Longing For Ether - Saccharine Trust

finally I am so high I can no longer see the Earth below

above, the sky is neither black or blue, there are no stars.

but I am high enough.

I can hear them, the voices clearly, as clear as a bell

of fire, as clear as a window in the sun.

I hear them.

they are saying, «beware.

stay on the ground or you will become lost, as we are.

lost…»

(kicked in the window, threw the door behind me, and ran. still, it was no good.

the air kept following me, mercilessly.

I tried turning corners, faster than slower, until I almost run into myself.

I knew there was no hope.

my lungs filled my head, dying and eager for silence, the perfect breathe.

the air knew I could not resist.

flesh is weak, but is weakness always bad?

weakness serves to glorify,

to ennoble, to sanctify.)

(gary) she always told me to stay away from the pit.

she would tell me that if

I wanted to keep my life from being any single color I had best be strong,

and when she died I began to dig for her as well.

the deeper I dug the stronger I got.

(my addiction shining like quicksilver

along the ropes inside my arms.) I had dug so deep that all the world was a

velvet black.

(turning even less than black.) then I unearthed the Goddess.

I took the

Goddess home and though she treated me badly my addiction turned from strength

to love.

she disappeared as I held her, the air as clear as quartz and rhythm.

it was then that I noticed my thin charred arms, fading.

now I go back to the

hole, feeding the earth, the grave song and cinder, I go to speak with my child,

like dust on a moth’s wing.

(my flesh white pink fumbles that I am flesh. flesh is weak, flesh is weak,

flesh is weak as air pushes into consume and elevate.

what I need is new eyes, new eyes to battle the conceit that death may be

salvation, new eyes and a vacuum.

knowing what I want, knowing I need, the perfect air follows, carving a hunger,

I sigh, gasping red and screaming, longing to breathe.)

enfin je suis si haut que je ne peux plus voir la Terre en dessous

au-dessus, le ciel n'est ni noir ni bleu, il n'y a pas d'étoiles.

mais je suis assez haut.

Je peux les entendre, les voix clairement, aussi claires qu'une cloche

de feu, aussi clair qu'une fenêtre au soleil.

Je les entends.

ils disent, « méfiez-vous.

restez au sol ou vous vous perdrez, comme nous.

perdu…"

(J'ai donné un coup de pied dans la fenêtre, j'ai jeté la porte derrière moi et j'ai couru. Pourtant, ce n'était pas bon.

l'air me suivait sans pitié.

J'ai essayé de tourner les virages, plus vite que plus lentement, jusqu'à ce que je me heurte presque à moi-même.

Je savais qu'il n'y avait aucun espoir.

mes poumons remplissaient ma tête, mourante et avide de silence, la respiration parfaite.

l'air savait que je ne pouvais pas résister.

la chair est faible, mais la faiblesse est-elle toujours mauvaise ?

la faiblesse sert à glorifier,

ennoblir, sanctifier.)

(gary) elle m'a toujours dit de rester loin de la fosse.

elle me dirait que si

Je voulais éviter que ma vie ne soit une seule couleur, je ferais mieux d'être fort,

et quand elle est morte, j'ai commencé à creuser pour elle aussi.

plus je creusais profondément, plus je devenais fort.

(ma dépendance brille comme du vif-argent

le long des cordes à l'intérieur de mes bras.) J'avais creusé si profondément que tout le monde était un

velours noir.

(devenant encore moins noir.) puis j'ai déterré la Déesse.

J'ai pris le

Déesse à la maison et même si elle m'a mal traité, ma dépendance s'est transformée en force

aimer.

elle a disparu alors que je la tenais, l'air aussi clair que le quartz et le rythme.

c'est alors que j'ai remarqué que mes bras fins et carbonisés se fanaient.

maintenant je reviens à la

trou, nourrissant la terre, le chant grave et les cendres, je vais parler avec mon enfant,

comme de la poussière sur l'aile d'un papillon de nuit.

(ma chair blanche rose tâtonne que je suis la chair. La chair est faible, la chair est faible,

la chair est faible lorsque l'air pousse dans la consommation et l'élévation.

ce dont j'ai besoin, ce sont de nouveaux yeux, de nouveaux yeux pour combattre l'idée que la mort peut être

le salut, de nouveaux yeux et un vide.

sachant ce que je veux, sachant que j'ai besoin, l'air parfait suit, creusant une faim,

Je soupire, haletant rouge et hurlant, envie de respirer.)