Canadian Geese - Sun Kil Moon

Swimmin' in the American River today

There you are on the bank sunbathing

What a beautiful picture your bathing suit and shades

Oh you’re a princess how did I ever get so lucky

Canadian Geese I like watching them flow

And watching the old timers across the river panning for gold

Oh the water’s so cold yet refreshing

Ain’t nothin' like swimmin' in a river it’s so decompressing

I’m a songwriter I’m a songwriter I am through and through

And I’ll be writing songs about you 'til I’m dead and blue

And you know I’ve lived a life and that there’s been others too

But nothin' compares to my life with you

Nothing compares to making love to you

Nothing compares to delicious cookin'

Nothing compares to how good I feel

When layin' next to watchin' TV and cuddlin'

Nothing compares with your kindness and patience

Nothing compares to your fragrance, your radiance

Since I was 15 I’ve carried an affliction

Since I was 15 I’ve lived with a condition

And I’m workin' on it workin' on it, I’m workin' on it hard baby

I got friends in my corner advising and helpin' me

The first time I ever looked at you

I’ve thought, though I’m flawed, you’re the one for me

And I’m the one for you

Was an eventful day I caught a lunker

I threw it back in the river it was a big orange carp clunker

And now you’re in bed you’re readin' a book by Edward Bunker

Next to the framed photo of my old cat Thumper

And I’m reading by John Fante’s Full of Life

He admits he’s nothing without Joyce his beloved wife

Wouldn’t matter if I rolled around in a Rolls Royce

Don’t matter how many custom built Les Pauls I own

Don’t matter how strong my voice

Don’t matter if I got a Golden Gate view

Don’t none of it mean nothin' without you

This year has found me so down and full of gloom

But feeling full of gloom for me ain’t nothin' new

I’ve been carrying it around since I was in my mother’s womb

In fact there’s probably still a residue of gloom

Under the many coats of paint in my childhood bedroom

But I’m trying to drop this bag of gloom

Though I’ll probably carry it around to some extent to my tomb

Call it gloom call it glum I’ve carried some depression

Self-induced, maybe, I don’t know

Maybe it’s genetic

Sometimes I lay in bed 'til one or two

In the afternoon

Dreaming I’m onstage entertaining

Then I wake and think that my god that felt great

Then I’m hit with the pain, that for now, being on stage is no musician’s fate

But my life is still quite dream

Bouncing back and forth between The Sierras and San Francisco and New Orleans

With you my Queen

And from this day forward I’ll strive to be your King

And here we are in Mid-October and before we know it the years' gonna be over.

But damn, the Roma tomatoes that we planted are still producing,

and tall as little trees

I’ll never forget our beautiful spring and summer days this year,

driving around old mountain towns, taking photos of old payphones,

and planting mint, parsley and basil in the garden, or driving to the old

Chinese town Isleton, where we stopped along the Delta and talked to a guy

named Hugo, who told us the history of the town

Or having Italian food in Rio Vista and standing on a dock, looking out over

the water, where Humphrey the whale resided for a little while.

That was your

idea, driving there.

You’ve come up with so many ideas for us — things to do —

road trips and little getaways

You’ve sensed my restlessness with not having tour dates and you’ve been so

supportive, on days that I cried and worried about my career and felt so

purposeless.

You’re the strongest, most patient, caring, beautiful person I

know

Now, my only purpose is to keep making art and to be the best person I can be

to you, and to everybody I know.

I can’t wait to see you tonight when I’m back

from the studio, to tell you about how Full of Life ended

John Fante’s relationship with his dad is so much like mine.

My god.

My dads' gonna be 87 in November.

I can’t wait for us to visit him.

He’ll be so happy to see me, but even happier to see me there with you

Nager dans la rivière américaine aujourd'hui

Te voilà sur la berge en train de bronzer

Quelle belle image ton maillot de bain et tes lunettes de soleil

Oh tu es une princesse comment ai-je pu avoir autant de chance

Bernaches du Canada, j'aime les regarder couler

Et regarder les anciens de l'autre côté de la rivière chercher de l'or

Oh l'eau est si froide mais rafraîchissante

Rien de tel que de nager dans une rivière, c'est tellement décompressant

Je suis un auteur-compositeur Je suis un auteur-compositeur Je suis de bout en bout

