A Threnody for the Victims of Nov 2nd - The Ascent Of Everest

Ten days ago, president admitted that although some people in this country seem

to be doing well nowadays, others were unhappy, even worried.

About themselves, for their families and for their futures.

President said that he didn’t understand that fear.

He said:"

Why this country is a shining city on a hill!"

And the president is right.

In many ways we are a shining city on a hill.

The hard truth is that not everyone is sharing the new city’s splendour and

glory.

Shining city is perhaps all the president sees from the portica of the White

House, of the verandah of his ranch, where everyone seems to be doing well.

But there’s another city.

There’s another part to the shining city.

A part where some people can’t pay their mortages, and most young people can’t

afford …

Where students can’t afford the education they need and middle-class parents

watch the dreams they hold for their children vaporate.

In this part of the city there are more poor than ever.

More families in trouble, more and more people who need help but can’t find it.

Even worse, there are elderly people who tremble in the basements of the houses

they live.

And there are people who sleep in the city streets, in the gutter where the

glitter doesn’t show.

There are ghettos with thousands of young people without a job or an education.

Give their lives away to drug dealers every day.

There is despair.

There is despair, Mr President.

In the faces that you don’t see.

In the places that you don’t visit in your shining city.

Mr President you are denying that this nation is more a tale of two cities than

it is just a shining city on a hill.

Maybe, maybe Mr President if you visited some more places, if you went to

Appalachia where some people still live in sheds.

Maybe if you went to Lackawanna where thousands of unemployed steel-workers

wonder why we subsidize foreign steel.

Maybe, maybe Mr President if you stopped in at a shelter in Chicago and spoke

to the homeless there.

Maybe, Mr President if you asked a woman who had been denied the help she

needed to feed her children because you said you needed the money for a

tax-break for a millionaire or for a missile we couldn’t afford to use."

Not for honour,

not for glory,

not for profit,

but for love!

Not for honour,

not for pleasure,

not for profit,

but for love!

Il y a dix jours, le président a admis que même si certaines personnes dans ce pays semblent

de bien se porter de nos jours, d'autres étaient mécontents, voire inquiets.

Sur eux-mêmes, pour leurs familles et pour leur avenir.

Le président a dit qu'il ne comprenait pas cette peur.

Il a dit:"

Pourquoi ce pays est une ville brillante sur une colline !"

Et le président a raison.

À bien des égards, nous sommes une ville brillante sur une colline.

La dure vérité est que tout le monde ne partage pas la splendeur de la nouvelle ville et

gloire.

La ville brillante est peut-être tout ce que le président voit depuis la portique du Blanc

House, de la véranda de son ranch, où tout le monde semble bien se porter.

Mais il y a une autre ville.

Il y a une autre partie de la ville brillante.

Une partie où certaines personnes ne peuvent pas payer leur hypothèque, et la plupart des jeunes ne peuvent pas

permettre …

Là où les étudiants ne peuvent pas se permettre l'éducation dont ils ont besoin et où les parents de la classe moyenne

regarder les rêves qu'ils tiennent pour leurs enfants s'évaporer.

Dans cette partie de la ville, il y a plus de pauvres que jamais.

De plus en plus de familles en difficulté, de plus en plus de personnes qui ont besoin d'aide mais qui n'en trouvent pas.

Pire encore, il y a des personnes âgées qui tremblent dans les sous-sols des maisons

ils vivent.

Et il y a des gens qui dorment dans les rues de la ville, dans le caniveau où

les paillettes ne se montrent pas.

Il existe des ghettos avec des milliers de jeunes sans emploi ni éducation.

Donnez leur vie à des trafiquants de drogue tous les jours.

Il y a du désespoir.

Il y a du désespoir, Monsieur le Président.

Dans les visages que vous ne voyez pas.

Dans les endroits que vous ne visitez pas dans votre ville brillante.

Monsieur le Président, vous niez que cette nation soit plus un conte de deux villes que

c'est juste une ville brillante sur une colline.

Peut-être, peut-être Monsieur le Président si vous avez visité d'autres endroits, si vous êtes allé à

Appalaches où certaines personnes vivent encore dans des hangars.

Peut-être que si vous alliez à Lackawanna où des milliers de chômeurs sidérurgistes

me demande pourquoi nous subventionnons l'acier étranger.

Peut-être, peut-être Monsieur le Président, si vous vous arrêtiez dans un refuge à Chicago et que vous parliez

aux sans-abri là-bas.

Peut-être, Monsieur le Président, si vous demandiez à une femme qui s'est vu refuser l'aide qu'elle

avait besoin de nourrir ses enfants parce que vous aviez dit que vous aviez besoin d'argent pour

allégement fiscal pour un millionnaire ou pour un missile que nous ne pouvions pas nous permettre d'utiliser."

Pas pour l'honneur,

pas pour la gloire,

pas à but lucratif,

mais par amour !

Pas pour l'honneur,

pas pour le plaisir,

pas à but lucratif,

mais par amour !