Voici les paroles de la chanson : Минуты затишья , artiste : Александр Маршал Avec traduction
Texte original avec traduction
Александр Маршал
Столько дней громыхает война и устали от взрывов солдаты.
Столько дней не стоит тишина, почернели шинели бушлаты.
Столько дней и безумных ночей, даже собственный голос не слышно.
Среди огненных дней, слыша гул батарей, ждут солдаты минуты затишья.
А когда наступают они, когда всё вдруг вокруг замолкает,
Кто-то просто сидит, кто дымит, а кто спит, ну, а кто на гармошке играет.
А играет худой паренёк в отсыревших сержантских погонах.
Вспоминает про тот огонёк, что горел в окнах дома родного.
Вспоминает про девочку ту, что его провожала когда-то.
Видно, верит в мечту, да, ещё в доброту, хоть её на войне маловато.
А гармошка надрывно поёт и мелодия птицей кружится,
То замедлит полёт, то домой позовёт, чуть смягчив эти строки и лица.
Сколько нужно терпения и слов, чтобы вы возвратились, ребята.
Чтоб не гасло в домах огоньков, не старели от горя девчата.
Эх, красивый сержант, молодой, вот и ты, может быть, не услышишь,
Как над нашей землей, долгожданной весной воцарятся минуты затишья.
Будет эхо войны до конца грустной песней звучать бесконечной.
И на наших устах, в беспокойных сердцах будет жить та мелодия вечно.
Depuis tant de jours la guerre gronde et les soldats en ont assez des explosions.
Il n'y a pas de silence depuis tant de jours, les pardessus sont devenus noirs.
Tant de jours et de nuits folles, vous ne pouvez même pas entendre votre propre voix.
Parmi les jours de feu, entendant le grondement des batteries, les soldats attendent un moment de calme.
Et quand ils viennent, quand tout autour se tait soudain,
Quelqu'un s'assoit, quelqu'un fume et quelqu'un dort, eh bien, et quelqu'un joue de l'harmonica.
Et un mec maigre en bretelles humides de sergent joue.
Il se souvient de la lumière qui brûlait aux fenêtres de sa maison natale.
Il se souvient de la fille qui l'a un jour quitté.
On voit qu'il croit au rêve, oui, même à la gentillesse, bien que cela ne suffise pas à la guerre.
Et l'harmonica chante avec colère et la mélodie tourbillonne comme un oiseau,
Soit il ralentira le vol, soit il vous rappellera à la maison, adoucissant légèrement ces lignes et ces visages.
Combien de patience et de mots sont nécessaires pour que vous reveniez.
Pour que les lumières ne s'éteignent pas dans les maisons, les filles ne vieillissent pas de chagrin.
Eh, beau sergent, jeune, ici tu ne peux pas entendre,
Comme sur nos terres, des moments de calme régneront au printemps tant attendu.
Il y aura un écho de la guerre jusqu'à la fin, une chanson triste sonnera sans fin.
Et sur nos lèvres, dans nos cœurs agités, cette mélodie vivra pour toujours.
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