Et j'écrirai des chansons sur toi jusqu'à ce que je sois mort et bleu

Et tu sais que j'ai vécu une vie et qu'il y en a eu d'autres aussi

Mais rien n'est comparable à ma vie avec toi

Rien n'est comparable à faire l'amour avec toi

Rien n'est comparable à une cuisine délicieuse

Rien ne se compare à à quel point je me sens bien

Quand je suis allongé à côté de regarder la télévision et de me câliner

Rien ne vaut ta gentillesse et ta patience

Rien n'est comparable à ton parfum, ton éclat

Depuis l'âge de 15 ans, j'ai porté une maladie

Depuis l'âge de 15 ans, je vis avec une maladie

Et j'y travaille, j'y travaille dur bébé

J'ai des amis dans mon coin qui me conseillent et m'aident

La première fois que je t'ai regardé

J'ai pensé, même si j'ai des défauts, tu es celui qu'il me faut

Et je suis celui qu'il te faut

Était une journée mouvementée, j'ai attrapé un lunker

Je l'ai jeté dans la rivière, c'était un gros tas de carpes orange

Et maintenant que tu es au lit, tu lis un livre d'Edward Bunker

À côté de la photo encadrée de mon vieux chat Thumper

Et je lis Full of Life de John Fante

Il admet qu'il n'est rien sans Joyce, sa femme bien-aimée

Ça n'aurait pas d'importance si je roulais dans une Rolls Royce

Peu importe le nombre de Les Paul sur mesure que je possède

Peu importe la force de ma voix

Peu importe si j'ai une vue Golden Gate

Rien de tout cela ne signifie rien sans toi

Cette année m'a trouvé si déprimé et plein de morosité

Mais me sentir plein de morosité pour moi n'est rien de nouveau

Je le porte depuis que je suis dans le ventre de ma mère

En fait, il y a probablement encore un résidu de morosité

Sous les nombreuses couches de peinture de ma chambre d'enfant

Mais j'essaie de laisser tomber ce sac de tristesse

Bien que je vais probablement le transporter dans une certaine mesure jusqu'à ma tombe

Appelez ça mélancolie, appelez ça maussade, j'ai fait de la dépression

Auto-induit, peut-être, je ne sais pas

C'est peut-être génétique

Parfois, je reste au lit jusqu'à une ou deux heures

Dans l'après-midi

Rêvant que je suis sur scène divertissant

Puis je me réveille et je pense que mon dieu qui se sentait bien

Puis je suis frappé par la douleur, que pour l'instant, être sur scène n'est le destin d'aucun musicien

Mais ma vie est encore un rêve

Rebondir entre les Sierras et San Francisco et la Nouvelle-Orléans

Avec toi ma reine

Et à partir de ce jour, je m'efforcerai d'être votre roi

Et nous sommes ici à la mi-octobre et avant que nous ne nous en rendions compte, les années seront terminées.

Mais putain, les tomates Roma que nous avons plantées produisent toujours,

et aussi grands que de petits arbres

Je n'oublierai jamais nos belles journées de printemps et d'été cette année,

conduire dans les vieilles villes de montagne, prendre des photos de vieux téléphones publics,

et planter de la menthe, du persil et du basilic dans le jardin, ou conduire jusqu'à l'ancien

Ville chinoise d'Isleton, où nous nous sommes arrêtés le long du delta et avons parlé à un type

nommé Hugo, qui nous a raconté l'histoire de la ville

Ou manger de la cuisine italienne à Rio Vista et se tenir sur un quai, avec vue sur

l'eau, où Humphrey la baleine a résidé pendant un petit moment.

C'était ta

idée, conduire là-bas.

Vous nous avez proposé tant d'idées : des choses à faire —

road trips et petites escapades

Vous avez senti mon agitation à ne pas avoir de dates de tournée et vous avez été si

de soutien, les jours où j'ai pleuré et m'inquiétais pour ma carrière et que je me sentais tellement

sans but.

Tu es la personne la plus forte, la plus patiente, la plus attentionnée et la plus belle que je

connaître

Maintenant, mon seul but est de continuer à faire de l'art et d'être la meilleure personne que je puisse être

à toi et à tous ceux que je connais.

J'ai hâte de te voir ce soir quand je serai de retour

du studio, pour vous raconter comment Full of Life s'est terminé

La relation de John Fante avec son père ressemble tellement à la mienne.

Mon Dieu.

Mes pères vont avoir 87 ans en novembre.

J'ai hâte que nous lui rendions visite.

Il sera si heureux de me voir, mais encore plus heureux de me voir là-bas avec toi