Chapter 87 of He - Sun Kil Moon

At Oceana Apartments, a breeze arises, blowing in from the Pacific.

The balcony doors are open, and the salt sweat scent of the sea is on his skin,

and on his lips, and in the air that he breathes.

His senses are more acute

since he stopped smoking.

Chesterfield, his brand of choice, provided the

finance for The Stolen Jools, and he and Babe generated some income by

advertising Old Gold cigarettes, although he could never smoke Old Gold himself.

Either way, the tobacco companies made their money back from him a thousand

times over, and now his is an old man smelling the world anew

Lois, his daughter, calls him on the telephone.

He enjoys hearing from her,

and loves spending time with his grandchildren.

He could, perhaps,

have tried fro more children of his own, but he chose not to.

His daughter is

to be his sole such blessing

Ida says that she always knows when Lois is on the other end of the telephone.

He does not even have to speak her name.

Ida can hear it in his voice,

and see it in the expression on his face

Before I die, Ida sometimes says, I wish I could witness that expression on

your face just once when I call.

If your tone is anything to go by,

your face won’t look like it does when you hear from Lois

He always hushes her.

If he is an a bad mood, he tells her that she sounds like

Anita Garvin

Or Vera, although he only thinks this and never utters it aloud

He will die soon.

He knows this on some animal level.

He does not mind dying.

He is not afraid.

He will miss his daughter, and he will miss Ida,

but he is now discarding days like small bills until all are spent,

disposing of the hours by writing letters and waiting for strangers to call.

He is excited by new deliveries of stationary with the Oceana letterhead.

In another life, he might have been content to run a stationary store,

with ascending grades of material from the cheapest to the finest,

and even the poorest stored carefully to preserve it from damp stains.

He retains a small stock of expensive cotton paper, which he uses sparingly.

He admires the randomness of the watermark it bears, so that no two sheets are

alike

He has always been ambivalent about unpredictability, about disorder.

He tried to impose order upon his life, and failed.

He resisted the imposition

of order upon his art, and succeeded.

In both spheres of his existence,

he ultimately embraced chaos

These are the subjects about which he thinks, when he is alone at the Oceana

Apartments

He is not sad about the imminence of mortality.

He feels that the purposeful

part of his existence ended many years ago, and the best part of it concluded

with Babe’s death.

He has never been a particularly religious man.

He and Babe had this in common.

Reincarnation appeals to him, but only if he

can retain some memory of the mistakes that he has made in this life and

therefore only if he can retain some memory of Babe

He does not trust in reincarnation alone to reunite him with Babe.

He does not trust in reincarnation alone to reunite him with Babe.

He does not trust in reincarnation alone to reunite him with Babe.

He does not trust in reincarnation alone to reunite him with Babe.

Fate, perhaps, but not reincarnation, because it was fate that brought them

together, these lives entwined like lovers' limbs

À Oceana Apartments, une brise se lève, soufflant du Pacifique.

Les portes du balcon sont ouvertes et l'odeur de sueur salée de la mer est sur sa peau,

et sur ses lèvres, et dans l'air qu'il respire.

Ses sens sont plus aiguisés

depuis qu'il a arrêté de fumer.

Chesterfield, sa marque de prédilection, a fourni le

financement pour The Stolen Jools, et lui et Babe ont généré des revenus en

faisant la publicité des cigarettes Old Gold, bien qu'il ne puisse jamais fumer Old Gold lui-même.

Quoi qu'il en soit, les compagnies de tabac ont récupéré leur argent de mille

fois, et maintenant c'est un vieil homme qui sent le monde à nouveau

Lois, sa fille, l'appelle au téléphone.

Il aime avoir de ses nouvelles,

et aime passer du temps avec ses petits-enfants.

Il pourrait, peut-être,

a essayé d'avoir plus d'enfants à lui, mais il a choisi de ne pas le faire.

Sa fille est

être sa seule bénédiction

Ida dit qu'elle sait toujours quand Lois est à l'autre bout du fil.

Il n'a même pas besoin de prononcer son nom.

Ida peut l'entendre dans sa voix,

et le voir dans l'expression de son visage

Avant de mourir, dit parfois Ida, j'aimerais pouvoir être témoin de cette expression sur

ton visage juste une fois quand j'appelle.

Si votre ton est quelque chose à passer,

votre visage ne ressemblera pas à ce qu'il est lorsque vous entendrez parler de Lois

Il la fait toujours taire.

S'il est de mauvaise humeur, il lui dit qu'elle ressemble à

Anita Garvin

Ou Vera, bien qu'il ne pense que cela et ne le prononce jamais à haute voix

Il va bientôt mourir.

Il le sait à un certain niveau animal.

Cela ne le dérange pas de mourir.

Il n'a pas peur.

Sa fille lui manquera, et Ida lui manquera,

mais il jette maintenant des jours comme de petites factures jusqu'à ce qu'ils soient tous dépensés,

disposer des heures en écrivant des lettres et en attendant que des inconnus appellent.

Il est excité par les nouvelles livraisons de papeterie avec le papier à en-tête Oceana.

Dans une autre vie, il se serait peut-être contenté de gérer une papeterie,

avec des qualités croissantes de matériaux, du moins cher au meilleur,

et même les plus pauvres entreposées avec soin pour les préserver des taches d'humidité.

Il conserve un petit stock de papier de coton coûteux, qu'il utilise avec parcimonie.

Il admire le caractère aléatoire du filigrane qu'il porte, de sorte qu'il n'y a pas deux feuilles

ressemblent

Il a toujours été ambivalent à propos de l'imprévisibilité, du désordre.

Il a essayé d'imposer de l'ordre dans sa vie, et a échoué.

Il a résisté à l'imposition

d'ordre sur son art, et a réussi.

Dans les deux sphères de son existence,

il a finalement embrassé le chaos

Ce sont les sujets auxquels il pense, quand il est seul à l'Oceana

Appartements

Il n'est pas triste de l'imminence de la mortalité.

Il estime que le but

une partie de son existence s'est terminée il y a de nombreuses années, et la meilleure partie s'est terminée

avec la mort de Babe.

Il n'a jamais été un homme particulièrement religieux.

Lui et Babe avaient cela en commun.

La réincarnation l'attire, mais seulement s'il

peut conserver un souvenir des erreurs qu'il a commises dans cette vie et

donc seulement s'il peut conserver un souvenir de Babe

Il ne fait pas confiance à la seule réincarnation pour le réunir avec Babe.

Il ne fait pas confiance à la seule réincarnation pour le réunir avec Babe.

Il ne fait pas confiance à la seule réincarnation pour le réunir avec Babe.

Il ne fait pas confiance à la seule réincarnation pour le réunir avec Babe.

Le destin, peut-être, mais pas la réincarnation, car c'est le destin qui les a amenés

ensemble, ces vies enlacées comme les membres des amants