The Flood And The Storm - Woody Guthrie

The year is nineteen and twenty, kind friends

And the great World’s War we have won

Old Kaiser Bill, we’ve beat him once again

In the smoke of the cannon and the gun

Old von Hindenburg and his Royal German Army

They are tramps in tatters and in rags

Uncle Sammy has tied every nation in this world

In his long old leather money bags

Wilson caught a trip and a train into Paris

Meetin' Lloyd George and Mr. Clemenceau

They said to Mr. Wilson, «We've staked all of our claims

There is nothing else for you.»

«I plowed more lands, I built bigger fact’ries

An' I stopped Hindenburg in his tracks

You thank the Yanks by claimin' all the lands

But you still owe your money to my bank.»

«Keep sending your ships across these waters;

We’ll borrow all the money you can lend

We must buy new clothes, new plows, and fact’ries

And we need golden dollars for to spend.»

Ever' dollar in the world, well, it rolled and it rolled

And it rolled into Uncle Sammy’s door

A few got richer, and richer, and richer

But the poor folks kept but gettin' poor

Well, the workers in the world did fight a revolution

To chase out the gamblers from their land

Farmers, an' peasants, an' workers in the city

Fought together on their five-year plans

The soul and the spirit of the workers' revolution

Spread across ever' nation in this world;

From Italy to China, to Europe and to India

An' the blood of the workers it did spill

This spirit split the wind to Boston, Massachussetts

With Coolidge on the Governor’s chair

Troopers an' soldiers, the guards and the spies

Fought the workers that brought the spirit there

Sacco and Vanzetti had preached to the workers

They was carried up to Old Judge Thayer

They was charged with killin' the payroll guards

And they died in the Charlestown chair

Well, the world shook harder on the night they died

Than 'twas shaken by that great World War

More millions did march for Sacco and Vanzetti

Than did march for the great war lords

Well, the peasants, the farmers, the towns and the cities

An' the hills and the valleys they did ring

Hindenburg an' Wilson, an' Harding, Hoover, Coolidge

Never heard this many voices sing

The zigzag lightning, the rumbles of the thunder

And the singing of the clouds blowing by

The flood and the storm for Sacco and Vanzetti

Caused the rich man to pull his hair and cry

L'année est dix-neuf et vingt, bons amis

Et la grande guerre mondiale que nous avons gagnée

Vieux Kaiser Bill, nous l'avons battu une fois de plus

Dans la fumée du canon et du fusil

Old von Hindenburg et son armée royale allemande

Ce sont des clochards en lambeaux et en haillons

Oncle Sammy a lié toutes les nations de ce monde

Dans ses longs vieux sacs d'argent en cuir

Wilson a pris un voyage et un train pour Paris

Meetin' Lloyd George et M. Clemenceau

Ils ont dit à M. Wilson : "Nous avons jalonné toutes nos concessions

Il n'y a rien d'autre pour vous. »

"J'ai labouré plus de terres, j'ai construit de plus grandes usines

Et j'ai arrêté Hindenburg dans son élan

Vous remerciez les Yanks en revendiquant toutes les terres

Mais vous devez toujours votre argent à ma banque. »

« Continuez à envoyer vos navires à travers ces eaux ;

Nous emprunterons tout l'argent que vous pouvez prêter

Nous devons acheter de nouveaux vêtements, de nouvelles charrues et des fact'ries

Et nous avons besoin de dollars en or pour dépenser. »

Chaque dollar dans le monde, eh bien, ça roule et ça roule

Et il a roulé dans la porte de l'oncle Sammy

Quelques-uns sont devenus plus riches, et plus riches, et plus riches

Mais les pauvres gens ont gardé mais deviennent pauvres

Eh bien, les travailleurs du monde ont combattu une révolution

Pour chasser les joueurs de leur terrain

Fermiers, paysans et ouvriers de la ville

Se sont battus ensemble sur leurs plans quinquennaux

L'âme et l'esprit de la révolution ouvrière

Répartis dans toutes les nations de ce monde ;

De l'Italie à la Chine, à l'Europe et à l'Inde

Et le sang des travailleurs qu'il a fait couler

Cet esprit a fendu le vent jusqu'à Boston, Massachussetts

Avec Coolidge sur la chaise du Gouverneur

Les soldats et les soldats, les gardes et les espions

A combattu les travailleurs qui ont apporté l'esprit là-bas

Sacco et Vanzetti avaient prêché aux ouvriers

Ils ont été transportés jusqu'au vieux juge Thayer

Ils ont été accusés d'avoir tué les gardes de la paie

Et ils sont morts dans la chaise de Charlestown

Eh bien, le monde a tremblé plus fort la nuit où ils sont morts

Qu'il a été secoué par cette grande guerre mondiale

Plus de millions ont marché pour Sacco et Vanzetti

Que marchait pour les grands seigneurs de la guerre

Eh bien, les paysans, les agriculteurs, les villes et les villes

Et les collines et les vallées qu'ils ont sonnées

Hindenburg et Wilson, et Harding, Hoover, Coolidge

Je n'ai jamais entendu autant de voix chanter

Les éclairs en zigzag, les grondements du tonnerre

Et le chant des nuages ​​qui passent

L'inondation et la tempête pour Sacco et Vanzetti

A poussé l'homme riche à s'arracher les cheveux et à pleurer