein?

Wie nun widerstehen?

Anderes Feuer beherrscht diese Nacht

Vergesst nicht, dass wir gelernt haben zu erbauen

Dies soll uns Aufbruch sein

Перевод песни

Que savez-vous de nos errances, de nos coups de grâce ?

Ils s'approchent secrètement dans des bateaux, les laissent couler au fond du lac

puis retranché dans les montagnes les plus solitaires, où les grandes forêts derrière

un mensonge.

On s'installe sous les arbres dénudés de l'étranger.

Une vie dans le calme désespéré d'un monde silencieux.

Et puis le

mouvement perpétuel, cette respiration dans de minuscules chambres de pension avant la prochaine

Échapper.

Nous sommes de toutes les villes, ligues, communautés, machines vivantes

émigré.

Combien de fois avons-nous dormi dans ces vêtements

combien de fois le pantalon mouillé a-t-il séché sur les braises du four ?

dormi seul

Dans la paille.

Combien de fois avons-nous pensé à fermer ces valises

engageons et combinons nos solitudes d'errance et nos faims de

de nous rejeter pour un court laps de temps afin de finalement se débarrasser à nouveau d'une ancienne vie ?

Comme à l'époque.

L'été jaune et torride.

Retranchement dans le

Fatigués des bureaux syndicaux, on a arraché les scellés, on les a ouverts

portes, ne serait-ce que pour un instant

Vite, refuge, serrure à clé, rideaux.

Ici on se repose

Nous nous lavons, ouvrons les fenêtres, rampons sous d'épaisses couvertures grises et

dormir un jour sans rêver.

Ensuite, nous réparerons nos haillons

nous fournir des vivres et des rations de boisson.

marteler des planches aux fenêtres,

Plaques dans les murs, tissage de corde, de tissu, de fil dans un enchaînement confus.

Et maintenant, éveillé par la curiosité des villes, du soir et de la ville,

maintenant encouragé à s'aventurer seul au loin.

Dans les champs de maïs.

A travers la boue des jardins, à travers la boue des rues.

Nous nous rencontrons à

les bibliothèques, centres de conspiration permanente contre tous ceux établis

Commandes, ou aux réservoirs d'eau.

Tu te reconnais et pourtant tu te fais prendre

De temps en temps sous de vains uniformes parfumés comme des putains.

Vin mousseux fermement criard

Main gantée de cuir, aigle sur l'épaule ennemie.

Avec de gros cous raides

Collier et dans un nez pointu et pincé le soupçon.

Et tout le monde croit en la leur

Révolution.

Et tout le monde glorifie son genre de trahison.

mauvais rêves sur

camps humides.

Par confort insensé, car les meubles ne sont qu'un bien accidentel.

Dans mon sac que du papier froissé et la boîte à lunch avec le

quelques cartouches.

Billet, valise, vêtements de voyage, allumettes.

Continuez.

Pourquoi fait-il toujours nuit quand arrivent les lettres ?

En fin de compte, chaque ligne s'épuise.

La salutation sur nos lèvres, la poussière des années errantes sur nos bottes.

Ça continue.

Le soir approche

Comme nous sommes désespérément loin

Pourtant retiré de tout

Comme il est inutile de mourir si indemne

Mais comment être persévérant ?

Maintenant comment résister ?

Autres règles d'incendie cette nuit

N'oublie pas qu'on a appris à édifier

Cela devrait être un départ pour nous

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