Песня о друге - Александр Градский

Я совсем не был с ним знаком, но о друге мечтал таком,

Что меня не продаст тайком, хоть его жги огнем.

У дороги цветком таким, он назло многим рос-таки,

Вы, вокальных дел мастаки, не споете о нем.

Совпадая с фамилией, наказуя и милуя,

Вверх стремился он с силою, что не выразить мне.

Но, как ведется в святой Руси, сколь поэта не возноси,

Его высь иже в небеси, ну, а тело в земле.

Пусть он связки пересмыкал, пусть не всяк его стих смекал,

Но зато он не пресмыкался, как многие тут.

И когда в зале смех стихал, начиналася мистика

Его песенного стиха.

То был каторжный труд.

Припев

Он из самых последних жил не для славы и пел и жил,

Среди общей словесной лжи он себя сохранил.

И на круче без удержи все накручивал виражи,

Видно, мало нас учит жизнь — тот убит, кто раним.

Je ne le connaissais pas du tout, mais je rêvais d'un tel ami,

Qu'il ne me vendra pas en secret, même si tu le brûles avec le feu.

Au bord de la route avec une telle fleur, elle a poussé malgré beaucoup,

Vous, maîtres vocaux, ne chanterez pas sur lui.

Coïncidant avec le nom de famille, punissant et miséricordieux,

Il s'est levé avec une force que je ne peux exprimer.

Mais, comme cela se fait dans la sainte Russie, peu importe combien vous exaltez un poète,

Sa hauteur est déjà au ciel, eh bien, mais son corps est sur la terre.

Qu'il saute les ligaments, que chacun de ses vers ne soit pas avisé,

Mais d'un autre côté, il ne rampait pas comme beaucoup ici.

Et quand les rires se sont calmés dans la salle, le mysticisme a commencé

Son couplet de chanson.

C'était un dur labeur.

Refrain

Il était l'un des tout derniers qui n'a pas vécu pour la gloire, et a chanté et vécu,

Parmi les mensonges verbaux généraux, il s'est sauvé.

Et sur le plus raide, sans retenue, il a tordu des virages,

On peut voir que la vie nous apprend peu - il est tué, qui est vulnérable.