Lovesong to Everyone - Sophie Hunger

I took your door bell and rang up the city

I rolled your fags.

And it made me feel pretty

One gun held against my shoe

And the other one pointing at you

You were all so very lovely

My hands were in the air

Fell in love right in the beginning

I swear, I swear, I swear

Good god.

As if they were empty

I filled up my pockets, until I had plenty

Plenty of things belonging to you

Your schools, your fools, your blues

You were all so very lovely

My hands were in the air

Fell in love right in the beginning

I swear, I swear, I swear

I collected the ghosts that would sleep in your hair and I stole all the words

they hung into the air

And with them I shaped a pen and a chair, in which I sit, sing and scribble

I composed a dog barking in vain, and with it the silence behind its complaints

And with that the highways that take things away, and then discovered that

there are no endings

And now that I am so completely of you, I do not understand what I do

Dear all, I am full of your blood

Full of your absence

Full of your love

Full of your words

That will tear me apart

Apart from everything

In mid-air blinding the shades

The sun appears and I get carried away

That was it my truthful account of what it’s about

J'ai pris la sonnette de votre porte et j'ai appelé la ville

J'ai roulé tes clopes.

Et ça m'a fait me sentir jolie

Un pistolet tenu contre ma chaussure

Et l'autre vous pointant du doigt

Vous étiez tous si adorables

Mes mains étaient en l'air

Je suis tombé amoureux dès le début

Je jure, je jure, je jure

Bon dieu.

Comme s'ils étaient vides

J'ai rempli mes poches, jusqu'à ce que j'en ai plein

Beaucoup de choses vous appartenant

Tes écoles, tes cons, ton blues

Vous étiez tous si adorables

Mes mains étaient en l'air

Je suis tombé amoureux dès le début

Je jure, je jure, je jure

J'ai collecté les fantômes qui dormiraient dans tes cheveux et j'ai volé tous les mots

ils se sont suspendus en l'air

Et avec eux, j'ai façonné un stylo et une chaise, dans lesquels je m'assieds, chante et griffonne

J'ai composé un chien qui aboie en vain, et avec lui le silence derrière ses plaintes

Et avec ça les autoroutes qui emportent des choses, et puis j'ai découvert que

il n'y a pas de fin

Et maintenant que je suis si complètement de toi, je ne comprends pas ce que je fais

Chers tous, je suis plein de votre sang

Plein de ton absence

Plein de ton amour

Plein de tes mots

Cela va me déchirer

A part tout

Dans les airs aveuglant les ombres

Le soleil apparaît et je me laisse emporter

C'était mon récit véridique de ce dont il s'agissait