Сибирский марш - 25/17

Шпоры впились в бока, слышны крики: «В галоп!»

Закусив удила, под бичи ставим лоб.

Горб растет с каждым днем, на лице след ярма.

Разглядел бы надежду в глазах легендарный Ермак.

За стеною — стена, за бедою — беда.

А сдыхать не дают — вот твоя лебеда.

Роль довеска калечит хуже всяких цепей.

Ересь треплет мозги от Оби до Аргунских степей.

Говорят — когда плачешь, то легче терпеть.

Ну, а коли нет слёз, путь один — надо петь.

Связки стянуты в узел, от бессилия пьем.

Но сомнения — стоит ли жить?

Не колеблясь убьем.

Наша матерь — Сибирь, а Урал нам отец.

Здесь зубами скрипят, когда медом льет льстец.

Десна кровоточат, в пыль истерлись клыки.

Гнев лишает сна затхлых берлог, —

Мы точим штыки.

Нам пресытило тлеть, затрещали горбы.

Мы готовы гореть, скулы сводит: «В дыбы!»

В ваших силах умелой рукой пламя сбить.

Но когда умрут наши костры, вас станет знобить.

Породнил нас январь, ритуал был не нов.

Слышишь, брат, мы простились, чтоб свидеться вновь.

Мы пытаемся встать, не мешайте нам встать.

Вы сосали из нас столько лет,

Пришло время — отдать!

Les éperons creusés dans les flancs, des cris se font entendre : « Au galop !

Après avoir mordu le mors, nous mettons notre front sous les fouets.

La bosse grandit chaque jour, il y a une trace d'empiècement sur le visage.

J'aurais vu l'espoir dans les yeux du légendaire Yermak.

Derrière le mur - le mur, derrière le problème - le problème.

Mais ils ne vous laissent pas respirer - voici votre quinoa.

Le rôle de l'appendice paralyse pire que n'importe quelle chaîne.

L'hérésie secoue les cerveaux des steppes de l'Ob aux steppes d'Argoun.

On dit que pleurer est plus facile à supporter.

Eh bien, s'il n'y a pas de larmes, il n'y a qu'un seul moyen - vous devez chanter.

Les ligaments sont noués, nous buvons à l'impuissance.

Mais des doutes - vaut-il la peine d'être vécu?

Nous n'hésiterons pas à tuer.

Notre mère est la Sibérie et l'Oural est notre père.

Ici, ils grincent des dents quand un smoothie verse du miel.

Les gencives saignent, les crocs sont usés jusqu'à la poussière.

La colère prive de sommeil les repaires moisis, -

Nous aiguisons les baïonnettes.

Nous en avions marre de couver, les bosses craquaient.

On est prêt à brûler, les pommettes se réduisent : « A l'arrière !

Il est en votre pouvoir d'abattre la flamme d'une main habile.

Mais quand nos feux s'éteindront, vous frissonnerez.

Janvier nous a réunis, le rituel n'était pas nouveau.

Écoute, mon frère, nous nous sommes dit au revoir pour nous revoir.

Nous essayons de nous lever, ne nous empêchez pas de nous lever.

Tu nous as sucé pendant tant d'années

Il est temps de redonner!