Dreaming - Slim Dusty

Last night I dreamed of my old mate, the dream was earthly real

The scene was set in a musterer’s camp somewhere near Camooweal

He rode a horse of silver grey with stockwhip quickly coiled

«G'day old mate,» he said to me, «I see the billy’s boiled.»

Oh I’ve rode tonight from far away, it’s great to see you mate

I saw your fire through the Milky Way when I came through the golden gate

The boss up there is a decent bloke, he treats us all real fine

At the biggest stock camp of them all and the sun has a special shine

No droughts prevail, no dust storms blow, the grass is green and high

And saddened hearts are never known or a sight brings a tear to your eye

Up there a man don’t prove his worth, his fortunes or his lot

He takes us all on equal terms and a man is not forgot

He wore the same lopsided smile and the ol' black hat was there

Slanted sidewards on a crown of thick black curly hair

He gazed about at the sleeping men and the camp gear on the ground

And joined in with an old bush song, as the night watch rode around

We drifted back through childhood days and shared each other’s grief

Realized so quickly now how life can be so brief

When we are born, we start to die, it’s He who calls the tune

And when He called you home ol' mate, He called you much too soon

Oh the dream I had of you ol' mate forever will remain

To me you are my earthly loss, for Him you’re heaven’s gain

As I stand beside your earthen mound, no words can quite express

Just how I feel, but mem’ries mate, to me are heaven blessed

So long mate, 'til we meet again, rest in perfect peace

You’re mem’ries locked inside my heart, my thoughts will never cease

I know you cannot answer mate, but to me it always seems

We can live a part of life again, even though it’s in our dreams

La nuit dernière, j'ai rêvé de mon ancien compagnon, le rêve était une réalité terrestre

La scène s'est déroulée dans un camp de rassemblement quelque part près de Camooweal

Il montait un cheval gris argenté avec un fouet enroulé rapidement

« Bonjour mon vieux », m'a-t-il dit, « je vois que le billy est bouilli. »

Oh j'ai roulé ce soir de loin, c'est super de te voir mon pote

J'ai vu ton feu à travers la Voie lactée quand j'ai traversé la porte dorée

Le patron là-haut est un type décent, il nous traite tous très bien

Au plus grand camp de bétail de tous et le soleil a un éclat spécial

Aucune sécheresse ne prévaut, aucune tempête de poussière ne souffle, l'herbe est verte et haute

Et les cœurs attristés ne sont jamais connus ou une vue apporte une larme à vos yeux

Là-haut, un homme ne prouve pas sa valeur, sa fortune ou son sort

Il nous prend tous sur un pied d'égalité et un homme n'est pas oublié

Il portait le même sourire en coin et le vieux chapeau noir était là

Incliné sur le côté sur une couronne d'épais cheveux bouclés noirs

Il regarda les hommes endormis et le matériel de camp sur le sol

Et s'est joint à une vieille chanson de brousse, alors que le quart de nuit tournait

Nous avons traversé l'enfance et partagé le chagrin de l'autre

Réalisé si vite maintenant à quel point la vie peut être si brève

Quand nous naissons, nous commençons à mourir, c'est Lui qui donne le ton

Et quand il t'a rappelé à la maison mon pote, il t'a appelé beaucoup trop tôt

Oh le rêve que j'ai eu de toi mon vieux restera pour toujours

Pour moi tu es ma perte terrestre, pour lui tu es le gain du ciel

Alors que je me tiens à côté de ton monticule de terre, aucun mot ne peut tout à fait exprimer

Juste ce que je ressens, mais mem'ries mate, pour moi le paradis est béni

Alors mon pote, jusqu'à ce que nous nous revoyions, repose en paix parfaite

Vous êtes des souvenirs enfermés dans mon cœur, mes pensées ne cesseront jamais

Je sais que tu ne peux pas répondre mon pote, mais pour moi il semble toujours

Nous pouvons revivre une partie de la vie, même si c'est dans nos rêves