Blue Orchids - Sun Kil Moon

The ancient streets, so crowded and narrow

Winding stairs climb up, up high

The air tonight hangs sour and heavy

I’m dying up here, love, lie with me, lie

The view electrical and sprawling

The city lights move out and on and on

Out there in the halo of the skyline

My guardian angel looks down upon me

Fall tonight, sweet Paris rain

Shower me in her warm kisses

A burning star over long lost highway

My fallen lover died so young

And all the gifts you gave, I have them

And all your love I’m still holding onto

She rides the halo of the skyline

My fallen sister died so young

Our last goodbye, I wanted to be there

To bathe the loss from your fading eyes

Close these sweeping, long, gray curtains

Dizzying, spiraling heights

Soft light pours into the room

Fingers glide over my face, a voice speaks, a figure moves

How could I walk these old dim halls again?

How could I leave this room all alone?

When she comes by every morning

Brings back pink and pale blue orchids

When she comes by every afternoon

Piano music weeps quietly as May melts into June

When she comes by every evening

Lays down beside me softly breathing

Les rues anciennes, si bondées et étroites

Les escaliers en colimaçon montent, haut 

L'air ce soir est aigre et lourd

Je meurs ici, mon amour, couche avec moi, mens

La vue électrique et tentaculaire

Les lumières de la ville s'éteignent et s'allument encore et encore

Là-bas dans le halo de l'horizon

Mon ange gardien me regarde de haut

Tombe ce soir, douce pluie parisienne

Douche-moi dans ses baisers chaleureux

Une étoile brûlante sur une autoroute perdue depuis longtemps

Mon amant déchu est mort si jeune

Et tous les cadeaux que tu as donnés, je les ai

Et tout ton amour auquel je m'accroche toujours

Elle chevauche le halo de la ligne d'horizon

Ma sœur décédée est morte si jeune

Notre dernier au revoir, je voulais être là

Pour baigner la perte de tes yeux qui s'estompent

Fermez ces longs rideaux gris

Des hauteurs vertigineuses et en spirale

Une douce lumière pénètre dans la pièce

Des doigts glissent sur mon visage, une voix parle, une silhouette bouge

Comment pourrais-je marcher à nouveau dans ces anciennes salles sombres ?

Comment ai-je pu quitter cette pièce toute seule ?

Quand elle vient tous les matins

Ramène des orchidées roses et bleu pâle

Quand elle vient tous les après-midi

La musique du piano pleure doucement alors que mai se transforme en juin

Quand elle passe tous les soirs

S'allonge à côté de moi en respirant doucement