Regret - September Stories

I’ve played with the thought of running away from what haunts me most

Or maybe just ending the story short

Either would be better than this place that I’m at now

I’ve played this thought over passing it back and forth between my fingers

Enough to make them raw through the skin

Cutting deep into my bones and hitting the one thing that I’ve held through

these long seasons… my hope

While everything’s come and gone, that was the one thing that kept me from

giving up on going on

Like the times when friends and family tell you «You're going to do great

things»

But this actually held some sense of meaning in its phrase

Unlike the empty nonsense that’s said to comfort you with the fact that your

youth has expired

Some would say it’s wrong and that I’m the liar, but you’ve got a feeling

crawling deep under your skin that tells you right

Tells you that this plan that’s been laid out for you isn’t etched in stone

Isn’t written to be declared to the generations below

It’s a feeling that’s nestled itself deep in my awkwardly long bones

Leaching off the hope that let me endure this tragedy that we like to call a

home

It wasn’t always a tragedy, and there weren’t always holes in the walls where

holes should never be

There was a time when pictures hung from every free inch of the walls

Sporting landscapes and memories that stretch down the entire hall

Showing the life that used to roam freely and the love that came endlessly

But fear is the one thing that led to it’s destruction

This disillusion of fear led us to dismantle what we had worked so hard to build

What we had given so much to find

And within the blink of an eye, or whatever you prefer to tell time…

it was gone

This home that had birthed a tragedy, had finally given way to its own

And yet I still search for way of how to recreate that home

No matter how many pictures I tilt or how many days I cross off in the month of

September

I can’t recreate what we had

No matter how many walls you paint or pictures you hang

It’ll never be the same as it once was

It’s like I found myself stuck living in the past holding onto anything that

brings some sort of comfort, or at least won’t bring any pain

And you’ve got that pain wrenched deep under your skin

Crawling into any crack and crevice, finding any way to get in

And that void that you’ve got that you feel in your limbs

It can’t be cured with any pill or needle

The things that you use to numb the gnawing bite until it fades into a dull tick

No… only something greater than yourself can fill that void that you’ve been

trying to satisfy for years

That void is the same pain that’s made itself home in my awkwardly long bones

I wish I had the guts to confront what haunts me the most

I wish I had the ability to take a chance without the fear of falling

But I think I’ve finally discovered what keeps me up at night when I’m all alone

That’s the pain that’s made it’s home in these God forsaken bones

J'ai joué avec l'idée de fuir ce qui me hante le plus

Ou peut-être simplement terminer l'histoire en bref

L'un ou l'autre serait mieux que cet endroit où je suis maintenant

J'ai joué cette pensée en la passant d'avant en arrière entre mes doigts

Assez pour les rendre crus à travers la peau

Couper profondément dans mes os et frapper la seule chose que j'ai tenue à travers

ces longues saisons... mon espoir

Alors que tout va et vient, c'est la seule chose qui m'a empêché de

renoncer à continuer

Comme les fois où vos amis et votre famille vous disent "Tu vas faire bien 

des choses"

Mais cela avait en fait un certain sens dans sa phrase

Contrairement aux absurdités vides qui sont censées vous réconforter avec le fait que votre

la jeunesse a expiré

Certains diraient que c'est faux et que je suis le menteur, mais tu as le sentiment

rampant profondément sous ta peau qui te dit bien

Vous dit que ce plan qui a été élaboré pour vous n'est pas gravé dans la pierre

N'est pas écrit pour être déclaré aux générations ci-dessous

C'est un sentiment qui s'est niché au plus profond de mes os maladroitement longs

Laissant l'espoir qui m'a permis d'endurer cette tragédie que nous aimons appeler une

domicile

Ce n'était pas toujours une tragédie, et il n'y avait pas toujours de trous dans les murs où

les trous ne doivent jamais être

Il fut un temps où des photos étaient accrochées à chaque centimètre libre des murs

Des paysages sportifs et des souvenirs qui s'étendent dans tout le hall

Montrant la vie qui errait librement et l'amour qui venait sans fin

Mais la peur est la seule chose qui a conduit à sa destruction

Cette désillusion de la peur nous a conduits à démanteler ce que nous avions travaillé si dur pour construire

Ce que nous avions tant donné à trouver

Et en un clin d'œil, ou tout ce que vous préférez pour indiquer l'heure…

c'était parti

Cette maison qui avait donné naissance à une tragédie, avait finalement cédé la place à la sienne

Et pourtant, je cherche toujours comment recréer cette maison

Peu importe le nombre de photos que j'incline ou le nombre de jours que je raye dans le mois de

Septembre

Je ne peux pas recréer ce que nous avions

Peu importe le nombre de murs que vous peignez ou de tableaux que vous accrochez

Ce ne sera plus jamais comme avant

C'est comme si je me retrouvais coincé à vivre dans le passé en m'accrochant à tout ce qui

apporte une sorte de confort, ou du moins n'apporte aucune douleur

Et tu as cette douleur enfoncée profondément sous ta peau

Ramper dans n'importe quelle fissure et crevasse, trouver n'importe quel moyen d'entrer

Et ce vide que tu as et que tu ressens dans tes membres

Il ne peut pas être guéri avec une pilule ou une aiguille

Les choses que vous utilisez pour engourdir la morsure qui ronge jusqu'à ce qu'elle se transforme en une tique terne

Non… seul quelque chose de plus grand que vous-même peut combler ce vide que vous avez été

essayer de satisfaire pendant des années

Ce vide est la même douleur qui s'est installée dans mes os maladroitement longs

J'aimerais avoir le courage d'affronter ce qui me hante le plus

J'aimerais avoir la capacité de tenter ma chance sans craindre de tomber

Mais je pense avoir enfin découvert ce qui m'empêche de dormir la nuit quand je suis tout seul

C'est la douleur qui s'est installée dans ces os abandonnés de Dieu